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Adrien Moerman double champion d’Europe: « Ce n’est pas donné à tout le monde »

Adrien Moerman double champion d’Europe: « Ce n’est pas donné à tout le monde »

En 2019, tête haute après la défaite en finale à Vitoria (83-91 contre le CSKA Moscou), Adrien Moerman avait promis à notre micro que l’Anadolu Efes Istanbul reviendrait remporter le titre. L’enfant de la Chorale de Roanne a tenu promesse, et plutôt deux fois qu’une !

Aux côtés de Rodrigue Beaubois, Adrien Moerman est devenu le premier joueur Français sacré deux saisons d’affilée en EuroLeague. Très complet en finale l’année dernière à Cologne contre Barcelone (6 points et 8 rebonds en 21 minutes, victoire 58-57), le Francilien a cette fois été plus discret (6 rebonds en 12 minutes, toutes jouées en première mi-temps), mais toujours précieux au combat, surtout à un moment où l’Anadolu Efes souffrait terriblement dans la raquette face aux géants madrilènes. Son beau t-shirt bleu « Back to back champions 2021-2022 » sur les épaules, l’intérieur stambouliote s’est exprimé en zone mixte.

Alors Adrien, comment se sent-on lorsqu’on est double champion d’Europe ?

Très content ! C’est incroyable, je n’ai pas vraiment de mots pour décrire ce que je ressens. C’est vrai que la saison n’a pas été très facile pour nous. Il y a eu énormément de hauts et de bas mais on a abordé les playoffs avec la bonne mentalité contre Milan. On est arrivé à Belgrade avec une grosse confiance. Quand on gagne comme ça, à la fin, c’est encore meilleur ! Surtout un back-to-back, ce n’est pas donné à tout le monde… On peut en être très fiers.

Justement, tu réalises ce que ça signifie deux titres d’affilée en EuroLeague ?

Ben oui, je crois qu’on est les seuls Français à l’avoir fait avec Rodrigue (Beaubois). On en est vraiment heureux ! Ça montre que le basket français commence à se développer et j’espère que l’on aura de plus en plus de Français dans des grosses équipes européennes.

C’est une histoire assez exceptionnelle : vous êtes tous les deux arrivés dans ce club alors qu’il était dernier d’EuroLeague. Quatre ans plus tard, c’est 100% de finales et deux titres…

Oui, vous imaginez ? Il y a quatre ans, l’Efes était dernier quoi… Trois Final Four, trois finales, deux gagnées, qu’est-ce que l’on veut de mieux ?!

Ce n’était pas la finale du siècle ce soir…

On savait que ça allait être difficile, que ça allait être physique. On a joué plus physique en deuxième mi-temps et c’est là qu’on a pu contrôler les rebonds et débloquer notre jeu. La qualité de jeu n’était peut-être pas incroyable, on a raté des shoots, comme eux. Mais l’intensité était là. C’est dur de rentrer tes tirs quand tu es fatigué !

Vous avez compris la dernière option du Real Madrid de ne pas faire faute ?

Tu sais, il y a -1, trois secondes… Ce qui est bien, c’est qu’on a pu « tipper » le ballon en haut. Au lieu de prendre un vrai rebond, Chris (Singleton) l’a tippé pour pas qu’ils n’aient la dernière possession. Ça se joue un peu sur des détails mais le plus important est qu’on ait gagné.

Vasilije Micic MVP…

(il coupe) Il mérite ! Il porte l’équipe depuis deux – trois ans. Il travaille dur, il est toujours là aux entraînements. Je pense que c’est entièrement mérité et je suis vraiment content pour lui.

Le facteur X a été Tibor Pleiss ce soir…

Il a été incroyable ! Dans les moments chauds, sur ses shoots, sur les rebonds offensifs. Je répète toujours à Tibor qu’il est toujours là au moment qu’il faut. Tant mieux pour nous !

C’est compliqué de prendre du recul à peine 30 minutes après un second titre européen mais est-ce que tu réalises le chemin parcouru depuis quinze ans ?

J’ai travaillé dur pour en arriver là. Tous les étés, je suis en train de bosser pour revenir. À 34 ans, je ne sais pas ce que l’avenir va me réserver, peut-être que c’était mon dernier Final Four… Donc c’est bien d’avoir fait un back-to-back. C’est un vrai accomplissement ! C’est une récompense pour toutes les heures de travail qui sont derrière moi. Je n’ai jamais rien lâché pour revenir, même après ma blessure. Franchement, je suis vraiment content !

Seras-tu encore à l’Anadolu Efes la saison prochaine ?

Je suis encore sous contrat, mais avec une option des deux côtés. On verra !

Il paraît que cela a été une saison lassante pour une grande partie de l’effectif…

Oui, ça a été crispant pour certains joueurs. Le plus important est d’avoir gagné aujourd’hui. Quand il y a un titre au bout, on oublie tout ! On va profiter maintenant. Et après, il faudra déjà penser à aller remporter le championnat de Turquie…

À Belgrade,

 

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