Alors que Nantes a récemment annoncé la prolongation de l’éternel Garry Chathuant (Thibault Desseignet devrait suivre), Mathis Guillou (1,97m, 23 ans) a lui décidé de quitter la Loire-Atlantique. Le natif de Saint-Herblain (métropole nantaise) ayant effectué une grande majorité de son cursus de formation au NBH souhaite à présent connaître une nouvelle expérience pour sortir de sa « zone de confort et avoir un autre projet avec un nouveau coach. »
Capable de jouer sur les postes 3 et 4, Mathis Guillou a réussi à se faire une place dans le groupe professionnel ces deux dernières saisons grâce notamment à ses qualités défensives et son jeu hors ballon. En revanche, il doit encore gagner en régularité sur son tir extérieur pour devenir, à termes, un solide joueur de Pro B. Entretien.
Mathis, vous sortez de deux premières saisons professionnelles avec votre club formateur, le Nantes Basket Hermine. Mais vous ne porterez plus les couleurs du NBH l’année prochaine, pourquoi ?
Le projet du club ne m’a pas convaincu. J’ai donc décidé de regarder ce que je pourrai trouver ailleurs. Nous avons donc tourné la page d’un commun accord. J’ai aussi fait le choix de partir car je souhaite sortir de ma zone de confort et avoir un autre projet avec un nouveau coach. Pour l’instant, je n’ai connu que Nantes et un nouveau défi va me permettre de continuer de grandir et de progresser. Au niveau scolaire, j’ai pu valider cette année mon master en gestion de patrimoine.
Avec 11 minutes de temps de jeu (pour 3,4 d’évaluation), comment jugez-vous votre saison ?
Mon temps de jeu reste réduit mais je pense avoir franchi un cap cette saison. Car j’ai su être productif sur le peu de minutes que j’ai eues. Et ce n’est toujours simple. Je cherche maintenant plus de responsabilités pour franchir un nouveau cap. Que ce soit en NM1 ou en Pro B, je veux avoir l’opportunité de pouvoir m’exprimer et continuer à me développer.
Que retiendrez-vous de vos années au NBH ?
Je ne vais retenir que le positif. Ces années m’ont forgé un caractère et j’ai pu acquérir beaucoup d’expérience alors que je n’ai que 23 ans. J’ai bénéficié d’une bonne formation avec les différents coachs que j’ai eus. Bien évidemment, je suis reconnaissant envers Jean-Baptiste (Lecrosnier) qui m’a lancé en Pro B et avec qui j’ai développé une relation qui va au-delà du basket.
Je suis très fier d’avoir fait partie de l’équipe qui a gagné le premier titre de l’histoire du club. On avait une bonne cohésion et j’ai passé de bons moments avec mes coéquipiers.
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