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Jérémy Leloup rentre dans sa tanière : l’heure de la retraite est venue

À 36 ans, l'ailier français Jérémy Leloup a annoncé qu'il mettait fin à sa carrière de joueur professionnel. Vu à deux reprises en équipe de France, l'ancien international a remporté sept trophées.
Jérémy Leloup rentre dans sa tanière : l’heure de la retraite est venue
Crédit photo : Antoine Bodelet

« Ce génial basket a vraiment bien rythmé ma vie depuis 30 ans ». Toutes les bonnes choses ont une fin. À 36 ans, Jeremy Leloup raccroche les baskets et met fin à une longue carrière de joueur professionnel, débutée en février 2007 avec son club formateur du Mans. Le Sarthois a ensuite rejoint Vichy puis Dijon sous les ordres de Jean-Louis Borg, avant de vivre l’apogée de sa carrière sous les couleurs de Strasbourg (de 2013 à 2018). Il a ensuite traversé un beau crépuscule, avec Dijon et l’Élan Béarnais, avant de terminer par une saison oubliable à Orléans. Un parcours plus que méritant, pour quelqu’un qui n’était pas forcément connaître une telle longévité, ni épouser le destin d’un joueur professionnel. « Quand j’ai intégré le centre de formation du Mans, ce n’était vraiment pas dans l’optique d’être pro, c’est venu au fur et à mesure », nous disait-il en 2022. « Personne ne me voyait faire une carrière professionnelle. Du coup, c’est plaisant. »

Un international aux sept trophées

Jérémy Leloup avec la Coupe de France 2009 (photo : Olivier Fusy)

Sélectionné à deux reprises en équipe de France en 2016, Jérémy Leloup laisse effectivement derrière lui un beau palmarès (quadruple vainqueur de la Coupe de France, double vainqueur de la Leaders Cup, vainqueur de la Semaine des As 2009, double vainqueur et MVP du Trophée du Futur, MVP du mois d’avril 2013, All-Star), mais un aussi un petit goût d’inachevé : plus de 500 matchs en LNB, quatre finales de championnat avec la SIG mais pas de titre au bout. « C’est forcément frustrant car on a envie toujours envie de gagner un titre. » « Après, il fallait déjà pouvoir aller en finale. J’ai eu la chance de le faire autant de fois mais malheureusement de les perdre. Hormis en 2014, où Antoine Diot se blesse, on n’est jamais très loin en plus mais ça fait partie du jeu. Dans ma carrière, j’ai réussi à gagner des trophées qui sont peut-être moins glorieux entre guillemets mais je les ai quand même gagnés. Je suis fier de ça. Ces finales restent quand même de belles expériences. » Alors qu’il va se lancer vers de nouveaux projets professionnels, l’enfant des JS Coulaines pourrait continuer le basket dans les divisions nationales.

Pour retrouver les meilleures anecdotes de la carrière de Jérémy Leloup, relire l’article souvenirs consacré à son sujet en février 2022

Avant sa 500e, les souvenirs de Jérémy Leloup : « Personne ne me voyait faire une carrière professionnelle »

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