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Les Bleus ne logeront pas au village olympique de Paris

Équipe de France - Contrairement à leurs homologues féminines, les Bleus ont fait le choix de ne pas loger au sein du village olympique lors des prochains Jeux olympiques à Paris en 2024. C'est ce qu'a indiqué la FFBB mardi 10 octobre lors d'une conférence de presse.
Les Bleus ne logeront pas au village olympique de Paris
Crédit photo : Guillaume Poumarède

Si les joueuses de Céline Dumerc ont « décidé » de vivre au sein du village olympique lors des Jeux olympiques de Paris 2024, l’équipe de France masculine a opté pour une autre formule.

« Le fait d’être au village olympique ferait que la moitié du staff ne pourrait y rentrer, ce qui empêcherait le fonctionnement normal de l’équipe de France », a expliqué Boris Diaw, manager des Bleus. (Crédit photo : Guillaume Poumarède)

Boris Diaw, manager général de l’équipe de France, et Jean-Pierre Siutat, président de la Fédération française de basketball (FFBB), ont en effet annoncé mardi 10 octobre le choix fait en concertation avec les cadres de l’équipe : c’est-à-dire résider aux abords de Lille dans un lieu restant à définir la première semaine, puis à l’INSEP (Bois de Vincennes à Paris) en cas de qualification pour la deuxième partie du tournoi.

Cette décision permettra aux Bleus de s’affranchir des problèmes logistiques posés par la vie au sein du village, et d’optimiser leur performance, comme l’expliquait Boris Diaw.

« L’idée, c’est d’être le plus performant possible durant la compétition, soulignait Boris Diaw. Nous avons un staff avec beaucoup de personnes importantes dans différents domaines et le fait d’être au village olympique nous empêcherait de travailler avec eux efficacement, toute la journée voire toute la soirée lorsque les matchs se terminent à 22h ou 23h et que les soins durent jusqu’à 2h du matin. Les entrées sont très réglementées au sein du village. Pour ceux qui ne sont pas accrédités, ça devient très compliqué. Le fait d’être au village ferait que la moitié du staff ne pourrait y rentrer, ce qui empêcherait le fonctionnement normal de l’équipe de France. À cela s’ajoute la liberté de pouvoir travailler sur les horaires qui nous conviennent. Nous ne voulons pas d’horaires d’entraînement que nous ne décidons pas, ni de créneaux trop courts ou positionnés à des moments qui ne nous conviennent pas. Il est plus confortable de loger à l’extérieur du village pour travailler dans le sens de la performance. »

Ce dispositif exceptionnel nécessite en revanche un travail de préparation important de la part de la Fédération, comme le soulignait Jean-Pierre Siutat :

« La sortie du village pose la question de la sécurité et des transports puisqu’on sort de la bulle olympique, et ça, il faut le comprendre. On travaille depuis maintenant 3 ou 4 mois avec tous les acteurs de l’organisation, à savoir le COJOP (comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques), l’Agence nationale du sport, le Ministère et le CNOSF (Comité national olympique et sportif français). C’est un travail minutieux qui doit être fait pour qu’on ne perde pas trop d’énergie dans ce choix. Nous sommes les seuls, avec les Américains, à pouvoir bénéficier de cette organisation. »

Enfin, le président confiait que les coûts induits par cette organisation seraient pris en charge par la Fédération au titre, une nouvelle fois, des objectifs de « performance » des Bleus sur le tournoi.

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