Yakuba Ouattara : « Si en défense, nous ne sommes pas au niveau, ça ne passera pas »
L’AS Monaco profite de la trêve internationale pour souffler un peu mais surtout revoir sa défense. La semaine dernière, la Roca Team a encaissé 98 puis 95 points chez le Maccabi Tel-Aviv puis l’Anadolu Efes Istanbul en EuroLeague, pour deux défaites à la clé.
« Il y a eu pas mal de choses à tirer de ces deux dernières défaites, note l’ailier Yakuba Ouattara sur le site Internet de l’AS Monaco. Nous avons beaucoup de boulot, que ce soit offensivement et défensivement. Même si la rigueur défensive reste la priorité. En attaque, il y aura toujours le talent même si parfois on manque de cohésion. Mais sur la défense, on ne peut pas gagner en Euroleague si on encaisse autant de points qu’au Maccabi et à Istanbul. Ce n’est pas acceptable. »
A l’extérieur, Monaco n’a gagné qu’un match en EuroLeague, début octobre à Kazan.
« Je ne sais pas comment expliquer qu’on puisse jouer aussi mal à l’extérieur. C’est peut-être lié à notre implication et au fait qu’on ne rentre pas dans nos rencontres dans les meilleures conditions. On doit être encore plus agressif que lorsqu’on évolue à domicile, parce que gagner à l’extérieur face à de telles équipes, c’est très compliqué. Il faut montrer plus de régularité et de constance, tout en mettant l’accent sur la défense. Si dans ce secteur, nous ne sommes pas au niveau, ça ne passera pas. »
La concurrence : « Au début c’était un peu dur pour moi »
Alors que l’ASM concentre sa semaine d’entraînement sur la révision de principes défensifs, Yakuba Ouattara aura peut-être une chance d’affronter l’ASVEL vendredi en EuroLeague. Surtout qu’il n’était pas du voyage la semaine passée, Zvezdan Mitrovic ayant emmené avec lui tous les joueurs étrangers de l’effectif et Léo Westermann (rapidemen tblessé).
« Je ne cache pas qu’au début c’était un peu dur pour moi (la grosse concurrence, NDLR). Au final on s’adapte vite à la situation, puisque c’est le cas dans toutes les équipes d’Euroleague. Ici, nous avons énormément de talents, avec 16 joueurs capables de réellement jouer. Le reste s’apparente à des choix de coaching, selon l’adversaire et divers paramètres. En tant que professionnel, on doit l’accepter et se tenir prêt. C’est l’exigence du très haut niveau, et il faut forcément passer par là. »
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