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Courageuse, l’ASVEL a été crucifiée par Milan dans le money time

Trop juste offensivement en deuxième mi-temps, l'ASVEL s'est inclinée sur le fil contre Milan (69-62). Les Villeurbannais, encore approximatifs, ont compensé par un gros coeur en défense et y ont cru jusqu'au bout. Les hommes de TJ Parker étaient en tête à 90 secondes du terme et ont manqué de peu une première victoire face à un concurrent déclaré au titre.
Courageuse, l’ASVEL a été crucifiée par Milan dans le money time
Crédit photo : Milan

« Parfois, le basket n’est pas trop compliqué pour un coach. Il suffit de donner le ballon à des joueurs talentueux. » Ettore Messina parle ici en filigrane des deux assassins de l’ASVEL. L’intenable Billy Baron et le génial Kévin Pangos. Le premier, auteur d’un 4/4 derrière l’arc, a d’abord donné le premier assaut, avant que l’arrière canado-slovène, à 0/8 aux tirs jusqu’alors, ne l’imite pour valider définitivement la victoire des Transalpins (69-62). « On veut forcer (Billy) Baron à driver, on change sur les écrans et on ne veut surtout pas qu’il tire à 3 points. Et même si c’est un shoot difficile, on le regarde faire. On l’a répété trois fois pendant le match », souffle T.J. Parker, le coach villeurbannais, forcément déçu d’être passé si près d’un premier succès en EuroLeague. « Ça fait mal car mes joueurs se sont donnés.

Avant ces deux flèches longue distances, l’ASVEL était revenue (62-61) et semblait tenir le match. « Ce genre de match change au moment où on se rend compte que même si on loupe en attaque, on ne le paye pas trop cher car on est solides en défense et qu’on peut gagner », reprend, de son côté, le technicien italien, quadruple vainqueur de l’épreuve.

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Irréprochables dans l’investissement défensif, les Villeurbannais ont mis beaucoup de cœur. Énormément d’envie et d’enthousiasme. Un peu ce qu’il manquait aux Villeurbannais la saison dernière pour faire mieux qu’une dernière place d’EuroLeague (8 victoires – 20 défaites). « Ce sont des petits détails, des petits détails », répète Yves Pons, avec sa voix rauque, dans les coursives de l’Astroballe. « Et on peut vite les corriger. » 

« Ils ont été plus durs, on a reculé »

Ce manque de vécu collectif et d’automatismes, les Villeurbannais l’ont compensé par un cœur énorme. Tous ont déversé des litres de sueur sur le terrain : du rookie Antony Polite à David Lighty, l’emblème de l’Astroballe. Yves Pons, avec son immense gadget au bras, a fait de « très, très gros efforts mais il faut qu’il soit plus présent sur ces petites choses car il a des qualités athlétiques hors normes », note TJ Parker. Amine Noua a lui été très solide défensivement, à l’image de ce contre in extremis sur Kyle Hines après plusieurs rebonds offensifs. Défensivement, il y a de quoi se réjouir et l’ASVEL a laissé entrevoir de belles promesses de ce côté-là face à une formation italienne – certes privée de Luigi Datome et encore en rodage – qui semble calibrée pour disputer le titre.

Offensivement, en revanche, la partition est beaucoup moins réjouissante. Les Villeurbannais, survitaminés pour le début de leur campagne européenne, ont d’abord récité un basket bien huilé et proche de la perfection, disons-le (20-5, 7’). Même l’absence de décompte au tableau d’affichage ne les a pas perturbés – c’est Pierre Salzmann-Crochet, le speaker, qui a annoncé le score en anglais sur chaque panier. L’Astroballe, joliment ornée d’une bannière « L’EuroLeague s’ouvre, à nous de la conquérir », s’est mise à rêver. Mais les Milanais ont peu à peu mis la fin sur la rencontre et changé de braquet.

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« Ils ont été plus durs, on a reculé. Il faut qu’on apprenne à jouer ensemble », constate, lucide, Youssoupha Fall, victime d’une petite luxation à l’annulaire droit sur une faute offensive au début du 4e quart-temps. Nando De Colo, pourtant si incisif en première mi-temps et auteur de 16 points, n’a marqué que deux lancers francs au retour des vestiaires. Avec 18 points en deuxième mi-temps et surtout 17 ballons perdus, les Villeurbannais ne se sont pas facilités la tâche. « On a un peu plus gelé la balle », regrette T.J. Parker, privé de Joffrey Lauvergne (malade), du capitaine Charles Kahudi et de Parker Jackson-Cartwright, touché aux adducteurs et absent entre deux et trois semaines. « Et même en mettant 62 points, on peut gagner en faisant des stops et en mettant un ou deux paniers de plus. Mais on a peiné physiquement. » Ces fameux petits détails…

À Villeurbanne,

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