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Théo Maledon, le survivant

Pressenti pour faire les frais du retour in extremis d'Andrew Albicy, Théo Maledon a finalement réussi à intégrer la liste finale des Bleus pour l'EuroBasket 2022. Ancien champion d'Europe cadets avec l'équipe de France, le meneur normand se dit "très excité" de participer à sa première compétition internationale avec les A.
Crédit photo : Armand Lenoir / The Agency / FFBB

« La présence de Théo Maledon dans les 12 ? Ça, c’est une surprise par contre », se marre Moustapha Fall, pendant que le principal intéressé joue aux apprentis reporters, s’immisçant parmi les journalistes à la table du pivot de l’Olympiakos. « Moi, je ne pensais pas qu’il allait y être. Maintenant, peut-être qu’il s’est passé des choses pendant que je n’étais pas là qui ont fait qu’ils l’ont pris. Mais moi, de ce que j’avais vu, je ne donnais pas cher de sa peau. »

Une sécurité supplémentaire à la mène

Le géant du Pirée blaguait, évidemment, mais il n’empêche que la présence du Normand dans la liste finale n’était pas garantie ces derniers jours. La tendance lui était même clairement défavorable suite au retour d’Andrew Albicy lorsqu’on l’a vu scotché sur le banc contre la République tchèque, simplement envoyé au feu lors du garbage-time après un passage raté en première mi-temps, puis hors feuille de match à Sarajevo. « C’était hors de mon contrôle », explique le meneur d’Oklahoma City. « Je suis resté concentré sur moi-même et ce que je pouvais apporter. J’ai essayé de forcer la décision au coach mais ce n’était pas moi qui allait décider de ma présence. »

Les qualités de shooteur de Maledon ont pu peser dans la balance (photo : Armand Lenoir / The Agency / FFBB)

Sa sélection, au détriment de celle d’Isaïa Cordinier, répond à une exigence majeure : la nécessité d’avoir un meneur supplémentaire derrière Thomas Heurtel, au cas où la cuisse d’Andrew Albicy ne tiendrait pas le choc, même si Élie Okobo peut être décalé au poste 1. De plus, il présente l’avantage de pouvoir représenter une menace longue distance, là où l’Azuréen possède un profil assez proche de l’energizer Terry Tarpey, beaucoup plus convaincant au cours de la préparation.

« Mon rôle ? Je ne suis pas encore tout à fait clair avec ça »

Pour autant, après une première intéressante chez lui à Rouen face aux Pays-Bas, l’ancien prodige du SPO a enchaîné les prestations en dents de scie au cours des matchs amicaux. Parfois avec des flashs de son immense talent en attaque, parfois aussi avec du déchet, tout le temps avec l’injonction d’un investissement défensif supérieur par Vincent Collet. « Il y a eu un peu de rodage », admet le joueur. « Je ne pense pas être encore tout à fait clair avec ça (son rôle) mais ça va se faire au fil des entraînements et des matchs. Je veux juste apporter mon énergie et tout ce que je sais faire, avec beaucoup d’intensité. »

Leader de la génération dorée 2001, Théo Maledon se voit offrir une magnifique opportunité de s’imposer comme le meneur du futur pour les Bleus. Champion d’Europe U16 en 2017 et vice-champion du monde U17 l’année suivante, il présentait jusque-là une histoire contrastée avec l’équipe de France A. Un été épatant en 2019, à seulement 18 ans, où il avait été bien plus que le simple partenaire d’entraînement prévu, avant un refus de participer aux Jeux Olympiques l’an dernier afin de privilégier son développement individuel, un choix qui avait déçu en interne. Le train est finalement repassé une deuxième fois pour l’enfant de l’ASVEL. « Je suis très heureux et excité à l’idée de disputer cette première compétition internationale avec les A, de découvrir ce monde, de voir ce que cela représente de faire un Euro », glisse-t-il. Avant un premier rendez-vous avec la star locale Dennis Schröder devant 19 500 supporters à Cologne, qui le mettra rapidement au fait de l’envergure d’un évènement tel que l’EuroBasket…

À Cologne,

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