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De +18 à -15 : l’ASVEL craque sur le parquet du Fenerbahçe…

EuroLeague - Injouable en première mi-temps, où elle a compté jusqu'à 18 points d'avance, l'ASVEL a coulé en seconde période sur le parquet du Fenerbahçe Istanbul (86-101). Un affreux 31-59 après la pause a précipité la 17e défaite d’affilée des Villeurbannais sur la scène continentale, pour ce qui était peut-être le dernier match européen de T.J. Parker.
De +18 à -15 : l’ASVEL craque sur le parquet du Fenerbahçe…
Crédit photo : EuroLeague

Tout semblait beaucoup trop beau. À la mi-temps, l’ASVEL était à +13 (42-55) et on se disait alors que la tempête attendait les Villeurbannais au retour des vestiaires. Mais il n’en fut rien. Un alley-oop Paris Lee – Joffrey Lauvergne, un retour en zone de Nigel Hayes-Davis et tout avait l’air d’être reparti comme en première mi-temps. Et puis, tout s’est déréglé… Non pas une balle perdue, mais deux d’affilée, sur remise en jeu (…), pour permettre au Fenerbahçe Istanbul de faire lever le vent de la tempête (51-57, 23e minute) et d’instiller le doute dans la tête des Rhodaniens, qui ont commencé à cumuler les erreurs évitables : le mauvais nettoyage de John Egbunu sur lancer-franc adverse qui coûte deux points, la cinquième faute de Paris Lee à cause d’une technique sur simulation, la mauvaise passe de Nando De Colo qui offre un tir ouvert à Yam Madar (88-79, 37e minute afin de planter le dernier clou dans le cercueil villeurbannais. Le dernier clou d’une 17e défaite d’affilée en EuroLeague, face au dernier adversaire que l’ASVEL a battu (le 26 janvier 2022)…

Pourtant, de cette abominable série, ce revers-là n’est pas le plus infamant. Alors que l’avenir de T.J. Parker est au cœur de toutes les spéculations, les joueurs (sans Timothé Luwawu-Cabarrot, certainement préservé après le coup subi mardi à l’Efes) ont prouvé qu’ils n’ont pas lâché leur coach à travers une première mi-temps de haut niveau. Face à des Stambouliotes apathiques, les visiteurs ont traversé la meilleure séquence de leur saison, développant un basket offensif merveilleux, dans le sillage d’un Frank Jackson référence (25 points à 8/13 et 3 passes décisives) et de l’activité monumentale du duo Joffrey Lauvergne – John Egbunu sous les panneaux.

Le dernier match européen de T.J. Parker ?

Mais oui, c’était trop beau pour être vrai… Martyrisée par la vista de Nick Calathes (7 points, 8 rebonds et 9 passes décisives), ressorti du placard turc après la grave blessure de Raul Neto, et l’intensité de Johnathan Motley, l’ASVEL s’est complètement effondrée dans le dernier quart d’heure, dans des proportions qui ne reflètent pas vraiment la physionomie de la rencontre (86-101), la faute notamment aux gros tirs de Tarik Biberovic (17 points à 5/8 de loin). Sauf qu’on ne peut espérer gagner à l’extérieur en EuroLeague en encaissant 59 points en une mi-temps… Sur un nuage en attaque en première période, l’ASVEL a ensuite été bousculée puis sortie de ses systèmes par la défense stambouliote, sans jamais réussir à trouver la réponse, qui aurait d’ailleurs pu s’appeler Frank Jackson, beaucoup moins incisif qu’avant l’entracte. « J’aurais aimé avoir plus le ballon entre mes mains », regrettait l’ancien meilleur scoreur de G-League au micro de SKWEEK. « Mais le basket est un sport collectif, on est cinq joueurs sur le terrain. Maintenant, il faut avancer. L’avantage est qu’on a un autre match dès dimanche (contre Roanne). Ce sera l’occasion de vite tourner la page. » Avec T.J. Parker sur le banc de l’Astroballe ? Le point de blocage avec la fédération allemande, autour de la situation de Gordon Herbert, pourrait lui offrir un sursis, mais tous les indices semblent suggérer que le technicien double champion de France a coaché son dernier match en EuroLeague…

 

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