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Soulagement à Boulogne : les Metropolitans 92 vont continuer !

Betclic ÉLITE - Alors que la ligue avait laissé jusqu'à dimanche aux Metropolitans 92 afin de se positionner sur leur avenir, la mairie de Boulogne-Billancourt a tranché : le club francilien va honorer son rang dans le championnat de France, avec un budget à hauteur de 5 millions d'euros. Au 19 juillet, tout est cependant à reconstruire pour les Mets.
Soulagement à Boulogne : les Metropolitans 92 vont continuer !
Crédit photo : Lilian Bordron

Toute la journée, la rumeur bruissait d’une nouvelle positive dans les Hauts-de-Seine. Toute la journée, il s’est murmuré qu’un redémarrage miraculeux était en cours à Boulogne-Levallois. L’information a pris corps ce mercredi soir, dans les colonnes du Parisien, confirmée par Luc Monnet, président du conseil d’administration de la société Boulogne-Billancourt Sport Développement (BBSD), propriétaire des Metropolitans 92. « On continue, on aura une équipe avec un budget de 5 millions d’euros et plus si affinités. »

Un mystère et une épine dans le pied 

Des nouveaux investisseurs ? Non, toutes les discussions ont été rompues après le refus de l’EuroCup d’engager les Mets. Les deux millions attendus enfin trouvés ? Non, puisqu’on est « seulement » à 500 000 euros de plus que la semaine dernière. Mais simplement la fin des tergiversations internes, alors que la pression imposée par la ligue devenait intense, à trois jours de la fin d’un ultimatum censé décider du nom de la 18e équipe en Betclic ÉLITE entre Boulogne-Levallois et Pau. Une décision politique, aussi ? Beaucoup plus probablement. Depuis quelques semaines, la volonté de mettre à l’arrêt le club finaliste du championnat, alors que les finances étaient à l’équilibre (si ce n’est plus, avec les indemnités de draft de Victor Wembanyama et Bilal Coulibaly, le transfert d’Armel Traoré, les 22 guichets fermés dont les trois délocalisations et les 10 000 maillots vendus) avait provoqué une véritable levée de boucliers localement et au sein du basket français. Soit un happy ending, même si le fait que la mairie de Boulogne-Billancourt (dirigée par Pierre-Christophe Baguet) ait tout laissé en suspens pendant des semaines après avoir signé une lettre d’engagement auprès de la DNCCG restera un mystère.

« Ce serait la plus grande supercherie de l’histoire du basket français » : que se passe-t-il aux Metropolitans 92 ?

Un mystère, et une énorme épine dans le pied. Au 19 juillet, à l’aube d’une saison à trois descentes, avec une masse salariale que l’on annonce très réduite (à hauteur des plus petites de Betclic ÉLITE en 2022/23), les Metropolitans 92 restent une coquille vide, simplement peuplée par le seul Lahaou Konaté. Autant dire que la survie sportive du club sera un vrai défi, d’autant plus lorsqu’on se rappelle que l’Élan Béarnais n’avait pas réussi à se sauver l’an dernier, alors même qu’il était reparti beaucoup plus avancé le 25 juillet (cinq joueurs et un staff technique).

Avec Laurent Foirest ? 

Depuis le début de l’été, le nom de Laurent Foirest circule toutefois à Boulogne. Relégué en Nationale 1 avec Quimper, l’ancien entraîneur breton est libre mais Le Parisien indique que les Mets souhaitent un coach opérationnel dès le mois d’août. Or, adjoint de Vincent Collet en équipe de France, le Marseillais sera à la Coupe du Monde jusqu’au 10 septembre, si tout va bien… En dehors de cela, il y aura également des ajustements administratifs à faire, à commencer par la signature de la convention de location avec la mairie de Levallois pour un bail de cinq ans au Palais des Sports Marcel-Cerdan, un dossier qui traîne depuis le mois de mars. Et puis une crédibilité à recréer, une transition assez effrayante entre les Metropolitans 92 en mode Beatles, ceux de Victor Wembanyama qui ont passionné la France du basket, et les Metropolitans 92 de la rentrée, certainement beaucoup plus anonymes, certainement avec de toutes autres ambitions. L’issue est heureuse, d’autant plus pour les salariés et les jeunes du centre de formation qui craignaient pour leur avenir, mais le surplace du dernier mois restera insondable. Tout ça pour ça, presque…

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