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La belle réussite de Marseille : les jeunes pousses du 3×3 Français dans le grand monde

3x3 - Si les professionnels de Paris ont pris la porte du Master de Marseille dès le premier tour, la surprise est venue du quatuor marseillais, équipe de France Espoirs officieuse du 3x3, qui a battu Varsovie afin de composter son billet pour les quarts de finale. Gros plan sur la nouvelle génération tricolore du 3x3.
La belle réussite de Marseille : les jeunes pousses du 3×3 Français dans le grand monde
Crédit photo : Armand Lenoir - 3x3 FFBB

En novembre dernier, ces quatre-là ont traversé le monde, partant au Brésil pour aller disputer le Challenger de Capivari de Baixo. Ils s’appelaient alors Rouen, parce qu’il y avait deux Rouennais dans l’équipe (dont Mathéo Cauwet, actuellement présent ce week-end à Marseille), parce que le sélectionneur Sylvain Maurice, Normand d’origine, a également joué au SPO. « Puis là-bas, tout le monde leur a dit : « Mais Rouen, c’est où, c’est quel pays ? », raconte le coach. De là est née l’idée d’une nouvelle appellation : Marseille. « J’ai pensé : « est-ce que ça ne serait pas la classe de se faire un jour une bonne finale Paris – Marseille ? » De plus, Marseille, ça parle partout à l’étranger. » Avec, en outre, une touche locale conservée puisque Maxime Galin, originaire du quartier Saint-Pierre est dans l’équipe, de même que le néo-manceau Lois Grasshoff, champion du monde U18 en titre, dans la catégorie inférieure.

La satisfaction de la FFBB

Maxime Galin et Léopold Delaunay, deux des fers de lance de la nouvelle génération du 3×3 Français (photo : Christophe Canet)

La finale Paris – Marseille attendra encore un peu mais puisque le hasard fait bien les choses, le calendrier a offert à ce quatuor le cadre du Palais des Sports de… Marseille comme premier grand rendez-vous : un Master du World Tour, soit le niveau de tournoi le plus relevé du circuit international, à domicile. « Jouer à Marseille avec le nom Marseille sur le maillot, alors qu’il n’y a pas beaucoup de basket ici, on va représenter jusqu’au bout », sourit le local Maxime Galin. Les jeunes tricolores ont transmis au public phocéen sa plus belle émotion de vendredi, avec le sacre des Bleues, lors du deuxième match de poule face à Varsovie, arrachant sur un panier décisif à 20-20 leur qualification pour les quarts de finale. Trop courts contre Vienne, la deuxième équipe mondiale, où « ils ont tenu 6 minutes et 40 secondes avant d’exploser face à la densité physique et la connaissance du jeu de spécialistes qui jouent ensemble depuis quatre ans » dixit Sylvain Maurice, les Marseillais ont livré un combat homérique face aux Polonais. « C’était dur mais on s’est battu jusqu’au bout et ça a payé », résumait sobrement Maxime Galin, une fois l’adrénaline du lay-up de Lorenzo Thirouard-Samson (21-20) redescendue.

Marseille enflamme son Master, Paris ne sort pas des poules

Une très belle réussite compte-tenu du rapport de forces : on parle là d’une équipe de France Espoirs, avec deux joueurs encore inexpérimentés sur la scène professionnelle (Mathéo Cauwet et Maxime Galin), qui tient tête à des vrais pros expérimentés, comme Przemyslaw Zamojski, décuple champion de Pologne, sept campagnes d’EuroLeague et trois EuroBasket à son actif. « C’est génial, je suis très content pour eux », savoure le directeur technique national, Alain Contensoux. « Ils ont fait un très gros match, ils se sont battus comme des lions. Ce sont des jeunes qui marchent bien. Ils ont eu de très gros résultats l’année dernière, il y a une bonne continuité et c’est très bien, cela va créer une émulation avec les autres. » 

« Travailler sur le long-terme car il y a un vrai potentiel »

Du haut de ses 19 ans, le Rouennais Mathéo Cauwet est le plus jeune de la bande (photo : Christophe Canet)

Après des tours de chauffe lors des tournois Challenger de Clermont-Ferrand et Orléans, Marseille a empoché la première victoire tricolore de l’année sur un Master du World Tour. « Oui, c’est une très belle performance », acquiesce Sylvain Maurice. « Mais vous savez, je suis assez cartésien : j’aime bien l’entraînement, que l’on se prépare, que l’on se corrige. L’an dernier, on avait gagné nos billets sur le circuit pro grâce à notre titre mondial en Nations League mais on avait travaillé tout l’été. Or, là, on se retrouve, on fait des matchs mais on n’est pas prêts (il le répète). On a fait un peu de 3 contre 0, un peu de shoot et on joue contre les meilleures équipes du monde avec nos jeunes de 21 ans. Je suis un peu frustré en tant qu’entraînement de ne pas avoir pu préparer mieux mon équipe. Sauf qu’ils ont du talent. » Beaucoup de talent, même, avec l’adresse de Mathéo Cauwet, les qualités offensives de Lorenzo Thirouard-Samson, la créativité de Léopold Delaunay et l’impact physique de Maxime Galin. « On ne fait pas du one-shot avec eux », poursuit l’ancien adjoint du Limoges CSP. « On veut garder cette équipe et travailler sur le long-terme avec eux car il y a un vrai potentiel. » Devant 2 000 supporters espérés ce samedi, tout acquis à leur cause, ils auront l’occasion de le prouver en quart de finale contre la troisième équipe mondiale, Amsterdam, avant de s’envoler pour le Master de Macau le week-end prochain.

L’excellente opération des Bleues, souveraines à Marseille

Le programme des quarts de finale :

  • Jeddah – Haarlem à 18h45
  • Amsterdam – Marseille à 19h10
  • Vienne – Plunge à 19h45
  • Anvers – Huishan à 20h10

À Marseille,

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