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[Dossier] La nouvelle formule NM1 ; Deux ans après, qu’en pensent les acteurs ?

Après deux ans de mise en service, la nouvelle formule de Nationale 1 masculine (NM1) fait toujours autant débat. Entre manque de visibilité, playoffs bafouillés ou encore absence d’enjeu sur certains matchs, le système actuel de la NM1 peine à trouver un équilibre comme cela a pu être le cas auparavant. Pour essayer de comprendre le fond du problème, la rédaction de BeBasket s’est penchée sur le sujet en demandant l’avis aux principaux acteurs de ce championnat.

Vous, fan et peut-être pratiquant de basketball, rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul à avoir encore un peu de mal à comprendre l’intitulé de cette nouvelle formule. Mise en place à partir de la saison 2018/19, cette formule propose deux poules de 14 équipes en phase 1 qui se rencontrent en match aller/retour. A l’issue de cette première phase est établi un classement. Dans les deux poules, les équipes classées de la 1ère à la 5e place sont basculées dans le groupe A de la phase 2. Les équipes qui se sont déjà affrontées en phase 1 ne se rencontrent pas de nouveau mais les résultats de leurs oppositions sont conservés pour le classement Le premier de cette phase 2 du groupe A est sacré champion de France de NM1 et accéde directement à la Pro B. Les autres disputent les playoffs

En parallèle, ceux qui ont terminé de la 6e à la 10e place de leur poule à l’issue de la phase 1 se retrouvent en groupe B lors de la phase 2. Tout comme le groupe A, les matchs se font en aller/retour et les équipes qui se sont déjà affrontées gardent leurs résultats. Les sept premières équipes de ce groupe B ont ensuite accès aux playoffs de NM1 et les trois dernières terminent leur saison. Enfin, ceux qui ont terminé de la 11e à la 14e place en phase 1 accèdent au groupe C lors de la phase 2. Le format reste encore une fois le même : matchs aller/retour et les résultats acquis sur la phase 1 restent intacts. Les 4 derniers (hors Pôle France) de la poule C descendent en NM2.

Dans le cas où votre équipe accède aux playoffs, tenez vous prêts, les choses se corsent de nouveau. Les 16 équipes (9 du groupe A et 7 du groupe B) se rencontrent par groupe de 4 équipes sous forme de plateau et en match à élimination directe : huitièmes et quarts de finale en match sec. Chaque plateau a lieu chez le 2e, 3e, 4e et 5e de la phase 2. Les demi-finales et finales se jouent par contre au meilleur des trois manches. Le vainqueur des playoffs accéde à la Pro B.

Si vous êtes toujours parmi nous, c’est que vous vous êtes bien accrochés. Plus sérieusement, vous l’avez compris, l’un des gros problèmes de cette formule est sans doute son manque de visibilité et de compréhension.

Un manque de visibilité frappant

Depuis deux ans, l’incompréhension de cette nouvelle formule est une des remarques qui ne cesse de refaire surface. Ce système à trois phases a longtemps perdu les acteurs du basket français eux-mêmes. Alors comment expliquer à un public moins aguerri en la matière et susciter de l’engouement pour ce championnat ? Cette visibilité est surement le premier point noir de cette refonte de la NM1, en témoignent les sorties médiatiques récurrentes de certains acteurs du championnat.

C’est notamment le cas de Jérémy Sarre, manager général des JSA Bordeaux métropole, pensionnaire de poule A de NM1 pour cette saison 2019/20 : « Je n’ai connu que la nouvelle formule car nous sommes montés quand celle-ci s’est mise en place, donc je ne peux pas faire de comparaison, mais cette formule fait face à un manque de lisibilité. C’est vraiment compliqué d’expliquer des schémas aussi complexes à des partenaires, au public ou même à notre entourage. A Bordeaux, on n’a pas forcément un public de spécialistes basket donc comment voulez-vous qu’on explique des schémas aussi compliquées, ils ne peuvent qu’être perdus. Sincèrement c’est un bel exercice de communication qu’on essaie de faire au mieux afin que tout le monde s’y retrouve. Mais ce n’est pas toujours simple. »

Cette difficulté de compréhension touche également les joueurs. Pour certains, comme Raphaël Desroses, joueur de Vanves, ils ont mis du temps avant d’apprivoiser les nouvelles règles de ce championnat : « Cela manque clairement de visibilité ! Honnêtement, l’année dernière je ne comprenais rien à la formule. Je n’ai compris qu’en cours de saison, deux mois après avoir commencé le championnat donc comment tu veux l’expliquer au public ? (rires) »

Karim Gourari, joueur de Saint-Vallier, témoigne-lui aussi en ce sens : « Nous les joueurs au bout de deux saisons on commence à s’y habituer et ça se voit sur notre façon d’appréhender les matchs, mais ça devient vraiment compliqué quand il s’agit de l’expliquer autour de nous. C’est difficile d’apporter de la ferveur au sein de tes supporters s’ils ne comprennent pas à la base le système du championnat. » Appréhender les matchs comme le confie Karim Gourari, est également l’un des sujets centraux de ce championnat. Comme expliqué plus haut, les matchs de la première phase comptent pour la phase 2… ou pas ! Entre calcul et manque d’enjeu sur certains matchs de la phase 1, ce schéma provoque de nombreuses indignations chez les acteurs du championnat.

Un enjeu amoindri

Les résultats acquis lors de la phase 1 n’ont pas les mêmes valeurs. Jouer un match contre une équipe qu’on ne rencontrera plus en deuxième phase donne lieu à un match sans enjeu. Cette situation est souvent visible sur la fin du championnat, lorsque que les cinq premiers commencent à se dessiner comme l’explique le dirigeant bordelais Jérémy Sarre : « Tu as un début de championnat où tu ne peux pas calculer car tu n’as pas vraiment de visibilité sur la suite donc tu ne cherches pas à comprendre… le but c’est de gagner. Mais à 5/6 journées de la fin de la phase 1, ça commence à se dégager donc tu peux commencer à lâcher des matchs. Nous on n’a pas été dans cette position et cela ne correspond pas à ce qu’on souhaite mettre en place, mais ça aurait pu très bien arriver. Le problème c’est que tu te retrouves avec des résultats bizarres dans la poule. Des petits vont aller gagner chez des gros et ça donne des résultats tronqués. »

Ce manque d’enjeu sportif et ces résultats douteux sont liés au fait que ces matchs sont peu importants pour les grosses équipes qui ne rejoueront pas contre leur adversaire en deuxième phase. Etant donné qu’une potentielle victoire ne comptera pas pour la suite et fin de championnat, certaines équipes font le choix de faire l’impasse sur ces matchs et privilégier le repos de leurs cadres ou encore d’entamer une préparation physique chargée pour préparer la suite. Ce fut notamment le cas de Saint-Vallier et de son joueur Karim Gourari : « C’est vrai que parfois, un mois avant la fin de la première phase, beaucoup de choses sont déjà jouées. Les équipes savent déjà où elles seront en deuxième phase donc elles bâclent certains matchs et ça fausse le championnat. En conséquence, les équipes s’adaptent et jouent un peu de cette situation. Il arrive parfois qu’un club repose des joueurs cadres ou adapte leurs entraînements. Nous, à Saint-Vallier, on l’a fait aussi car sur les derniers matchs on a joué contre Besançon, Orchies et Epinal (GET Vosges). Et vu que c’étaient des équipes qu’on n’allait pas rencontrer en deuxième phase, la victoire nous importait peu. A partir de là, on a commencé une préparation physique pour être prêts pour la deuxième phase. On était donc beaucoup moins frais sur ces matchs là et ça fosse forcément les résultats. Je me demande si on aurait fait cette prépa physique dans le cas où on devait jouer des matchs à enjeu. »

Mais cette situation ne profite pas pour autant aux petites équipes de la poule. En effet, même si cela reste une victoire qui peut faire avancer l’équipe au classement, cette dernière peut n’avoir aucun impact sur la suite du championnat puisqu’elle n’a pas été acquise contre une équipe en concurrence directe. Lors de la phase 2, la petite équipe verra alors ses efforts réduits à néant, comme le témoigne le consultant RMC Sport Raphaël Desroses : « Nous, on n’était pas dans la situation de lâcher des matchs, mais ça restait embêtant quand même pour nous. On a tapé des gros et au final, quand on devait basculer et jouer contre des équipes en concurrence directe, ça ne nous aidait absolument pas. Cette année, on a eu le mérite de gagner contre Boulogne-Sur-Mer ou encore Angers mais pourtant ça ne nous a pas aidé pour la suite. »

Que ce soit pour les équipes qui se battent pour un maintien en NM1 ou celles qui souhaitent accéder à la poule A et viser les premières places du championnat, cette situation crée une part « d’injustice sportive » comme le dit Philippe Namyst, le nouvel entraîneur de Saint-Vallier, qui coachait à Challans jusqu’en janvier 2020 : « Avec cette formule actuelle, les équipes peuvent se permettre de lever le pied et les matchs sont tronqués. Quelque part, ça crée une injustice sportive, toute les équipes n’ont pas les mêmes situations et cette formule là permet de faire plus de calcul qu’auparavant. En fait, sur la première phase on ne vise pas la première place mais les cinq premières. C’est dans les discussions, mais l’année prochaine tous les matchs seront comptés et auront leur importance. Je pense que c’est primordial, pas seulement pour le club et les joueurs mais aussi pour le public qui vient voir les matchs. »

Une limitation géographique qui laisse à désirer

La nouvelle formule avait pour but d’améliorer un point négatif de ces dernières années : le coût des déplacements importants (dans un championnat national) pour des structures de Nationale 1. Pour autant, au lieu d’arranger les choses, découper le championnat en deux poules de 14 équipes n’a fait que rendre la situation encore plus compliquée qu’elle ne l’est déjà. Même si cette découpe du championnat peut offrir davantage de derbies, elle met surtout les clubs dans des situations délicates comme explique le joueur de Vanves: « Le déplacement est un vrai problème. Les clubs de NM1 ne sont pas assez structurés et ne possèdent pas assez de budget pour assurer de la bonne manière les déplacements. Nous par exemple, on a été placés dans la poule ouest donc on a dû faire de gros déplacements et on n’a pas pu avoir nos derbies contre Rueil (club du même département, NDLR). La limitation géographique est également à revoir. »

A cette difficulté de déplacement vient également s’ajouter un manque de visibilité lors des prochaines phases, et pour Philippe Namyst le problème est là : « En phase 1, ce sont des déplacements moins loins (bien que), sauf qu’en deuxième phase les équipes jouent à des endroits beaucoup plus éloignés, et on ne reçoit que l’ordre des déplacements qu’une fois la phase 1 finie. Donc on ne peut s’organiser et le coût des déplacements reste finalement conséquent. » Toutefois, Sébastien Lambert n’est pas vraiment d’accord avec son collègue : « ça fait partie du jeu du championnat de France. De toute façon, on ne peut pas justifier deux poules au niveau géographique. De plus, jusqu’à 15 jours avant le début de la phase 2, on ne sait pas où aller c’est vrai, mais c’est pour cette raison qu’il y a un creux entre la phase 1 et 2. Ainsi les clubs peuvent mieux organiser les déplacements. »

Quoi qu’il en soit, avec 28 équipes dispatchées dans toute la France, il est difficile de plaire à tout le monde. Il y aura toujours des contents et des mécontents. C’est un pari pris par la FFBB. Reste à savoir si ce dernier est le bon. Mais les problèmes de cette formule ne s’arrêtent pas seulement à la première phase, puisque une fois celle-ci terminée, elle laisse place à deux autres phases tout aussi douteuses. La phase 3, synonyme de playoffs, est surement celle qui laisse place au plus d’incompréhensions.

« La formule étant incohérente les playoffs le sont aussi »

Le fait que cette formule laisse place à des playoffs avec des matchs secs enlève la saveur de ces derniers pour certains. Pour les joueurs et les coachs, au-delà de miser toute une année sur un seul match, c’est surtout le fait de ne pas offrir ce spectacle à son public, comme le pointe Philippe Namyst : « On se bat toute l’année pour jouer les playoffs et au final, sceller notre sort sur un seul et unique match… c’est juste pas possible. En dehors de ça, d’accord tu ne joues même pas devant ton public, à la limite c’est le jeu, mais ne pas jouer en aller/retour, tu enlèves aux playoffs ce côté fête du basket. » Sébastien Lambert, autre coach que nous avons pu interviewer, partage la même opinion et va même plus loin : « On ne peut pas considérer que ce sont des playoffs. Du moment où il y a 17 équipes sur 28 qui peuvent se qualifier cela ne ressemble plus à des playoffs. Depuis toujours cela ne se joue pas sur un match… la formule étant incohérente, les playoffs le sont aussi. »

Pour les joueurs, le fait de ne pas vivre ces moments primordiaux dans la saison sans l’envie, l’encouragement ou encore la force que peut transmettre le public est très difficile à gérer : « Tu n’as pas tes fans avec toi et j’ai pu le vivre pendant le plateau final de NM2 (un Final Four), je peux te dire que ça change complétement la donne. Cette formule de playoffs n’est vraiment pas géniale », avoue Raphaël Desroses. Pour le poste 3/4 de Saint-Vallier Karim Gourari, qui a lui connu la situation où son club accueillait les plateaux, la situation était bien moins dérangeante. Pour autant, il comprend l’agacement de certains : « Nous, on a reçu le plateau donc c’était différent, la salle était blindée… c’était super. Mais je me mets à la place des autres, jouer sans son public des matchs aussi importants, c’est un vrai moins. Se battre toute la saison pour au final perdre sur un match et sans l’aide de son public, ça peut être dur à avaler. »

Au cours de nos entretiens, beaucoup de choses négatives et de nombreux disfonctionnements sont revenus sur la table ; toutefois tout n’est pas à jeter. En élargissant le nombre d’équipes à 28, la FFBB avait bien une idée derrière la tête : dynamiser le championnat tout en ramenant davantage de recettes aux clubs avec plus de rencontres. Cependant, avec seulement deux matchs de plus que la saison dernière et des playoffs bafouillés il n’y a pas vraiment de différence.

C’était mieux avant

La grande majorité des personnes interrogées a connu l’ancien formule. Et avec du recul, beaucoup d’entre elles regrettent et estiment qu’elle était la bonne. Pour Philippe Namyst, entraîneur d’expérience, que ça soit en NM1, en Pro B et même Pro A, l’ancienne formule était la bonne et plaçait sur un pied d’estale le championnat de Nationale 1 : « Avec l’ancienne formule, la NM1 était le championnat le plus compétitif que j’ai connu. Je pense sincèrement qu’il y avait beaucoup plus d’enjeux qu’en Pro A ou Pro B, car contrairement à ces championnats là, il n’y avait pas de ventre mou et jusqu’aux dernières journées il y avait du suspense. Le seul point positif à relever c’est qu’étant donné qu’il y a plus de matchs, il y a plus de jeunes… bien qu’avec la règle des moins de 23 en Pro B, les meilleurs jeunes ne sont pas en NM1. »

Pour les joueurs expérimentés, comme Karim Gourari, qui ont connu les deux formules, l’ancienne était sans hésitation plus compétitive et laissait place à plus d’équité : « Je suis plus fan de l’ancienne formule. Je trouve que c’était mieux car tout le monde se rencontrait. Là, on a l’impression que les poules ne sont pas équitables. C’est mieux si tout le monde se rencontre, il n’y a plus la question de savoir quelle est la meilleure poule. Le changement tout le temps je ne pense pas que c’est quelque chose de bien, ça rajoute un manque de visibilité donc il faudrait choisir une formule une bonne fois pour toute et la garder. »

D’autres, comme Raphaël Desroses, ne sont pas contre une formule avec autant d’équipes, mais pensent que la structuration des poules n’est pas réussie. Une inspiration de ce qui se passe en NBA permettrait de prendre un meilleur exemple : « Le nombre d’équipes ne me dérange pas mais c’est la gestion qui est plus négative. Pour moi, à la base, il ne fallait pas changer, c’était très bien avant, mais si on doit continuer avec deux poules, pourquoi pas s’inspirer de la NBA, qui eux ont très bien réussi à gérer autant d’équipes (30, NDLR) ? »

Le changement c’est pour maintenant

Ce changement n’aura décidément pas eu l’effet escompté et c’est le moins qu’on puisse dire. Pour autant, changer de formule encore une fois l’année prochaine ou dans les années à venir donnerait encore moins de visibilité et les fans de basket seraient définitivement perdus. Mais tous sont d’accord pour dire qu’il faut tout de même réparer les erreurs de cette formule afin de s’installer sur la durée. « Il y a eu des discussions entre les dirigeants et la FFBB, notamment sur l’enjeu des derniers matchs de la phase 1, annonce Jérémy Sarre. Après, je pense aussi qu’il faut arrêter de toujours vouloir changer et laisser au gens la possibilité de s’adapter. Je suis donc d’accord pour qu’on ajuste encore l’année prochaine s’il le faut, mais après ça sera difficile de trouver une formule idéale… je pense que c’est le temps qui résoudra certains problèmes. »

Néanmoins, entre agacement de certains et incompréhension pour d’autres, cette formule avait vraiment besoin d’un coup de pouce. Après de multiples réclamations, la FFBB s’est vue contrainte de réfléchir à comment améliorer les choses. Et comme peut nous le confirmer Jesse Delhomme, salarié du Syndicat National des Basketteurs (SNB), la formule connaîtra des changements dès la saison prochaine : « La FFBB a bien entendu les demandes de chacun et après réflexion pas mal de choses vont changer l’année prochaine. Dès la saison 2020/21 les équipes conserveront l’ensemble des résultats acquis en phase 1 pour la phase 2. » C’était surement le plus gros point noir de cette formule et les acteurs du basket français ont été entendus.

Mais ce n’est pas tout, puisque la structure des playoffs se verra elle aussi chamboulée : « Dès l’année prochaine, tous les matchs des playoffs, dès les huitièmes à la finale, se joueront en match aller/retour et avec une belle dans le cas échéant. » Une bonne nouvelle pour tout le monde, puisqu’en dehors du fait que chaque équipe aura la possibilité de jouer au moins un match de playoffs devant son public, il y aura également plus de matchs donc plus de recettes pour les clubs. » Enfin un autre point qui viendra surement faciliter la démocratisation des licences AS : « Chaque équipe pourra aligner sur sa feuille de match un nombre maximum de 12 joueurs à l’extérieur comme à domicile, contrairement à 10 auparavant. »

En somme, vous l’avez compris, cette formule a eu le don de faire réagir les acteurs du championnat NM1, mais dans le mauvais sens. Après deux saisons où les agacements et incompréhensions se sont manifestés, il semblerait enfin que le changement soit pour bientôt. Néanmoins, un enseignement est à tirer de cette expérience : les clubs de NM1 n’ont pas encore les structures adéquates pour accueillir autant de contraintes. L’écart sportif avec la Pro B pour certains clubs de NM1 peut-être très faible, cependant un manque de structuration et de professionnalisme bloque encore certaines organisations. Toutefois, la NM1 reste un des championnats fédéraux européens les plus compétitifs. Et ce malgré cette formule alambiquée.

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