« Sept jours de pause, ce n’est bénéfique pour personne » : Janis Gailitis (Strasbourg) ne comprend pas la durée des congés en LNB

Janis Gailitis a libéré, à contre-cœur, ses joueurs pour sept jours le 26 décembre dernier à l’issue de la victoire contre Limoges
C’est un pilier social historique du basket français, en vigueur depuis près de 20 ans : les sept jours de repos complets et consécutifs autour de la fin d’année, incluant initialement le jour de Noël, désormais le 1er janvier depuis l’avènement des Journées de Noël en LNB. Une coupure valable pour tous les clubs ne disputant pas de Coupe d’Europe.
Forcément, quand de nouveaux coachs débarquent en France, la convention collective négociée par le Syndicat National des Basketteurs peut avoir du mal à être assimilée. C’est le cas de Janis Gailitis, l’entraîneur de la SIG Strasbourg, qui a exprimé son incompréhension face à une telle coupure vendredi dernier, à l’issue de la victoire contre Limoges (100-82).
« On ne protège pas les joueurs avec une pause de sept jours »
« Je ne comprend pas pourquoi on doit s’arrêter pendant aussi longtemps J’aimerais que quelqu’un m’explique comment tout le monde sortira gagnant de cette pause. Sept jours de pause, ce n’est bénéfique pour personne, même pas pour les joueurs. Notre basket n’en sera pas meilleur non plus. Je n’aime pas ce break mais ce n’est pas moi qui décide et j’accepte les règles. Si c’était ma décision, je demanderais à mes joueurs de se reposer mais aussi de continuer à faire leur boulot. Je respecte énormément leurs familles mais il y a déjà deux fenêtres internationales dans la saison, et c’est déjà beaucoup. On sait ce qui se passe généralement au retour de ces fenêtres, regardez les statistiques concernant les blessures. Je ne crois pas que l’on protège les joueurs avec une pause de sept jours. »
Puisque l’on imagine aisément que le Letton n’accordera pas un huitième jour off à ses joueurs, ceux-ci devraient être de retour au Rhénus pour le samedi 3 janvier, avec un bel enchaînement pour démarrer 2026 : un déplacement à Bourg-en-Bresse le 10 janvier, puis une virée à Paris trois jours après…
Propos recueillis à Strasbourg,























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