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[L’œil de coach Soares] Pourquoi l’équipe de France est-elle défaillante aux rebonds défensifs ?

Assistant-coach à Andrézieux-Bouthéon, Pont-de-Chéruy et Vichy ces trois dernières saisons, Guillaume Soares sera à Jakarta et Manille pendant toute la Coupe du Monde. Le technicien nous fera profiter de son expertise avec une rubrique tactique pendant l'ensemble de la compétition. Premier volet, à deux jours de l'entrée en lice contre le Canada, avec un zoom sur le problème des rebonds.
[L’œil de coach Soares] Pourquoi l’équipe de France est-elle défaillante aux rebonds défensifs ?
Crédit photo : Tuan Nguyen

Avec 20 rebonds offensifs concédés face à l’Australie, l’équipe de France a conclu sa préparation par sa pire note dans le secteur alors qu’il s’agit de son talon d’Achille identifié depuis le premier match amical : 98 rebonds offensifs abandonnés en sept sorties, soit 14 en moyenne par rencontre. Pourquoi est-ce un vrai problème ?

Moustapha Fall et les Bleus ont rapidement cerné leur faille majeure depuis le début de la préparation : le rebond offensif (photo : Tuan Nguyen)

Parce que gagner la bataille du rebond est essentiel lors d’une compétition internationale. Pourtant, le staff de l’équipe de France n’hésite pas à aligner des rosters de petites tailles, avec, par exemple, régulièrement Evan Fournier en poste 3 ou encore Nicolas Batum en 4. Si cela permet de trouver de la fluidité en attaque (presque 22 passes décisives par match), cela peut poser des problèmes de mismatch (différence importante de taille) en défense.

Un chiffre forcément accru par la bonne défense tricolore

Faut-il s’en inquiéter ? Pas vraiment. Avant tout, il faut s’intéresser au pourcentage de rebonds disponibles plutôt qu’au nombre brut. En effet, avec une très bonne défense (seulement 37,1% d’adresse générale pour nos adversaires), le volume de rebonds à contrôler est de fait plus important. La France concède 31,8% de rebonds offensifs disponible (alors qu’elle en obtient 32,5%). Même si on peut considérer la barre des 30% comme une limite à ne pas dépasser, ces chiffres prouvent que le danger n’est pas si élevé.

Guillaume Soares était adjoint à Vichy la saison dernière (photo : Laurent Staskiewicz)

Enfin, plusieurs choix défensifs rendent plus difficile le contrôle du rebond défensif : la pression systématique sur la balle par le joueur le plus proche en zone offensif qui provoque des mismatchs, la défense ouverte et collective qui rend le box out plus difficile, et le contrôle intense de l’accès au cercle qui provoque un plus grand nombre de tirs extérieurs et donc de rebonds longs, soit plus difficiles à gérer. En conclusion, l’équipe de France doit surveiller ce secteur du jeu, sans toutefois s’en inquiéter plus que de raison.

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