Insubmersible, la Slovénie finit la phase de poule de poules avec un bilan flatteur de trois victoires en trois matchs. Dimanche, à Tokyo, l’équipe de Luka Doncic (12 points à 2/7 de réussite aux tirs, 14 rebonds et 9 passes décisives) a réalisé une magnifique performance contre le champion du monde en titre (95-87), l’Espagne, lors du dernier match du groupe C. Les quarts de finale seront dévoilés à 13h.
Slovenia win a thriller!
Luka Doncic just one assist shy of a triple double, but nor he or 3-0 Slovenia will care as they march into the Olympic quarter-finals!#Tokyo2020 #Basketball pic.twitter.com/CXBt1xEkgS
— FIBA #Tokyo2020 (@FIBA) August 1, 2021
Rares sont les matchs qui ont recelé autant de moments marquants depuis le début du tournoi olympique de basket. Très attendue, cette opposition entre les deux derniers champions d’Europe a accouché d’une magnifique oeuvre. Deux structures de jeu parfaitement implantées, deux visions d’un basket offensif où les individualités ne servent que les intérêts collectifs. En témoignent les 49 passes décisives (25 à 24) délivrées. Et In fine, les Slovènes ont fait preuve de plus de réalisme dans les ultimes minutes.
A l’image du début de la compétition, il aurait été logique d’assister à un money-time dans lequel Luka Doncic serait éblouissant. Mais c’est finalement l’un de ses supplétifs, Mike Tobey (16 points à 7/12 de réussite aux tirs et 14 rebonds en 33 minutes), qui s’est montré décisif à 1 minute 39 du terme. Sur une passe de Klemen Prépelic, le grand intérieur de Valence s’est élevé plus haut que la défense de la Roja pour déposer le ballon dans le cercle (88-85). Le lay-up de Ricky Rubio (88-87) quelques secondes plus tard est la seule éclaircie espagnole dans les derniers instants du match. S’en sont suivis deux tirs à 3-points ratés par le meilleur joueur de la coupe du monde 2019, abandonné par son shoot (18 points à 30%, 7/23 aux tirs, dont 1/8 à 3-points). Là réside certainement une des limites de la Roja. Une sélection composée de plusieurs joueurs capables de faire la différence, mais dont la hiérarchie dans le money-time n’est pas toujours clairement tranchée.
Restent que Prepelic et Zoran Dragic ont su convertir leurs lancers-francs dans les 15 dernières secondes. Le symbole d’une équipe en confiance, et loin de dépendre uniquement de l’incroyable talent qu’est Luka Doncic. Pénalisé par les fautes (3 dans le premier quart-temps), le MVP 2018 de l’EuroLeague a su intelligemment se mettre au profit du collectif. Nul doute qu’il aura un rôle capital à jouer lors du quart de finale.
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