Frustré par sa prestation lors de la défaite de son équipe, Nancy, au Cholet Mondial Basketball (vaincu d’un point contre Valence après prolongation), Macéo Allinei (1,80 m, 16 ans) est sitôt réconforté par son père, Olivier (ancien joueur de Cholet Basket lors de « l’époque Rigaudeau » entre 1989 et 1994). « Même s’il y a du négatif, il va le transformer pour que ce soit du positif » nous a confié l’ailier du SLUC au moment de conclure l’interview.
Bercé par le basketball dès la naissance
« Papa a été un joueur international (29 sélections entre 1991 et 1994). Depuis tout petit, je suis dans le monde du basket. J’allais le voir jouer et j’ai aussi vu des cassettes de ses matchs. Ça m’a donné envie de jouer. » Ses parents ont bien essayé de lui faire faire d’autres sports comme le tennis mais le natif d’Angers s’est très vite pris de passion pour la balle orange. Après tout, le basketball est une affaire de famille chez les Allinei car même la maman a pratiqué le sport. Quoi de plus logique donc. « Les chiens ne font pas des chats » comme l’a justement dit son père d’autant plus que le fils présente un jeu similiaire à son père : un meneur dont la marque de fabrique demeure la vitesse et la passe.
Macéo Allinei a foulé le parquet de la Meilleraie comme son père il y a quelques années, « une fierté de voir son nom sur le tableau d’affichage » selon Olivier Allinei (photo : Jacky Moreau)
Tel père, tel fils
Passé par l’Étoile Angers Basket (EAB) et par les sélections jeunes des Pays de la Loire, Macéo Allinei a pour qualité première la passe mais il n’en reste pas moins un scoreur comme il a pu le démontrer l’an dernier en U15 ÉLITE avec notamment un pic à 43 points contre Fleury-les-Aubrais.
Décrit comme étant un « vrai meneur dans l’état d’esprit et dans l’attitude » par son entraîneur Jessy Vallet, le fils d’Olivier Allinei « fait de bonnes passes mais comme c’est un jeune meneur, il fait tout vite et tout dans la précipitation mais il voit les choses et il a les qualités pour le faire’’.
Pour devenir professionnel, Macéo Allinei devra « améliorer son adresse extérieure pour qu’elle soit un peu plus régulière et aussi sa gestion de tempo » selon son coach. Même avis pour son père qui ajoute « il doit devenir un patron parce que c’est ce qu’on demande à un meneur de jeu ».
Dire que son père est un exemple ne serait pas mentir puisque son objectif est de « faire comme papa et plus si je peux ». Lui qui aimerait « pourquoi pas jouer en Euroleague ou en NBA » semble être totalement épanoui cette saison à Nancy. Avec des joueurs plus vieux que lui, « il avance petit à petit » estime son coach. Soyez en sûr, Macéo Aliénei, conquérant, ne lâchera pas l’affaire « que ce soit sur le terrain ou dans la vie » en atteste son père. Avant d’éventuellement tutoyer les sommets du basketball français, le jeune meneur continue tranquillement de peaufiner ses gammes.
Comme un air de famille… (photo : Théo Quintard)
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