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Huitième finale d’affilée pour Paul Lacombe !

Face à la Roca Team, Paul Lacombe va entamer ce mercredi sa huitième finale consécutive en Betclic ÉLITE. Une incroyable série entretenue depuis 2014 sous les couleurs de Strasbourg, Monaco et Lyon-Villeurbanne. Petit flash-back sur les différentes finales de l'international français.
Huitième finale d’affilée pour Paul Lacombe !
Crédit photo : Infinity Nine Media / Alexia Leduc

Paul Lacombe en sourit lui-même. « Dommage qu’il y ait eu le Covid, on y allait je pense », s’est-il remémoré mardi en conférence de presse, à l’évocation de cette équipe monégasque, stoppée par le confinement à la première place du championnat. Et pour cause, n’y avait bien qu’une pandémie mondiale qui pouvait mettre en pause, plutôt qu’interrompre, l’incroyable série du Vénissian : ce mercredi soir, face à la Roca Team, il disputera ainsi sa huitième finale d’affilée de Betclic ÉLITE ! « Huit, c’est pas mal hein, j’ai eu du flair, je pense avoir choisi les bonnes équipes à chaque fois », rigole-t-il.

À la manière de ce que disait Julien Monclar sur son frère Benjamin la semaine dernière, ce n’est pas réellement un hasard si Paul Lacombe a fait du grand rendez-vous du championnat sa routine de la mi-juin, s’il a toujours fait partie de clubs qui gagnent. Formidable joueur d’équipe par excellence, il a commencé par prendre son envol à Strasbourg en 2013 alors qu’il n’était qu’un discret combo-guard en post-formation à l’ASVEL, énergique mais beaucoup trop désordonné pour y gagner du temps de jeu (1,7 point en 10 minutes). Si la SIG s’était ratée sur la dernière marche contre la surprise Nanterre, les Alsaciens n’étaient pas forcément attendus aussi haut. Mais le joueur et l’équipe bas-rhinoise ont grandi ensemble, s’invitant lors des quatre finales suivantes.

Jamais sacré lors d’une série…

Ensuite, Paul Lacombe a effectué un choix contesté à l’époque : quitter la grosse machine strasbourgeoise pour un club en pleine expansion, l’AS Monaco, qui n’avait encore jamais dépassé le stade des demi-finales. Or, depuis cette date, en 2017, la SIG n’a plus jamais disputé la finale du championnat. De son côté, la Roca Team l’a atteint à deux reprises sous l’ère Lacombe, échouant à deux reprises en cinq manches, voyant notamment sa dernière tentative tourner autour du cercle puis ressortir lors d’un épilogue homérique face au Mans en 2018 (74-76).

Retourné à l’ASVEL en 2020, Paul Lacombe a enfin pu se défaire de cette image de loser magnifique, lui qui avait pris l’habitude de briller de milles feux lors des Matchs 5 (15 points à 6/11, 5 rebonds et 6 passes décisives en 2017, 21 points à 9/13, 6 rebonds et 4 passes décisives en 2018). Après six défaites d’affilée, il fut l’un des détonateurs villeurbannais pour abattre la JDA Dijon et s’offrir son deuxième titre de champion de France (après 2009), le premier dans un rôle majeur. Bis repetita cette année, et cette fois au cours d’une vraie série, ce qui manque encore à son invraisemblable vécu en finale ?

« Chaque finale que j’ai pu jouer, j’ai eu quasiment un rôle différent. Même cette année, je n’ai pas le même rôle que la saison dernière. Chaque finale a son histoire, chaque équipe aussi. C’est ça l’avantage, c’est aussi pour cela que je pense que j’en suis à autant de finales d’affilée : j’ai toujours su m’adapter, je suis une sorte de couteau suisse où je peux m’adapter à plein d’équipes. Je n’ai pas le même rôle que je pouvais avoir à Monaco ou à Strasbourg. C’est un peu différent mais sur la préparation, je suis assez rôdé maintenant, je sais à peu près comment je dois me préparer pour être le plus performant possible. »

Alors bien sûr, avec un taux de réussite de 1/7 sur cette impressionnante série, Paul Lacombe a perdu de multiples occasions de se forger un palmarès en or massif. Mais atteindre la grande scène avec une telle régularité chaque année ne peut que forcer le respect, dire quel type de joueur le champion d’Europe juniors 2010 est réellement. Compagnon de route lors de ses deux finales avec l’AS Monaco, Georgi Joseph a trouvé la bonne formule. Il y a des mecs qui ne font pas une finale de toute leur carrière. Et puis il y a Monsieur Paul Lacombe. Respect. »

Les sept précédentes finales de Paul Lacombe :

  • Strasbourg 2014 : 3 points à 36%, 1,7 rebond et 1 passe décisive pour 2,3 d’évaluation en 13 minutes (défaite 0-3 contre Limoges)
  • Strasbourg 2015 : 2,5 points à 42%, 0,8 rebond et 1 passe décisive pour 2 d’évaluation en 12 minutes (défaite 1-3 contre Limoges)
  • Strasbourg 2016 : 2,4 points à 16%, 1,8 rebond et 1,4 passe décisive pour 2,6 d’évaluation en 14 minutes (défaite 2-3 contre l’ASVEL)
  • Strasbourg 2017 : 6,8 points à 40%, 4,8 rebonds et 4,8 passes décisives pour 10,4 d’évaluation en 25 minutes (défaite 2-3 contre Chalon)
  • Monaco 2018 : 10,8 points à 52%, 3,8 rebonds et 2,6 passes décisives pour 11,6 d’évaluation en 19 minutes (défaite 2-3 contre Le Mans)
  • Monaco 2019 : 8,8 points à 41%, 4,4 rebonds et 1,4 passe décisive pour 9,8 d’évaluation en 24 minutes (défaite 2-3 contre l’ASVEL)
  • ASVEL 2021 : 16 points à 6/9, 5 rebonds et 8 passes décisives pour 21 d’évaluation en 23 minutes (victoire 87-74 contre Dijon)

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