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Un regain de forme pour les Français de NBA en 2022-2023 ?

La saison 2022-2023 débute ce mardi soir (mercredi matin heure française) avec Philadelphie - Boston et Golden State - LA Lakers. Que faut-il attendre des joueurs français pour ce nouvel exercice ?
Un regain de forme pour les Français de NBA en 2022-2023 ?

Il y a 10 ans, le basketball français vivait ses heures de gloire en NBA. Le contingent comptait deux All-Stars, Tony Parker et Joakim Noah, on imaginait Nicolas Batum les rejoindre, plusieurs joueurs étaient encore reconnus (Boris Diaw, Ronny Turiaf, Mickaël Piétrus), des rookies se faisaient vite une place, à l’image d’Evan Fournier. Mais derrière la génération 92 d’Evan Fournier, le basket français a connu une petite traversée du désert en compétitions jeunes et celle-ci se ressent dans le contingent français présent en NBA aujourd’hui. De plus, alors que la génération 98 a retrouvé la voie du succès, la nouvelle génération ne parvient pas à s’installer dans la grande ligue nord-américaine. Si bien qu’on ne sait plus vraiment combien de joueurs français sont réellement des joueurs NBA à l’aube du début de saison 2022-2023 : sept avec les rookies, huit avec Joel Embiid ? Quid des « two-way contracts » ou joueurs dans l’attente d’un contrat ? En ce jour de lancement de la saison, on vous propose un tour d’horizon des situations tricolores.

Les plus attendus

  • Rudy Gobert (2,15 m, 30 ans), pivot des Minnesota Timberwolves

Utah n’ayant pas réussi à casser son plafond de verre, la direction a décidé de repartir d’une feuille blanche. Le Jazz s’est ainsi séparée de ses stars Rudy Gobert et Donovan Mitchell. C’est un nouveau départ pour le pivot picard qui arrive dans une équipe en pleine ascension, avec des stars de demain mais aussi déjà d’aujourd’hui : Anthony Edwards, Karl-Anthony Towns et, moindrement, D’Angelo Russell. A leurs côtés, RG devra se faire une place à la hauteur de son contrat de superstar, dans son profil de défenseur de haut-vol.

  • Evan Fournier (2,01 m, 29 ans), arrière des New York Knicks

Quand on parle des Knicks, on est très souvent pessimiste. L’intersaison new-yorkaise n’inspire pas l’enthousiasme avec la simple arrivée, à grands frais, de Jalen Brunson. L’équilibre collectif sera important pour Evan Fournier, cantonné dans un rôle de shooteur pour sa première saison à New York, alors que ses qualités de créateur lui avait permis d’être un fort attaquant du côté d’Orlando mais aussi en équipe de France (cinq idéal de la Coupe du Monde 2019). En cette saison 2022-2023, on espère retrouver l’arrière polyvalent qui a fait de lui un attaquant renommé.

  • Nicolas Batum (2,03 m, 33 ans), ailier-fort des Los Angeles Clippers

C’est déjà la 15e saison de Batman en NBA. Dans un rôle de vétéran, en parfait glue-guy, le Normand aspire à une chose : gagner. Pour cela, il faudra que les stars des Clippers, Paul George et surtout Kawhi Leonard, restent en forme tout au long de la saison. A leurs côtés, Nicolas Batum s’assurera de faire le sale boulot : défendre fort, prendre des rebonds, fluidifier le jeu offensif et mettre des tirs ouverts. Sans oublier d’apporter de la sérénité dans le vestiaire et prendre les jeunes sous son aile, à commencer par son compatriote Moussa Diabaté.

On espère leur progression

  • Killian Hayes (1,95 m, 21 ans), meneur des Détroit Pistons

Septième choix de la Draft 2020, Killian Hayes a connu deux premières saisons mitigées en NBA. Responsabilisé mais rarement efficace, le Franco-Américain a cependant vu sa franchise drafter des stars potentielles sur son poste. Toutefois, évoluer aux côtés de Jaden Ivey et Cade Cunningham reste possible pour le Choletais qui a réalisé de belles sorties en présaison. A confirmer.

  • Frank Ntilikina (1,96 m, 24 ans), arrière des New York Knicks

Joueur très attendu lors de ses premières saisons à New York, Frank Ntilikina est devenu avec le temps un joueur de devoir, efficace sur des missions défensives, et sans grandes responsabilités offensives, hormis celles de faire des extra-passes et marquer des tirs ouverts. A Dallas, aux côtés de Luka Doncic qui joue tous les ballons, il a en tout cas su se rendre très utile dans la rotation ou même le cinq majeur.

Les petits nouveaux

  • Ousmane Dieng (2,09 m, 19 ans), ailier du Thunder d’Oklahoma City

Dans une franchise d’Oklahoma City en reconstruction pour la troisième saison de suite, Ousmane Dieng va sans doute bénéficier de temps de jeu pour se développer. En présaison, le rookie qui a un sacré potentiel a déjà montré qu’il pouvait s’exprimer des deux côtés du terrain. De quoi apporter un vent de fraîcheur au contingent français de NBA ?

  • Moussa Diabaté (2,08 m, 20 ans), pivot des Los Angeles Clippers

Appelez le « Monsieur Intensité ». Moussa Diabaté s’est toujours distingué par l’énergie déployée sur le terrain. Parti jeune aux États-Unis après des expériences contrastées en Île-de-France, cet intérieur à l’aise proche du cercle a su se développer sur place, techniquement et physiquement. Gros rebondeur, il peut changer le rythme du match en sortie de banc comme pouvait le faire Ronny Turiaf par le passé. Lui aussi a fait part de ses qualités en matches de présaison.

Ils veulent se faire une place

  • Théo Maledon (1,91 m, 21 ans), meneur/arrière des Charlotte Hornets

Envoyé à Houston tardivement par OKC qui n’en attendait plus grand chose, le Normand n’a pas été conservé par les Rockets. Il a finalement retrouvé un « two-way contract » à Charlotte. Reste à savoir s’il sera baladé entre la NBA et la G-League, comme lors de ses deux premières saisons outre-Atlantique.

  • Olivier Sarr (2,10 m, 23 ans), pivot des Portland TrailBlazers

Après son cursus NCAA, Olivier Sarr a réalisé quelques passages remarqués en NBA avec OKC. A tel point que Portland l’a embauché en « two-way contract ». Reste à savoir si ce pivot capable de s’écarter sera intégré à la rotation des Blazers, alors que le secteur intérieur orégonais paraît limité.

  • Killian Tillie (2,08 m, 24 ans), ailier-fort sans club

S’il possédait un salaire garanti, grâce à un contrat signé en cours de saison dernière, Killian Tillie n’a pas été conservé par Memphis pour l’exercice à venir. Cet ailier-fort shooteur espère décrocher un nouveau contrat outre-Atlantique.

  • Timothé Luwawu-Cabarrot (1,98 m, 27 ans), ailier sans club

Depuis le début de sa carrière NBA, en 2016, Timothé Luwawu-Cabarrot a su se faire une place dans les équipes où il est passé mais n’est pas parvenu à s’imposer sur la durée. Après une saison discrète à Atlanta, il n’a pas été prolongé et a signé à Phoenix. Son expérience et son profil de « 3 and D » (joueur capable de défendre et marquer à 3-points) devrait lui permettre de renforcer une équipe en cours d’exercice.

  • Adam Mokoka (1,93 m, 24 ans), arrière lié au Thunder d’Oklahoma City (G-League)

De retour en France, à Nanterre, la saison passée, Adam Mokoka retente sa chance en NBA. Entre 2019 et 2021, il n’était pas parvenu à faire son trou aux Chicago Bulls. Y parviendra-t-il au Thunder d’OKC ?

  • Joël Ayayi (1,90 m, 22 ans), arrière lié au Magic d’Orlando (G-League)

A sa sortie de NCAA, Joël Ayayi n’a pas été drafté mais a été signé par les Lakers puis les Wizards. Désormais, il fait partie de la grande famille du Magic. Toutefois, la franchise floridienne le prévoit surtout dans son équipe de G-League. De quoi continuer à jouer, en espérant taper dans l’œil du manager général d’Orlando et d’avoir une opportunité en NBA sur un contrat de 10 jours. Et plus encore par la suite.

Le joueur bonus

  • Joël Embiid (2,13 m, 28 ans), pivot des Sixers de Philadelphie

Il faut s’y habituer, Joël Embiid est Français (ainsi que Camerounais et Étasunien). Evidemment, pour celui qui était tout proche du titre de MVP en 2021-2022, l’enjeu est simple : être champion NBA et pourquoi pas MVP de la saison régulière. S’il finit la saison en bonne santé, pourquoi pas l’imaginer jouer les prolongations à la Coupe du Monde 2023. Mais avec quelle sélection ?

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