Malgré six rencontres proposées et diffusées en clair sur ce mois de novembre, au bon vouloir des clubs concernés, la Jeep ELITE a été largement arrêtée depuis fin octobre (6e journée). Ce mardi 24 novembre, le Comité Directeur de la Ligue Nationale de Basket va se réunir en fin de matinée pour décider de reprendre ou non la saison en décembre.
Une reprise qui va se faire à huis clos, si elle a lieu. Ce qui pousse certains clubs à se prononcer contre. Ce qui est le cas pour Cholet Basket, qui via son président Jérôme Mérignac, annonce ne pas vouloir organiser de matchs à la maison. Dans les colonnes du Courrier de l’Ouest, le président maugeois explique sa position, évoquant notamment la notion de respect envers les acteurs extérieurs. Et les aides financières annoncées par l’Etat n’y changeront rien car pour lui ce n’est pas l’essentiel.
« L’exonération de certaines charges patronales, ou quelques compensations liées aux pertes de billetterie sont évidemment de bonnes choses, mais ce n’est pas qu’une histoire de trésorerie. Jouer à huis clos, c’est rompre le contrat de confiance avec nos partenaires, je le répète. […] Cela nous empêche de respecter nos engagements vis-à-vis de nos partenaires, de nos abonnés et de nos supporters. »
Pour Jérôme Mérignac, rien ne presse, le championnat peut s’arrêter et reprendre en janvier avec du public.
« Il n’y a pas d’urgence à rejouer. On aurait encore le temps, en reprenant en janvier, de rattraper le retard […] Je reste persuadé que le plus simple serait de maintenir le stand-by jusqu’à la fin décembre, pour ensuite plus facilement rouvrir les vannes. »
CB cherche d’ailleurs à repousser la venue de l’AEK Athènes en BCL, prévue le 15 décembre mais qu’il espère en janvier avec du public. Mais dur de savoir si l’instance européenne acceptera de Cholet.
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