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Vincent Collet n’est plus le coach de Strasbourg, Lassi Tuovi le remplace

Après la défaite de Strasbourg contre Orléans, la dixième de suite toutes compétitions confondues, le club alsacien a annoncé avoir décidé de changer d’entraîneur pour son équipe professionnelle. L’historique Vincent Collet (56 ans) a été démis de ses fonctions. C’est son assistant Lassi Tuovi qui reprend son poste. Ce dernier sera assisté par Nebojsa Bogavac.

Neuf années de haut-niveau

Arrivé à Strasbourg à l’intersaison 2011, Vincent Collet a conduit la SIG à quatre finales de Jeep ELITE et une d’EuroCup avant d’être remplacé à l’été 2016. Mais l’expérience avec le Finlandais Henrik Dettmann (arrivé avec Lassi Tuovi dans ses valises) a tourné court après un début de saison 2016/17 difficile. La SIG a ainsi rappelé le sélectionneur de l’équipe de France. Malgré un effectif bancal, le Normand a réussi à redresser la barre et à mener la formation alsacienne jusqu’à un nouveau match 5 de finale des playoffs de Pro A. Sans toutefois remporter le titre suprême, lui qui avait déjà été sacré avec Le Mans (en 2006) et Villeurbanne (en 2009).

Mais une fin de cycle

En 2017/18, il a constitué une équipe athlétique et talentueuse (Zack Wright, Dee Bost, David Logan, Louis Labeyrie, Miro Bilan…) mais cette fois la SIG s’est arrêtée en demi-finale des playoffs, tombant en cinq manches contre Le Mans, avec le forfait de Labeyrie pour la fin de saison. Derrière, le président Martial Bellon a choisi de faire revenir Mardy Collins (joueur clé en 2015/16) mais la greffe n’a pas pris. Après un début de saison positif, les Alsaciens ont enchaîné les revers et la tension est montée avec plusieurs incidents en interne. Jusqu’à une humiliation en playoffs contre Dijon (défaite au match retour après avoir compté 31 points d’avance). La SIG a alors annoncé vouloir (enfin !) engager un directeur sportif en 2020 et proposer le poste à Vincent Collet, double vainqueur de la Leaders Cup (2015 et 2019) et de la Coupe de France (2015 et 2018) au cours de son épopée alsacienne. Mais ce dernier a décliné la proposition, souhaitant continuer à exercer le métier d’entraîneur.

Tout le monde savait ainsi que la saison 2019/20 serait la dernière de Vincent Collet à la SIG. Mais malgré la troisième masse salariale officielle, le club a semblé faire des comptes d’apothicaire. Le poste 4 Xavier Cooks, blessé lors de la préparation de la Coupe du Monde avec l’Australie, n’a par exemple jamais été remplacé. En début d’année 2020, le club a fait le ménage (départ de Travis Trice après celui de Jerai Grant) mais a récemment annoncé ne pas vouloir se renforcer après la signature du seul Artsiom Parakhouski. C’est donc avec un groupe de neuf joueurs (Reynolds, Dallo, Serron, York – ? -, Nzeulie, Scrubb, Inglis, Traoré et Parakhouski) et dix défaites de suite que le groupe va devoir aller chercher son maintien dans une saison à trois descentes. Pas cadeau. Mais la suite logique d’une longue descente aux enfers…

Martial Bellon : « Les joueurs ne sont pas exempts de tout reproche »

Voici les explications du président de la SIG, Martial Bellon, sur le site Internet du club :

« Je suis empreint d’une grande tristesse aujourd’hui. J’aurais aimé que cette discussion avec Vincent n’ait jamais eu lieu. Cette décision a été difficile et douloureuse à prendre après 9 années de collaboration fructueuse. Depuis plusieurs semaines, nous avons laissé à Vincent la possibilité de redresser la barre, conformément aux valeurs du club.

Je suis soulagé que cet échange ait été très digne et que Vincent ait compris que cette décision était devenue inéluctable. J’espère que les supporters ne resteront pas sur ces dernières impressions mais garderont plutôt en mémoire tout ce qu’il a apporté au club pendant ces 9 années au cours desquelles il a porté très haut les couleurs de la SIG STRASBOURG en Championnat de France et en Coupe d’Europe.

Le départ de Vincent est la conséquence des mauvais résultats mais pas l’unique cause. Les joueurs ne sont pas exempts de tout reproche. Je les verrai dès dimanche après-midi pour leur faire prendre conscience de la situation. Lassi TUOVI, assisté de Nebojsa BOGAVAC, prend le relais pour le moment. Dans les jours prochains, nous allons travailler sur l’organisation qui sera en place pour la fin de saison et nous annoncerons prochainement les mesures que nous prendrons à court et moyen terme pour redynamiser la dimension sportive du club. »

Après un déplacement comptant pour du beurre – la SIG est hors course pour les huitièmes de finale en Ligue des Champions – chez les Lituaniens de Lietkabelis, le nouveau staff va devoir préparer son groupe pour un match très important chez l’Elan Béarnais le samedi 1er février.

Quel avenir pour Vincent Collet ?

Âgé de 56 ans, Vincent Collet vit une année charnière dans sa carrière d’entraîneur puisqu’il arrivait en fin de contrat avec la SIG Strasbourg et la Fédération française de basketball (après les Jeux olympiques). Le technicien a toujours déclaré vouloir vivre une expérience à l’étranger mais sa cote n’est pas aussi élevée qu’en 2014. A l’époque, l’Olympiakos Le Pirée avait tenté de le faire venir mais il était resté à la SIG, club alors en pleine évolution. En cas de bons résultats aux Jeux olympiques, il pourrait de nouveau être attractif hors d’Hexagone où son nom est reconnu, d’autant plus que beaucoup de clubs étrangers n’hésitent pas à changer régulièrement de coach. A moins qu’il ne saisisse une opportunité outre-Atlantique… Sans toutefois oublier les pistes françaises. Fin 2019, son nom a ainsi été entendu à plusieurs reprises dans les Hauts-de-Seine, pour reprendre les Metropolitans 92. Là-bas, son ancien mentor Alain Weisz y occupe le poste de vice-président.

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