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Mathis Dossou-Yovo record (Saint-Quentin) : « On a retrouvé notre identité, on a joué dur »

Betclic ÉLITE - Après 4 défaites consécutives, Saint-Quentin a retrouvé le succès avec une magnifique victoire face à Bourg-en-Bresse (92-61). Mathis Dossou-Yovo a encore brillé avec 30 dévaluation, réalisant son record en Betclic ÉLITE.
Mathis Dossou-Yovo record (Saint-Quentin) : « On a retrouvé notre identité, on a joué dur »
Crédit photo : Saint-Quentin Basketball / Grégory Portelette

Sous le maillot de Saint-Quentin, Mathis Dossou-Yovo (2,06m, 23 ans) re-découvre la Betclic Élite, après quatre saisons en Pro B. Formé à Châteauroux, au Pôle Espoirs de la région Centre puis au Pôle France, avant de passer professionnel à l’Élan Chalon en 2018, l’intérieur fait plus que répondre aux attentes avec 16,3 points et 5,3 rebonds de moyenne par match en seulement 23 minutes de temps de jeu. Après la victoire face à Bourg-en-Bresse et une performance record (30 d’évaluation, avec 26 points et 6 rebonds), le MVP en titre de la saison de Pro B revient sur ce début de saison.

Une victoire référence

« Cette victoire nous fait clairement du bien. Non seulement parce qu’on était sur quatre défaites de suite et qu’il fallait renouer avec la victoire, mais aussi parce qu’on a gagné avec la manière en retrouvant notre identité : être des morts de faim sur le terrain, ne rien laisser à l’adversaire. C’est nous, c’est Saint-Quentin, on défend dur ! Limiter cette équipe de Bourg-en-Bresse, si talentueuse, à 61 points marqués est un match référence pour nous. On s’est fait respecter.

Bien sûr, on va perdre d’autres matchs forcément, parce que c’est une ligue très compétitive… Mais il faut que les équipes sachent que si elles veulent gagner contre nous, elles vont devoir se faire mal. Elles vont devoir avoir mal. »

Une longue saison, à trois descentes

« C’est sûr que ça nous fait du bien, on a retrouvé notre identité devant un public encore une fois incroyable. Ce match va nous permettre de rentrer dans une bonne semaine de travail et surtout de ne pas oublier qui on est et pourquoi on est là. Ça va être une longue saison, mais on le savait dès le début, pas que pour nous, pour tout le monde. Il y a beaucoup, beaucoup de concurrence avec trois descentes cette saison.

Il faut qu’on soit solide, qu’on garde la tête froide, qu’on avance, qu’on prenne les matchs un par un. Ça va être un long marathon mais on s’y prépare du mieux possible. On s’y préparait déjà avant la saison. On est prêts, on va se battre. »

Des performances individuelles au rendez-vous…

« Mes performances ? J’essaie vraiment de me rendre du mieux possible au service du collectif, d’aider l’équipe du mieux possible pour que l’on gagne. Pour moi, les victoires c’est vraiment le plus important, c’est ce qui m’anime au quotidien dans tout ce que je fais, surtout avec Saint-Quentin. Les gars me font confiance à 100%, le coach, le staff me font confiance, tout le monde me fait confiance donc voilà j’essaie de capitaliser au maximum dessus. J’ai des super coéquipiers qui me permettent vraiment de m’exprimer et franchement c’est vraiment un plaisir d’être avec eux au quotidien et pendant les matchs. On est tous ensemble, on est vraiment unis.

On joue sur les forces de chacun et puis on aide chacun sur ses faiblesses. Et voilà, je pense que j’ai des coéquipiers géniaux qui me permettent aussi, comme j’ai dit, de pouvoir m’exprimer, de pouvoir être bien. Tout le monde autour fait en sorte que je sois bien, donc ça ne peut que bien se passer. Je profite vraiment de la situation. Mais après, encore une fois, ça va être une longue saison. Tout le monde peut faire un bon match, deux bons matchs, mais le plus dur c’est d’être consistant sur toute une saison et d’aider l’équipe. »

… après un été studieux

« L’intersaison ? C’est vraiment un moment que j’aime particulièrement parce que ça me permet vraiment de m’isoler. D’être entre moi et moi-même. Je travaille beaucoup l’été, notamment avec un préparateur physique (Alex Kosman) et des coachs individuels (Tarek, qui est à Levallois, Benoît Gomis aussi). Je vais sur Paris et je prends du temps pour moi. Je fais vraiment uniquement des allers retours entre chez moi et la salle !

J’ai besoin de ce moment pour progresser, travailler dur, me mettre minable et après, pour revenir au début de saison et pouvoir tout donner… être encore meilleur que la saison d’avant. Je travaille tous les aspects de mon jeu, physiquement, tactiquement, techniquement. C’est vraiment que basket, basket, basket, c’est essentiel pour moi. »

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