« Ce n’est pas parce que la première porte s’est fermée que la deuxième ne va pas s’ouvrir », disait Jonathan Jeanne en novembre 2017, cinq mois après s’être vu diagnostiquer le syndrome de Marfan, brisant ainsi tous ses rêves de NBA, quelques jours à peine avant la draft. Quatre ans plus tard, force est de constater que le Guadeloupéen a tenu promesse.
Interdit de jouer dans la grande ligue, il s’est obstiné à faire carrière ailleurs, loin des projecteurs, officiant d’abord en deuxième division espagnole avant de partir à la découverte du Danemark. Pour deux saisons de MVP sous les couleurs de Randers (17 points à 55%, 9,3 rebonds, 2,5 passes décisives et 2 contres pour 22,9 d’évaluation en 2020/21). Mais cette fois, l’ancien intérieur du Mans et de Nancy a décidé de donner une toute autre orientation à son parcours.
Les Émirats arabes unis, comme Isaiah Austin…
Son agence a ainsi annoncé à Sportando que Jonathan Jeanne (2,18 m, 24 ans) avait dit oui à Al Wasl, un club basé à Dubaï, récent quart de finaliste du championnat des Émirats arabes unis. Il pourra peut-être y croiser le joueur qui lui avait servi de modèle, Isaiah Austin, également déclaré inapte pour la pratique du sport de haut niveau en 2014 à cause du même syndrome de Marfan et qui avait su renouer avec le fil de son parcours, orientant ensuite le Français vers le médecin qui lui avait signé son fameux certificat d’autorisation. Cette saison, l’ex-étudiant de Baylor University régnait sur les débats avec Al-Naser Dubaï (39,3 points, 10,4 rebonds et 6 passes décisives).
Jonathan Jeanne n’est pas le premier Français à rejoindre la péninsule arabique puisque Yakhouba Diawara était allé vivre le crépuscule de sa carrière à Dubaï en mars 2019, rejoignant les rangs du futur finaliste Al-Naser.
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