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Vincent Collet, le jour d’après : « On est maintenant dans la phase de rebond »

Équipe de France - Au lendemain de la correction infligée à l'équipe de France par le Canada, le sélectionneur Vincent Collet et son staff ont pu échanger avec leurs joueurs dans le but de rebondir. Un rebond primordial pour battre la Lettonie ce dimanche et ainsi atteindre le deuxième tour.
Vincent Collet, le jour d’après : « On est maintenant dans la phase de rebond »
Crédit photo : FFBB / Armand Lenoir

« Il fallait faire un retour sur hier. Pour moi, c’était impensable de juste déposer la défaite d’hier et de dire : ‘allez maintenant on repart’. Non, il s’est passé quelque chose. Il faut l’utiliser. Pour démarrer le rebond, il faut déjà purger sur ce qu’il s’est passé hier. » Au lendemain de la lourde défaite de l’équipe de France à l’entame de la Coupe du monde contre le Canada, le sélectionneur Vincent Collet et son staff ont, comme d’habitude, pu faire une analyse complète du match précédent, avant de se projeter sur le suivant. Un décryptage que le technicien normand a, en partie, partagé à la presse française suite à l’entraînement de ce samedi, en fin de journée dans la salle annexe de l’Indonesia Arena.

« Ils nous ont cassé la figure. De l’extérieur, ça peut paraître parfois facile. Mais quand tu subis une telle pression… La première passe qui normalement devrait être là mais le joueur n’est pas ouvert. On a vraiment beaucoup subi. […] Quand il y a une baffe comme ça, il n’y a rarement qu’une seule raison. La première, c’est la qualité de l’adversaire, qui a fait une vraie performance en terme d’engagement et d’impact. On a subi leur impact tout le match. En première mi-temps, on a fait des exploits contre cet impact là. Ce n’était pas la solution. On n’a pas répondu de la bonne façon à cette surpression. On a répondu par l’individu alors qu’il fallait répondre par de la qualité de démarquage, de la vitesse de la balle, de la vitesse tout court des déplacements. Petit à petit, on s’est retrouvé dans leur griffes. Au bout d’un moment, on avait moins de cannes et ce qu’on pouvait encore faire en première mi-temps, on n’a plus été capable de le faire. Surtout, le fait qu’on ne bouge pas assez la balle en première mi-temps a aussi fait que cela a mis hors rythme certains joueurs. On a bien vu qu’en deuxième mi-temps, au niveau défensif, on n’avait plus la même coordination, la même solidité. Dès le début du deuxième (quart-temps), Shai Gilgeous-Alexander a pu s’engouffrer dans nos lignes, ce qui n’était pas le cas en première mi-temps. C’est comme ça que l’écart s’est creusé. Il y a eu un passage à l’image de ce que Tony (Parker) pouvait faire à l’époque. Même quand il était contenu pendant une mi-temps, il sortait de sa boîte sur un quart-temps et faisait très mal. C’est ce qu’il s’est passé 9 points je crois plus 2 passes décisives. Il a été responsable de 15 points en 3-4 minutes. »

Réunie pour sa séance vidéo du jour, les Bleus ont pu aussi faire leur propre analyse de cette débâcle.

« On a eu une réunion, on a revu les images. On est maintenant dans la phase de rebond, de rédemption. On n’a pas le choix de toute façon. Avant même de pouvoir de projeter demain, c’est step by step. On a juste à gagner le prochain match. […] On a partagé un certain nombre de choses. On les a aussi questionné sur justement ce qu’il s’était passé. Une fois qu’on leur a laissé la parole, on a nous aussi fait le bilan et expliquer aussi pourquoi on en était arrivé là, ce qu’il fallait corriger. Dans un deuxième temps, il y a aussi la volonté d’être positif pour pouvoir se projeter. Si on arrive demain avec le fardeau de la défaite d’hier (vendredi), on n’a aucune chance de rebondir. Maintenant, il faut avancer et en même temps espérer que les Canadiens vont continuer à faire ce qu’ils ont fait hier. »

[L’œil de coach Soares] Comment la France a explosé face au Canada

 

 

« S’inspirer de ce qu’on a subi contre le Canada pour essayer de le faire subir aux Lettons »

Car l’équipe de France se méfie pleinement de la Lettonie qui a elle pu dérouler son basket face à la modeste sélection libanaise pour son premier match dans la compétition, ce vendredi.

« On sait leur dangerosité sur l’adresse à 3-points. C’est une équipe qui se passe bien la balle aussi, qui va forcément essayer de nous faire courir pour justement trouver des positions. Il va falloir qu’on soit prêt à ce style de jeu, en limitant les aides incontrôlées, en étant prêts de la main des shooteurs pour rendre les tirs les plus difficiles possibles et faire dribbler autant que possibles aussi. Quelque part il faut s’inspirer de ce qu’on a subi hier pour essayer de leur faire subir quelque chose d’un peu similaire. »

Les leaders devront montrer la voie, alors que certains d’entre eux (Nicolas Batum, Guerschon Yabusele et Rudy Gobert notamment) se sont fait discret face au Canada, pour être les détonateurs du rebond tricolore.

« J’attends une réaction globale d’équipe. Après il y en a certains qui peut-être doivent le faire encore plus. Pour moi, c’est quand même global. La façon dont a joué en première mi-temps a provoqué le fait que certains disparaissent. Là c’était assez flagrant. Le fait de ne pas toucher la balle quasiment en première mi-temps, ce n’est pas évident pour se mettre dans un match. »

Et ce dimanche contre la Lettonie (match à 15h30 heure française), rentrer dans le match sera primordial. En effet, en cas de défaite, les Bleus seraient éliminés de la Coupe du monde 2023 dès l’issue du premier tour.

À Jakarta,

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