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Éric Girard « exceptionnellement déçu » par Nadir Hifi

Betclic ÉLITE - Si la saison 2022/23 restera une franche réussite, le départ en catimini de Nadir Hifi reste une tâche indélébile pour l'entraîneur nordiste Éric Girard.
Éric Girard « exceptionnellement déçu » par Nadir Hifi
Crédit photo : Pauline Ledez

L’histoire d’amour entre l’ESSM Le Portel et Nadir Hifi s’est mal terminée. Pourtant, en un an et demi, l’aventure avait tout du gagnant-gagnant : d’un côté, un club qui capitalise sur l’un des plus gros talents français ; de l’autre, un joueur qui n’aurait pas joué autant ailleurs et qui a progressé de manière exponentielle. Mais en fin de saison, alors qu’Éric Girard ne cessait de clamer que le Franco-Algérien avait un contrat jusqu’en 2024, le nouveau Parisien est parti au bras de fer, séchant plusieurs entraînements pour finalement être suspendu pour le dernier match de l’année. De quoi laisser un goût amer à Éric Girard, le technicien qui lui a tendu la main, interrogé par La Voix du Nord.

« Je vais peut-être en décevoir mais je n’ai pas envie de m’étendre. Le club et le staff ont fait énormément pour lui, je n’ai pas eu un message de sa part entre son dernier match contre Cholet et aujourd’hui (interview réalisée le 8 juin, ndlr). Il ne faut pas mélanger business et sportif. Le business, c’est pour l’agent et le président. Je suis exceptionnellement déçu. »

Alors que Le Portel est le club de Betclic ÉLITE le plus avancé dans son recrutement, avec une seule pièce restante à trouver, l’ESSM a surtout fait son marché en Pro B, allant chercher des jeunes Français à fort potentiel comme Digue Diawara, Ivan Février ou Bastien Vautier. Une attractivité qui résulte notamment de l’explosion de Nadir Hifi, passé devant des Américains dans la hiérarchie grâce à ses performances sportives.

« Les agents savent qu’ici, il y a un vrai savoir-faire et même si on nous prédit la descente chaque année à cause de notre budget, il y a une certaine marge chaque année. Donc ils se disent qu’ils n’envoient pas leur joueur dans une équipe qui ne gagnera pas. Il y a aussi la réputation. Un Ivan Février a pris conseil auprès de Charles-Henri Bronchard et Georgi Joseph, deux de ses mentors. Ils lui ont dit : « signe là-bas, tu vas en baver mais tu vas progresser et ce sera un tremplin dans ta carrière ». Le bouche-à-oreille commence à faire effet et les joueurs comprennent que pour arriver au haut niveau, il faut travailler. Ici, il n’y a pas de concessions mais quand on le mérite, je ne donne pas le temps de jeu, ce sont eux qui le gagnent par leur investissement. »

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