L’équipe de France féminine de 3×3 sort le Japon et atteint les demi-finales
Plus qu’une victoire pour assurer la première médaille olympique de l’histoire du basket français. Malgré quelques frayeurs en fin de match, l’équipe de France féminine de 3×3 a dominé le Japon (16-14), pays-hôte, ce mardi 27 juillet, lors des quarts de finale du tournoi olympique. Au prochain tour, les joueuses de Karim Souchu et Richard Billant seront opposées mercredi 28 juillet à la redoutable sélection américaine (10h), qualifiée directement pour les demi-finales malgré sa défaite de ce mardi contre… le Japon.
Les Bleues viennent à bout du Japon dans ce quart des @jeuxolympiques et filent en demi-finale face aux @usab3x3 !
RDV demain pour la fin des Jeux #3×3 !#Tokyo2020 #Basketball pic.twitter.com/hy09UXFEiK— 3×3 FFBB (@3x3Ffbb) July 27, 2021
Les coéquipières de Migna Touré sont passées tout près de disputer une prolongation. Alors que la France menait d’un point (15-14), la jeune Japonaise Stephanie Mawuli, bousculée sous le panier, a loupé le tir de l’égalisation à quelques secondes du terme. Un raté, suivi d’un rebond de Laëtitia Guapo, puis d’un lancer-franc de Marie-Eve Paget (16-14).
Une finale olympique en jeu contre Team USA
Métamorphosées depuis deux matchs, les Bleues se sont appuyées sur une défense hermétique pour contrer la vitesse des Japonaises. Une défense très physique, souvent sanctionnée par les arbitres (6 fautes au bout de cinq minutes), qui demeure le principe de base d’une sélection qui avait omis de l’appliquer lors des quatre premiers matchs. Quatre points. Ce sont les miettes laissées par les Bleues aux Japonaises lors des cinq premières minutes (8-4). Abyssal fut l’écart creusé après six minutes (12-5). Touchées dans leur orgueil, les Japonaises ont infligé un 4 à 0 à l’équipe de France (12-9). Les visages grimaçants et les souffle court traduisaient la fatigue accumulée depuis le début du tournoi olympique. Ce fut alors le moment pour Migna Touré de montrer qu’elle figurait parmi les meilleurs joueuses du monde, en convertissant deux tirs de haut niveau (15-10). Puisque ce match accréditait la thèse des cycles, le Japon repassait un 4 à 0 aux Françaises, grâce à la domination physique de Stéphanie Mawuli. Avant que le match ne bascule dans l’irrationnel. Les quelques cris perçants des joueuses françaises avaient valeur de soulagement. Les angoisses ont été chassées.
Libérées et délivrées, les doubles championnes d’Europe s’avancent l’esprit léger face aux Etats-Unis, exclusivement composés de joueuses WNBA. Lors du premier match, elles avaient souffert face à la taille de Stéphanie Dolson (1,95 m) et s’étaient inclinées 10-17 sous les yeux du président Emmanuel Macron, qui leur avait prédit une revanche en finale. Elle viendra un peu plus tôt que prévu, mais l’enjeu sera déjà tout aussi immense : une médaille olympique.
La joie des Bleues après leur qualification
(photo : Jean-Pierre Siutat)
Commentaires