Logo Bebasket
Recherche
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Betclic Élite
  • Pro b
  • National
  • Coupes d'Europe
  • Équipe de France
  • Jeunes
  • Féminines
  • Interviews
  • Hooper
  • Joueurs

Deuxième Mondial consécutif sans titre pour Team USA : « On n’est plus en 1992 ! »

Vaincus pour la cinquième fois en compétition officielle depuis 2019, les États-Unis ne seront pas champions du monde pour la deuxième fois d'affilée. En conférence de presse, le sélectionneur Steve Kerr a souligné l'émergence du basket international et a expliqué le manque de continuité permanent chez Team USA.
Deuxième Mondial consécutif sans titre pour Team USA : « On n’est plus en 1992 ! »
Crédit photo : FIBA

Est-ce vraiment un exploit ? Est-ce vraiment encore une surprise ? Invaincus sur la scène internationale entre 2008 et 2019, les États-Unis ont été vaincus en match officiel pour la cinquième fois en quatre ans : deux fois lors de la Coupe du Monde 2019 (France et Serbie), une fois lors des Jeux Olympiques 2021 (France) et deux fois lors de cette Coupe du Monde 2023. Certes sacré champion olympique en 2021 grâce au seul talent de Kevin Durant en finale, Team USA ne sera pas champion du monde pour la deuxième fois d’affilée. La preuve que les Américains, autrefois si dominateurs, n’ont plus de marge sur le reste de la planète et ne peuvent plus se permettre d’envoyer des Bobby Portis Jr. ou des Hosh Hart en espérant mater le reste du monde.

« Irréaliste de demander aux mêmes joueurs de jouer été après été »

« Notre défaite montre à quel point le basket s’est mondialisé depuis 30 ans », indique le sélectionneur Steve Kerr, qui devra se contenter, au mieux, du bronze pour sa première campagne internationale dans le rôle de sélectionneur. « Ces matchs-là sont difficiles. Nous ne sommes plus en 1992. Partout dans le monde, les joueurs sont meilleurs. Les équipes sont meilleures.  Ce n’est pas facile de gagner une Coupe du Monde ou des Jeux Olympiques. »

La détresse de Jaren Jackson Jr (photo : FIBA)

Pour autant, comme lors de leur septième place en 2019, cette désillusion ne devrait pas remettre en cause le modèle américain, où seuls les JO font office de compétition étalon. La Coupe du Monde reste négligée, souvent l’apanage d’une équipe rajeunie, d’une équipe C. Ainsi, aucun membre du Top 20 des plus hauts salaires états-uniens de NBA n’a fait le déplacement jusqu’aux Philippines, le premier étant Brandon Ingram, 23e du dit classement. Des douze champions olympiques de Tokyo, il n’y en avait plus aucun à Manille. Un renouvellement permanent qui a toujours été le mode de fonctionnement de Team USA mais qui la dessert de plus en plus, surtout face à des sélections qui ont l’habitude de se construire sur la durée, comme… l’Allemagne.

« Cette équipe aurait mérité de gagner le titre »

« Je ne sais pas comment on pourrait avoir cette continuité », admet Steve Kerr. « C’est irréaliste de demander aux mêmes 10 joueurs de jouer été après été. La tradition avec USA Basketball est de toujours donner le relais au prochain coaching staff, au prochain groupe de joueurs. C’est un fonctionnement différent des autres pays. Nous avons du talent, beaucoup de bons joueurs, qui tous, comme les coachs, méritent d’avoir l’honneur de porter un jour le maillot national. En l’occurrence, cette Coupe du Monde a été une expérience incroyable pour tous les joueurs, tant dans le fait de représenter leur pays que dans l’évolution de leur carrière. Je ne pourrais pas plus être fier de mes joueurs, de leur engagement, de leur approche des cinq dernières semaines. Cette équipe aurait mérité de gagner le titre, on n’a juste pas su le faire. Mais cela ne va pas m’empêcher de dire que ce groupe était incroyable. »

Quand Andy Obst abat Team USA

En conférence de presse, Steve Kerr a reconnu la supériorité de la Mannschaft, victorieuse 113-111. « Bravo à l’Allemagne, ils ont signé un match fantastique, ils ont mieux joué que nous et ils méritent de gagner. Dès que l’on a fait une série, ils ont trouvé une solution : un gros shoot, un rebond offensif, une grosse action. Ils ont fait ce qu’ils avaient à faire. Mes joueurs ont été courageux, se sont battus, se sont donnés une chance de gagner mais on n’a pas su finir. Notre défense a été le facteur principal de la défaite. Nous n’avons jamais été capables de les stopper. Il faut donner énormément de mérite à Dennis Schröder : il a été très dur à défendre, il est rapide, pénètre sans arrêt et est toujours en train de mettre la défense adverse en danger. On a fait des erreurs dès le début : par exemple, je me souviens du premier rebond offensif : on ne fait pas les efforts alors que c’est à ce moment qu’il faut donner le ton et Obst met un trois points. Il a été la clef du match. On l’avait ciblé dès le départ, on ne l’a pas contrôlé et il nous a fait mal. »

À Manille,

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion