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L’Allemagne brise le rêve letton

Coupe du Monde 2023 - Longtemps malmenée par la Lettonie, l'Allemagne a finalement réussi à honorer le rendez-vous proposé par Team USA en demi-finale du Mondial. La Mannschaft a mis fin au formidable parcours des hommes de Luca Banchi en l'emportant in extremis (81-79), suite à un dernier shoot raté de Davis Bertans.
L’Allemagne brise le rêve letton
Crédit photo : FIBA

« Latvija ! Latvija ! Latvija ! » Dans les coursives de la Mall of Asia Arena, une poignée de supporters lettons garde la tête haute et continue de chanter son amour pour son équipe, vite renforcé par les fans philippins, enthousiasmés, comme le public de Jakarta avant, par le formidable groupe de Luca Banchi. Jusqu’au bout, la Lettonie aura enchanté la Coupe du Monde, revenant, comme contre la France et l’Espagne d’un écart supérieur à dix unités. « J’avais dit il y a deux mois que c’était la meilleure équipe européenne dont personne ne parlait jamais », insistait Gordon Herbert, le sélectionneur allemand. Ce n’est plus le cas désormais. Mais cette fois, la remontada est restée vaine.

Le cauchemar de Dennis Schröder

Menés de 14 points à 6 minutes et 40 secondes de la fin (74-60), les Baltes ont pourtant eu la possession de la gagne, malheureusement gaspillée par Davis Bertans. S’il appartient certes à la caste des meilleurs shooteurs du monde (6/12 à trois points avant ce dernier shoot), le champion NBA 2014 est à créditer d’un choix douteux : s’élever à neuf mètres à 4 secondes du buzzer final, alors qu’il pouvait tenter de déborder Isaac Bonga pour aller chercher une faute ou l’égalisation. Un poil trop long, son shoot a brisé tous les rêves lettons et l’a laissé inconsolable, malgré les mots d’Arturs Zagars, le véritable héros du retour (24 points à 9/17 et 8 passes décisives) et véritable révélation de la compétition alors qu’il est toujours sans club, de son frère Dairis, de la star Kristaps Porzingis. « Je suis extrêmement fier de cette équipe », parvenait à articuler le futur sniper d’Oklahoma City Thunder quelques minutes plus tard en conférence de presse, les yeux toujours embués. « On s’est mis en position de gagner car on a joué de la bonne façon, en équipe. C’est simplement malheureux qu’on n’ait pas pu finir. »

On ne sait pas encore si c’est réellement l’année de l’Allemagne, comme le croit Nicolas Batum, mais certains signes ne trompent pas. Arriver à s’imposer avec un Dennis Schröder aussi cataclysmique (9 points à 4/26 et 4 balles perdues pour -10 d’évaluation !) représente un signe fort. De son propre aveu, le meneur des Lakers a traversé le pire match de sa vie avec un différentiel de -20 pour la Mannschaft lorsqu’il était sur le parquet. « C’est un dur à cuire », assure l’ancien coach parisien, Gordon Herbert. « Il a évidemment vécu une soirée difficile mais c’est dans l’adversité qu’on se renforce. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’il rebondira. L’une de nos forces est qu’on est une vraie équipe. Je n’ai pas de mots assez forts pour souligner la performance de notre banc, qui a été incroyable. » Pour son retour de blessure, Franz Wagner a notamment été déterminant, avec 16 points à 5/8, 8 rebonds et 3 passes décisives. On pourra également citer les performances de son frère, Moritz, et de Johannes Thiemann, qui ont cumulé 22 points à 100% à eux deux. Il fallait bien cela pour enrayer le mojo letton et il en faudra encore bien plus pour embêter les États-Unis en demi-finale. Une première pour les Allemands à ce niveau depuis l’édition 2002… « Un dernier carré de Coupe du Monde, c’est super important pour notre pays », souligne Johannes Thiemann. « Cela signifie beaucoup pour nous. Mais on n’a pas fini. On veut rattraper notre défaite en demi-finale de l’Euro de l’an dernier. »

À Manille,

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