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« Trop arrogante » l’an dernier, l’AS Monaco veut réparer sa boulette à la Leaders Cup

Leaders Cup - Éliminée dès les quarts de finale l'an dernier par la JL Bourg, l'AS Monaco veut reconquérir son trophée de prédilection, six ans après son dernier sacre à Disneyland Paris.
« Trop arrogante » l’an dernier, l’AS Monaco veut réparer sa boulette à la Leaders Cup

L’an dernier, l’AS Monaco avait été éliminée dès son entrée en lice par Bourg-en-Bresse

Crédit photo : A.S. Monaco Basket

De l’exceptionnelle cuvée 2023, c’était la seule véritable fausse note monégasque. « C’était la pièce manquante à un puzzle parfait », ressasse Oleksiy Yefimov, le manager général de l’AS Monaco. Championne de France, victorieuse de la Coupe, sur le podium de l’EuroLeague, la Roca Team avait pourtant connu un sérieux impair à Saint-Chamond, balayée dès les quarts de finale par Bourg-en-Bresse (92-102).

« On a appris la leçon »

« On peut se servir de cette défaite contre Bourg pour être encore plus sérieux », affirmait Sasa Obradovic jeudi après-midi, de retour à l’Arena Saint-Étienne Métropole. « Ça va être de plus en plus difficile à chaque match. Tout le monde s’attend à ce qu’on remporte le trophée. L’année dernière, nous étions arrivés trop arrogants, sans trop respecter l’adversaire, et nous avions été vite punis. Je crois vraiment que l’on a appris la leçon. La plupart des joueurs de l’équipe actuelle étaient déjà présents. »

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D’autant plus que la Leaders Cup est un trophée particulier pour l’AS Monaco. « Ça a une valeur sentimentale », glisse Oleksiy Yefimov. Nouvellement arrivé dans l’élite en 2015, le club monégasque était passé du statut de curiosité à celui de puissance émergente du basket français grâce un triplé historique à Disneyland Paris entre 2016 et 2018. « C’était unique et mémorable. En quelque sorte, c’est notre premier héritage en France. » Sauf que depuis, la lumière s’est éteinte. Depuis 2018, plus rien. Pas de qualification en 2019, une élimination en demi-finale sur un alley-oop légendaire au buzzer de Richard Solomon (Dijon) en 2020, deux éditions annulées d’affilée puis cette sortie de route prématurée en 2023. « On a un énorme désir de ramener le trophée à Monaco », clame le dirigeant ukrainien.

« Si on est sérieux, on a de bonnes chances de gagner »

Et évidemment, le club de la Principauté est le principal favori de la compétition. « Quand on arrive dans une compétition française, on sait que ce sera toujours le cas », acquiesçait Mike James, particulièrement loquace en conférence de presse. « Pour la plupart des gens, gagner en France est censé être facile pour nous », renchérissait Sasa Obraodovic. « Mais ce n’est vraiment pas le cas. Si on gagne, c’est normal et si on perd, c’est un désastre… » Ce quart de finale face au Mans (à 18h30) n’échappera pas à la règle, surtout avec un MSB diminué dans la raquette par les blessures de Will Yeguete et Williams Narace. « Je viens de l’apprendre », réagissait le technicien serbe jeudi, sur les coups de 18h. « Je n’en suis vraiment pas heureux. On va devoir faire face à une équipe imprévisible, c’est compliqué de dire qui va jouer sur quel poste. Mais beaucoup de choses ne dépendent que de nous au final. Sans manquer de respect aux autres clubs, j’ai dit à mes joueurs que nous sommes l’équipe la plus à même de nous battre… Si on est sérieux, on a de bonnes chances de gagner. »

Pour Elric Delord (Le Mans), « on ne sait jamais »

Le 22 janvier, Schwartz et le MSB avaient tenu tête à Monaco (74-78 ; photo : A.S. Monaco Basket)

« Heureusement, on joue une équipe où il n’y a pas grand monde à l’intérieur en face donc ça ne devrait pas nous pénaliser (ironique). C’est comme ça : il reste Dragan (Apic), D’Shawn (Schwartz) qui va pouvoir jouer en 4. On va pouvoir tester d’autres options aussi. Ce n’est pas l’idéal mais ce n’est pas une excuse pour autant de ne pas se battre, de ne pas essayer tout ce qu’on peut.

Même au complet de notre côté, Monaco reste très fort. C’est peut-être la meilleure équipe d’Europe. De base, tu n’as pas grand-chose à perdre quand tu joues Monaco mais en plus diminué, il n’y a que des bonnes choses qui peuvent nous arriver. Au moins sortir la tête haute si on doit sortir. Mais on ne sait jamais. Un match de basket n’est jamais joué d’avance… Leur erreur de l’année dernière ? Ce sont des professionnels avec de l’expérience. Ils peuvent faire une erreur une fois, pas deux. Mais on ne sait jamais… »

Propos recueillis à Saint-Chamond,

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