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Chartereau et Vukosavljević regrettent un manque de soutien en faveur de l’équipe de France

Équipe de France - Une fois la médaille de bronze autour du cou, Alexia Chartereau et Valériane Vukosavljević ne se sont pas privées d'exprimer leurs regrets quant au manque de soutien de la part du public en faveur de l'équipe de France féminine.
Crédit photo : FIBA

Auteur d’un troisième quart-temps essentiel dans la remontée des Bleues contre la Belgique samedi soir, Alexia Chartereau a intégré le cinq majeur de l’équipe de France pour la petite finale contre la Hongrie dimanche. L’ailière-forte sarthoise a eu un impact important en début de match pour permettre aux tricolores de s’envoler au score. Après la victoire, la vice-championne d’Europe 2017, 2019 et 2021 a noté la belle réaction du groupe France. « C’est toujours un match difficile pour les deux équipes. On a bien commencé, on était prête. Je pense qu’on a mérité cette médaille. On a tout fait pour aller la chercher. Ça fait plaisir. » Cette capacité à rebondir a plu au sélectionneur Jean-Aimé Toupane mais aussi à la joueuse de l’ASVEL Féminin. « Ça fait même pas 24h qu’on a perdu, parce qu’on a fini tard, a-t-elle calculé. On a très peu dormi, on a beaucoup cogité mais depuis ce (dimanche) matin on savait qu’on devait passer à autre chose, aller chercher cette médaille de bronze pour nous parce que c’est vrai que l’objectif annoncé était haut mais, très peu de personnes ont cru en nous, et il fallait ramener cette médaille. Ça prouve qu’on a fait un bon travail. On s’est concentré sur nous. » Plusieurs fois, l’ancienne joueuse de Bourges a indiqué que son équipe avait manqué de soutien. « On n’a pas senti beaucoup de personnes qui croyaient en nous donc on a peut-être donné une motivation en plus », a-t-elle répété, avouant même ressentir une forme d’injustice. « Nos objectifs étaient élevés mais n’étaient pas insensés. En même temps, ça nous a donné une motivation en plus pour aller chercher ce qu’on voulait aller chercher, cette médaille c’est important. » Un discours semblable à celui de la capitaine Sarah Michel ou d’une autre leader de l’effectif, Valériane Vukosavljević, qui a elle aussi dénoncé ce manque de soutien en France. « On ne va pas se mentir, on n’a pas été soutenues tout au long de la préparation et de la compétition, vous n’allez pas me dire le contraire. Ne pas être soutenu par une grande partie de son pays, ça peut nourrir », a-t-elle affirmé, prétextant que la donne était différente dans les autres pays.

« Ne pas banaliser cette médaille »

Valériane Vukosavljević
Valériane Vukosavljević a peu apprécié les critiques sur l’équipe de France, même si elles s’adressaient plus à la Fédération et au staff qu’aux joueuses présentes (photo : FIBA).

Il faut dire qu’une partie du public, déçu de voir l’équipe de France échoué dans sa quête d’un titre européen, s’est concentré sur les éléments négatifs de cette campagne 2023. Ainsi, de nombreux débats entre spectateurs ou journalistes ont concerné les choix fédéraux, comme celui de ne pas avoir convié Marine Johannès, ce qui n’a pas incité à Gabby Williams à pouvoir venir, pour avoir privilégié un aller-retour à New York à quelques jours d’entraînements afin de respecter la demande de sa franchise WNBA. Par ailleurs, le manque d’estime pour le nouveau sélectionneur Jean-Aimé Toupane et les options prises durant le tournoi, comme le fait d’avoir préservé Iliana Rupert sur la demi-finale ou les ajustements tardifs en défense sur ce même match, ont généré de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux et dans la presse. Et si plusieurs joueuses assurent ne pas y avoir fait attention, d’autres n’ont pas manqué de soulever ces perpétuelles critiques. De quoi créer un fossé entre les joueuses et le public ? Car de l’aveu de toutes, le résultat sur cet Euro demeure positif malgré l’amertume de la défaite en demi-finales. « C’est un résultat positif, continue Alexia Chartereau, qui a fêté sa 100e sélection en demi-finales. Ce (dimanche) soir on lâche rien. Je pense que c’est ça notre ADN. Tout au long de la compétition, des fois la manière n’était pas jolie. Les gens ne sont pas contents quand ce n’est pas joli. Mais bon, on arrive à gagner les matches de poule, on arrive à accrocher la Belgique à la fin et gagner la petite-finale, c’est positif. C’est positif de finir sur cette médaille. Ce n’est pas rien non plus. C’est dur un championnat d’Europe, c’est dur de ramener des médailles. » A l’avenir, les Bleues devront parvenir à se relâcher davantage en attaque, pour proposer un jeu plus fluide et par conséquent plus efficace. « Il ne faut pas oublier que pour certaines, c’est le dernier Euro, pour certaines c’est le premier, continue Alexia Chartereau. Commencer par là, c’est important. Il ne faut pas négliger ça, il ne faut pas banaliser. Ce n’est pas rien. Il faut quand même être contente de ce qu’on a fait malgré l’objectif que l’on avait. »

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