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40 ans après, l’AS Monaco retourne en finale de la Coupe de France !

Victorieuse du Mans Sarthe Basket au terme d'un match haché par les fautes (87-78), l'AS Monaco s'est qualifiée pour la deuxième finale de Coupe de France de son histoire après sa défaite en 1983 contre Limoges. La Roca Team affrontera l'ASVEL ou Strasbourg le 22 avril prochain à Bercy.
40 ans après, l’AS Monaco retourne en finale de la Coupe de France !
Crédit photo : Bellenger / IS / FFBB

Par séquence, on s’est surpris à penser que ce n’était finalement pas une si bonne chose que ce Top 8 de la Coupe de France se joue dans une confidentialité absolue, simplement réservé aux quelques abonnés de la plateforme MCS Basket. Car pendant longtemps, cette demi-finale entre l’AS Monaco et Le Mans fut presque insupportable à suivre, rendue incroyablement pénible par une véritable avalanche de fautes : 65 fautes sifflée, 57 lancers-francs shootés sur la première période (89 au total), 2h20 de durée de match ! Au moins y-a-t-il eu de la cohérence avec les mêmes types de coups de sifflet des deux côtés (44 lancers pour Monaco, 45 pour Le Mans) mais c’était trop…

À l’image de Ouattara, la Roca Team a régné dans les airs (photo : Bellenger / IS / FFBB)

À ce petit-jeu là, paradoxalement, c’est quand le jeu a été rendu plus fluide, vers la fin du troisième quart-temps, que la Roca Team a progressivement su creuser l’écart. Longtemps malmenés (15-28, 11e minute) par le MSB d’un Matt Morgan exceptionnel (34 points), auteur de l’un des shoots de l’année depuis son propre panier au buzzer de la première mi-temps, les hommes de Sasa Obradovic étaient encore menés de deux points à la fin du troisième quart-temps (64-66), avant que Matthew Strazel (17 points) ne trouve la cible de loin. Et puis les rotations monégasques ont commencé à faire la différence, avec une domination physique de plus en plus importante (44 rebonds à 23). Pour schématiser, l’ASM a toujours eu deux possessions en une à la fin du match, avec des rebonds offensifs (20) sur énormément de ratés. Ce qui a fini par crucifier les Manceaux, vaincus 78-87 et qui, en plus, ont peut-être perdu Abdoulaye Ndoye, touché au genou.

Déjà à Bercy en 2011 pour une finale du… Trophée Coupe de France contre Cognac

Un an après la boulette de Trélazé, avec un revers contre la SIG au même stade de la compétition, un mois après la sortie de route de la Leaders Cup, la Roca Team prouve qu’elle a appris ses leçons et aura l’opportunité le mois prochain d’aller décrocher le quatrième trophée hexagonal majeur de son histoire (après son triplé en Leaders Cup). L’AS Monaco en finale de la Coupe de France, c’est même une première depuis 1983, avec un revers contre le grand Limoges CSP à l’époque (81-96). Mais pour prouver à quel point le club de la Principauté a grandi en une décennie, on se rappellera qu’on l’avait vu il n’y a pas si longtemps à Bercy. C’était l’ère de Jean-Michel Sénégal sur le banc, avec des joueurs emblématiques d’une autre catégorie sur le parquet (Damir Karaibrahimovic, Diego Vebobe, Sylvain Marco, Kyle Milling) pour aller décrocher une finale du Trophée Coupe de France. Mais l’AS Monaco avait été corrigée par Cognac (59-89), le même bourreau qu’une semaine auparavant pour la montée en NM1. Alors les défaites en finale, la Roca Team, version amateure ou professionnelle, ne connaît que trop bien… Rendez-vous dans un mois pour tenter de changer cela.

La réaction de Yakuba Ouattara, au micro de MCS Basket

« Le Mans nous a bien embêtés. C’était un rude combat. On peut vraiment être fiers de nous. Il y a des moments où l’on aurait pu douter, où l’on aurait pu lâcher, mais on a su garder notre concentration et se battre jusqu’à la fin. C’est une grosse force. Les 34 points de Matt Morgan ? C’est un joueur exceptionnel, c’est très dur de le contenir en un-contre-un. Mais on a pu limiter l’apport de ses coéquipiers. On veut gagner tous les trophées possibles. On a fait une petite erreur lors de la Leaders Cup. Justement, la façon dont on a joué ce week-end montre vraiment que l’on a appris de nos erreurs et que l’on ne s’est pas fait avoir encore une fois. »

 

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