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ITW Allan Dokossi, son vrai-faux départ de Fos et ses ambitions : « Je suis le visage de l’équipe »

Il aurait dû étrenner les couleurs de l'Élan Béarnais à la reprise. Mais il n'en sera rien. Allan Dokossi va finalement attaquer sa 5e saison avec Fos-sur-Mer où il sera un maillon fort de l'équipe.
Crédit photo : Sébastien Grasset

Finalement, il respectera son contrat allant jusqu’au 30 juin 2023 et nul besoin de faire des cartons et de rechercher un appartement. Allan Dokossi (2,03 m, 22 ans) continue sa carrière à Fos-sur-Mer, où il est installé depuis 2018, alors qu’il devait passer un cap en s’engageant avec Pau, auteur d’une très belle saison sportive. Mais les déboires financiers, la menace d’une rétrogradation administrative ont logiquement conduit le Centrafricain à couper son contrat très tôt, comme il nous l’a expliqué lors du Media Day LNB, mardi.

Tu as vécu un début d’été un petit peu spécial, avec ton faux-départ à l’Élan Béarnais. Raconte-nous comment tu as vécu cet épisode ?

À la fin de la saison régulière, mon agent m’a indiqué que Pau avait un fort intérêt pour moi. Que c’était une occasion à ne pas rater, bien que je sois sous contrat jusqu’en juin 2023 avec Fos-sur-Mer. De plus, l’Élan Béarnais a réalisé une superbe saison avec la victoire en Coupe de France contre Strasbourg, une demi-finale des play-offs contre l’AS Monaco, et enfin un ticket décroché pour la Basketball Champions League. Je décide de signer. Quelques temps après, les rumeurs commencent à circuler dans la presse comme quoi Pau n’est pas sûr d’être en Betclic ELITE à la rentrée. À ce moment-là, je décide d’envoyer des messages à mes agents pour comprendre la situation. Ils me disent que c’est un coup de com’, ils ne prenaient pas ça trop au sérieux. Sauf que la rumeur enflait au fil des jours et là j’ai commencé à prendre cette information grande attention. Mes agents ont alors contacté les dirigeants de l’Élan et ont pris conscience que c’était plus sérieux qu’ils ne le pensaient. Avec John Roberson, nous étions deux à avoir signé. Pau a alors indiqué que si je souhaitais me libérer de mon contrat, je pouvais. Fos a suivi le dossier avec beaucoup d’intérêt et souhaitait me rapatrier avec grand plaisir.

C’était une évidence de revenir dans ton club ? Tu ne souhaitais pas faire un bond en avant dans ta carrière ?

C’était évident. Je vais attaquer ma 5e saison à Fos. Je m’y sens bien. Rémy Valin m’avait appelé avant que je signe à Pau pour m’expliquer son projet. À savoir qu’il envisageait de construire l’équipe autour autour de moi et que je devienne un pilier de l’équipe. C’est valorisant. D’autant que je suis l’unique rescapé de la précédente saison. Sans prétention, je suis aujourd’hui le visage de l’équipe.

« Le maintien est d’abord la priorité »

Allan Dokossi sera l’un des leaders de Fos-Provence (photo : Sébastien Grasset)

En parlant de Rémy Valin, il est le nouvel entraîneur de l’équipe après 18 années sous la coupole de Rémi Giuitta. Qu’est ce qui change entre ces deux coachs ?

Déjà là où ils se ressemblent, c’est que ce sont deux coachs axés sur la défense. Quant à l’attaque, en revanche, Rémy Valin est plus porté sur du jeu en première intension, avec beaucoup de courses. Personnellement, j’affectionne le jeu en transition. L’autre principale différence, c’est que mon rôle va changer. Sous Giuitta, j’étais le petit jeune qui devait saisir chaque opportunité, mettre de l’intensité, respecter à la lettre le plan de jeu. Sous Valin, je vais avoir un rôle majeur.

Fos-sur-Mer est dans la capacité de jouer les trouble-fêtes ?

Oui je le pense. Il y a plusieurs jeunes joueurs possédant un fort potentiel. L’équipe est très dense physiquement. Mais le principal objectif est de créer une cohésion avec tous ses talents. Car il n’y a pas beaucoup de joueurs qui connaissent la division, donc on manque d’expérience. Il va falloir un temps d’adaptation. Le maintien est d’abord la priorité.

À Paris,

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