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Loin d’être satisfaits, les Bleus regardent plus loin

Si certains joueurs comme Louis Labeyrie ont savouré cette troisième place mondiale, pour certains cadres des Bleus, ce résultats a un goût d’inachevé. La défaite contre l’Argentine est restée en travers de la gorge de plusieurs joueurs et notamment d’Evan Fournier. Le joueur du Magic n’a pas cherché à dissimuler sa déception. Et pour lui, les joueurs doivent s’en souvenir.

« Il faut qu’on retienne toute notre carrière qu’on a manqué une occasion d’être champion du Monde parce qu’on s’est fait agresser. Les Australiens l’ont encore fait, mais cette fois on a eu du répondant sur la fin. On est un groupe avec des qualités mais des équipes moins fortes sur le papier peuvent nous battre. »

La désillusion ne doit pas faire oublier que les objectifs ont été accomplis : les Bleus sont directement qualifiés pour les Jeux olympiques de Tokyo. Ce qui n’est pas anodin pour Vincent Collet. Le sélectionneur a rappelé à quel point il est difficile de briller aux Jeux olympiques en passant par un TQO toujours incertain au mois de juin. Contrairement à 2016, une préparation uniquement tournée vers le rendez-vous japonais pourra avoir lieu. Et cela tombe bien car Rudy Gobert a parlé des JO seulement quelques minutes après la fin du match contre l’Australie.

« On a une équipe encore très jeune. C’est positif de repartir avec le bronze, c’est une super expérience. Ca nous donne l’opportunité de revenir encore plus affamé l’an prochain. »

Au fil des performances réalisées en Chine, cette équipe a grandi. Mais elle reste jeune. Vincent Collet a rappelé que l’expérience est un facteur essentiel pour permettre à une sélection de briller dans une telle compétition. Et avec ce qu’il a vu durant l’été, le sélectionneur français est confiant pour la suite. Il sent qu’une équipe est née. Et c’est de très bonne augure pour l’avenir du basket français.

« J’ai la conviction qu’une équipe est née, qu’un groupe s’est construit. Maintenant ça doit nous servir. L’Espagne avait les mêmes joueurs en 2010 à la Coupe du Monde en Turquie. Ce n’est pas du hasard. Dans ces compétitions, l’expérience est une donnée essentielle. On s’est fait la promesse que ce qui est arrivé vendredi ne nous arrivera plus jamais et en particulier l’an prochain si on a le bonheur d’être en quart de finale. »

Si cette médaille permet de terminer la Coupe du Monde sur une note positive, elle permet surtout de débuter un nouveau cycle sur de bonnes bases. Pour Nicolas Batum, le capitaine de ce groupe, c’est même une nouvelle ère qui s’ouvre.

« C’est une nouvelle ère, une nouvelle équipe, un nouveau chapitre. On a clôturé la décennie 2010, maintenant on a un tout nouveau groupe, c’est bien de commencer par une médaille, ça lance dans le bain des mecs comme Frank (Ntilikina), et confirme Evan et Rudy en tant que leaders. »

Plus forte que jamais comme l’a dit Gregg Popovich, cette équipe de France voyait plus haut, plus loin. Déçue par son classement final, elle doit désormais mettre son ambition au service des futures campagnes. Cette médaille de bronze mondiale a été construite sur l’échec de l’Euro 2017. C’est désormais à ce jeune groupe France de capitaliser sur cette médaille décevante pour aller encore plus haut.

A Pékin,

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