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Les Lakers titrés pour la 17e fois, LeBron James dans l’histoire

Pouvait-il en être autrement ? Cette saison NBA incroyable à plus d’un titre, incroyable au sens propre, a donc sacré une franchise mythique et l’un des meilleurs joueurs de l’histoire. Dans la bulle d’Orlando ce dimanche, les Los Angeles Lakers ont corrigé le Miami Heat, 106-93, épilogue à sens unique de finales riches en histoires, et remporté la série 4-2. Les voilà qui égalent le record des Boston Celtics, le rival honni, avec 17 titres. 10 ans après leur dernier trophée Larry O’Brien, face aux Celtics, lorsque Kobe Bryant était au sommet. Et au terme d’une année 2020 marquée par la mort tragique de ce même Kobe, qui incarnait tant les couleurs pourpre et or. Les symboles sont immenses.

Ce titre, c’est aussi le quatrième de LeBron James. Le « King » est entré un peu plus dans la légende de la grande ligue, offrant au passage un peu plus d’arguments à ceux qui veulent faire de lui le GOAT (greatest of all time, meilleur joueur de l’histoire). Après Miami (2012 et 2013) et Cleveland (2016), James a rejoint (avec également Danny Green) Robert Horry et John Salley dans le club des joueurs couronnés champions avec trois franchises différentes. Il a aussi et surtout créé le club des MVP des finales avec trois équipes distinctes, club dont il est donc… le seul membre. 

Et l’enfant d’Akron, à bientôt 36 ans, a mis la manière. On lui reprochait de ne pas avoir tenté le dernier shoot lors de la défaite du match 5 ? Il a pris le jeu à son compte d’entrée, actionnant le mode tank et attaquant le cercle avec férocité, jusqu’à terminer avec un triple double : 28 points, 14 rebonds, 10 passes décisives. Lors de ces finales, il a tourné en moyenne à 29,8 points, 11,8 rebonds et 8,5 passes décisives.

Une défense étouffante

Dans son sillage, les Lakers avaient décidé de défendre fort, très fort, et d’étouffer Miami. Et comme ils l’ont si bien fait tout au long de la saison, les joueurs de Frank Vogel ont ainsi déréglé le collectif adverse, avec un modèle de défense collective et un Anthony Davis si dissuasif en ultime rempart (19 points, 15 rebonds, 2 contres). Si le Heat a buté sur le mur adverse dès les premières minutes, il s’est carrément fracassé dessus lors du deuxième quart temps. Au terme d’un terrible 36-16 infligé en 12 minutes, les Lakers s’envolaient pour mener 64-33 à la mi-temps. Le match – et la finale avec – était alors déjà plié.

Malgré leur incroyable avance, les Angelenos n’ont pas vraiment relâché après la pause, défendant dur par séquences, et guidé par LeBron décidé à tuer tout suspense. Et, comme un symbole, c’est Rajon Rondo, titré en 2008 avec les rivaux des Celtics, qui a joué les facteurs X (19 points dont 3/4 à 3 points), comme il l’a beaucoup fait lors de cette fin de saison. Seul le garbage time a donné au score une ampleur un peu plus clémente pour le Heat. 

Toute la vaillance de Miami, à l’image de Goran Dragic, qui est entré en jeu malgré la terrible douleur au pied qui l’a privé de ces finales jusqu’alors, n’était que peu de chose par rapport à la détermination des Angelenos. Cette magnifique équipe floridienne, dont le collectif a enthousiasmé la planète basket lors de playoffs où personne ne les imaginait aller aussi loin, méritait sans doute une meilleure fin. Mais la fatigue, les blessures, et surtout le talent des Lakers, a fini par les faire craquer.  

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