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Risacher, Malwaya, Sarr, Pietrus… Qui sont les U17 français qui disputent la Coupe du Monde ?

Victorieuse de l'EuroChallenger 2021, la génération 2005 aborde son premier rendez-vous mondial avec appétit. Les hommes de Bernard Faure - présentés comme l'un des outsiders avec l'Espagne derrière les États-Unis - ont largement les moyens d'atteindre les demi-finales de la compétition. Les deux « ASVELiens » Zaccharie Risacher et Killlian Malwaya ainsi qu'Alexandre Sarr sont attendus comme les leaders de ce groupe.
Risacher, Malwaya, Sarr, Pietrus… Qui sont les U17 français qui disputent la Coupe du Monde ?
Crédit photo : FIBA

Peut-être encore plus attendue que les 2001 (Théo Maledon, Killian Hayes), la génération 2005 aborde la Coupe du Monde U17 à Malaga, avec appétit. Les hommes de Bernard Faure, emmenés par Zaccharie Risacher, affronteront la Serbie samedi (15 h 45) puis le Canada lundi (15 h 45), avant de se frotter à la Nouvelle Zélande, mardi (13 h 45). Victorieux de l’EuroChallenger U16 l’été dernier, ils peuvent espérer aller loin dans cette compétition et faire aussi bien qu’en 2018, où la France s’était hissée en finale. À condition toutefois, de prendre soin du ballon et d’avoir une adresse suffisante.

Scout à l’ASVEL et membre de la team Envergure, Nicolas Mathieu détaille un à un le profil des douze Bleuets.

Les leaders

Zaccharie Risacher

C’est LE Français à suivre sur cette Coupe du Monde U17. Plus jeune tricolore à être titulaire en EuroLeague, le fils de Stéphane et Sandrine Risacher est le joueur que souhaite développer l’ASVEL ces prochaines années, après l’échec du projet Victor Wembanyama. L’ailier villeurbannais a été l’un des fers de lance des hommes de Pierre Parker dans la quête du titre de champion de France U21 (12,5 points à 44,9 % de réussite aux tirs, 4,4 rebonds, 2,2 rebonds pour 12,9 d’évaluation). Son avenir devrait aussi s’écrire à terme en NBA.

LIRE AUSSI. Limiter les ballons perdus, être adroits : les clefs des Français au Mondial U17

L’avis de Nicolas Mathieu : « C’est un joueur très élégant et un leader discret. Il n’a pas besoin d’avoir tout le temps le ballon mais il faut la lui donner quand ça devient chaud. Même s’il faut encore qu’il s’endurcisse physiquement, il est capable de driver. Il va pouvoir écarter les défenses car c’est un vrai stretch 4. On peut aussi l’utiliser en poste 3. Il est aussi solide près du cercle défensivement. »

Zaccharie Risacher (à gauche), Killian Malwaya (au centre) et Noah Penda (à droite) espèrent ramener une médaille au Mondial U17
Killian Malwaya

Les trophées et les bons points, Killian Malwaya les collectionne déjà. Issu du partenariat entre Marne-la-Vallée et l’ASVEL, l’arrière villeurbannais a été sacré champion de France U21 et U18. À Bercy aussi, il a fait une razzia : la Coupe de France et le trophée de MVP après un match très abouti comme Gravelines-Dunkerque. Élu meilleur joueur du tournoi de Belgrade de l’EuroLeague junior, il a également été élu MVP de l’EuroChallenger U16 l’été dernier.

« Pour le coach, c’est de l’or en barre de l’avoir », disait Mike Happio, son entraîneur, lors de la Coupe de France. « Si je dois décrire Killian, avant tout, c’est de l’humilité, du travail et une envie de toujours se dépasser. Il a aussi une certaine sagesse : sur le terrain, il est capable de faire des actions qui sont « waouh », explosives mais il est posé, réfléchi, il a envie d’avancer à chaque fois, quel que soit le challenge qu’on lui lance. » Une confirmation de son potentiel est donc attendue avant de prendre un peu plus de gallon en Espoirs et d’être responsabilisé par T.J. Parker sur le groupe professionnel.

L’avis de Nicolas Mathieu : « C’est un arrière slasher avec une capacité à aller au cercle exceptionnel. Avec tout ce qu’il a montré jusque-là, il sera très attendu. Si on le laisse aller en un contre un, il mettra ses tirs et si en plus, il est capable d’avoir un bon pourcentage à 3-points sur du catch and shoot… Ça peut devenir une équation insolvable. »

Alexandre Sarr

Premier joueur européen à s’exporter dans la toute nouvelle ligue Overtime Élite, Alexandre Sarr sera lui aussi un joueur à surveiller dans cette Coupe du Monde. Le petit frère d’Olivier Sarr – passé par OKC en NBA et sa filiale en G-League – possède un talent indéniable mais reste à savoir comment il réussira à faire la transition entre le basket américain et européen. Attendu à la Draft 2024, l’ailier-fort toulousain, passé par plusieurs clubs de Haute-Garonne, avait décidé de quitter le prestigieux centre de formation du Real Madrid l’été dernier.

L’avis de Nicolas Mathieu (complété par Alan Guillou) : « C’est un prospect NBA. Taille, adresse, agilité… Sa capacité à mettre des tirs longue distance permettra à l’équipe de France d’écarter un peu le jeu. (Maxim) Longué et (Wilson) Jacques sont des joueurs qui ont du mal à s’écarter. Il est très fort dans la finition proche du panier, est agile balle en main pour un joueur de sa taille et est capable de protéger le cercle. »

Illan Pietrus

Le présenter comme le « fils de » Florent Pietrus serait désormais réducteur. Diamant brut doté de vraies qualités offensives, le meneur guadeloupéen a été sélectionné pour le tournoi final de l’EuroLeague junior. « Il joue sans peur et il apporte de l’énergie », disait Lassi Tuovi, l’entraîneur de Strasbourg, mi-mars, à Fos-sur-Mer. Passé par le SLUC Nancy et le pôle Espoirs du Grand Est, il a terminé troisième meilleur marqueur du championnat Espoirs (18,8) en captant 2,8 rebonds et en délivrant 3 passes.

L’avis de Nicolas Mathieu : « C’est un meneur de jeu très fort dans la création de un contre un et dans la création pour lui. Il faudra qu’il nous prouve qu’il est capable de faire jouer une équipe. »

La capacité d’Illan Pietrus à faire jouer son équipe sera déterminante.

Ils auront un rôle déterminant…

Pacôme Dadiet

Élu dans le cinq majeur de l’édition 2022 de l’EuroLeague Juniors avec Kymany Houinsou, Pâcome Dadiet a réalisé une saison de belle facture. Tête de gondole avec Mohamed Diawara d’une faible équipe parisienne en Espoirs, le petit frère de Maxence Dadiet tournait 17,3 points à 43,2 % de réussite aux tirs, 5,2 rebonds et 1,7 passe pour 13 d’évaluation en 32 matches en étant U17 dans un championnat U21. Passé par Charenton, le Pôle Espoirs d’Ile-de-France et le Pôle France, l’ailier parisien a également été All-Star du Basketball Without Borders Europe, début juin.

L’avis de Nicolas Mathieu : « C’est l’un des plus gros potentiels. Un ailier qui sait un peu tout faire mais il doit prouver qu’il est capable d’être plus régulier en défense et dominant sur une compétition internationale. Sa capacité à aller au cercle est vraiment son point fort. Offensivement, il est très complet. C’est un joueur all-around. »

Mohamed Diawara

MVP du Basketball Without Borders Europe comme l’a été Juhann Begarin en 2019, Mohamed Diawara est également attendu comme l’un des leaders de cette génération 2005. Lui aussi passé par Charenton et le Pôle France, il a été l’une des deux attractions parisiennes avec Pacôme Dadiet en Espoirs. Encore en manque de constance, il tournait à 8,2 points à 32,5 % de réussite aux tirs, 5,3 rebonds et 2 passes pour 7,8 d’évaluation en seulement 18 matchs.

L’avis de Nicolas Mathieu : « C’est une pépite. Mohamed a une vraie capacité à faire jouer les autres et à dominer aux rebonds. Il peut éteindre ses adversaires défensivement. Il devrait être la clef de voûte de l’équipe de France. »

Noah Penda

C’est un vrai phénomène physique ! Signataire de son premier contrat professionnel à Vichy-Clermont, l’ailier parisien a montré de vraies pré-dispositions pour le haut niveau avec la NM1 du Pôle France (10,9 points à 47 %, 6,1 rebonds, 2,7 passes décisives, 2,4 interceptions et 1 contre pour 15 d’évaluation) et une vraie capacité à résister à la pression dans les moments chauds. Passé par Villemomble et Levallois, le natif de Seine-Saint-Denis a aussi été élu dans le cinq majeur du tournoi de Varèse à l’EuroLeague. Déjà de belles références avant de découvrir la Pro B.

L’avis de Nicolas Mathieu : « C’est un tank. Un physique incroyable, un état d’esprit irréprochable. C’est un bagarreur. Il ne lâche jamais rien et il a été porté par sa personnalité. Ça doit être la caution défensive mais pas seulement car il peut aussi être capable de peser offensivement. »

Ils essayeront d’aller chercher des minutes…

Théo Pichard

Passé par le CJF Fleury les Aubrais et par Boigny, Théo Pichard est un meneur de jeu à l’ancienne. Petit frère de Clément (passé par les Espoirs de Limoges), l’ancien pensionnaire du Pôle Espoirs Centre-Val-de-Loire a gagné en responsabilités avec le Pôle France en NM1 (14 minutes de moyenne en 32 matchs).

L’avis de Nicolas Mathieu : « C’est un meneur avec un profil très atypique pour la France. Il joue au sol, il est grand. Toutes proportions gardées : il a un peu de Laurent Sciarra dans le profil physique. Il peut prouver son potentiel sur ce tournoi, en plus de sa capacité à faire jouer une équipe. J’attends beaucoup de lui. »

Ilane Fibleuil

C’est l’un des rares joueurs à avoir évolué en régional avant d’intégrer l’INSEP il y a deux ans. Passé par l’US Bures-sur-Yvette, il n’a pas suivi la traditionnelle filière vers le haut niveau. Ses coéquipiers comme ses coaches, tous louent son état d’esprit. Peut-être façonné par son parcours de basketteur.

L’avis de Nicolas Mathieu : « C’est un athlète, il a un corps fait pour le haut niveau. Il est capable de slasher, de créer pour lui. Il a tout l’arsenal offensif nécessaire mais il doit être capable de créer plus pour les autres. C’est le genre de joueur qu’on repère tout de suite dans un gymnase quand on ne le connait pas. Physiquement, c’est quelque chose. »

Maxim Logué

Préféré à Tidjane Salaun par Bernard Faure, l’ailier-fort a eu un petit rôle en NM1 (2,2 points en 27 matchs). Ses qualités physiques pourraient être précieuses pour les Bleus.

L’avis de Nicolas Mathieu : « C’est un monstre athlétique. Il est très présent défensivement mais il n’a pas montré beaucoup de choses en attaque. »

Elidjah Lamart

Des cinq Choletais pré-sélectionnés, Elidjah Lamart est le seul rescapé. Natif de Blanc-Mesnil en Seine-Saint-Denis, il a débuté à Neuilly-sur-Marne (2010-2015) puis à Villemomble (2015-2020) avant de rejoindre l’Académie Gautier CB à la rentrée suivante. Le récent vice-champion de France U18 pourrait être l’une des belles surprises du tournoi.

L’avis de Nicolas Mathieu : « C’est un joueur avec moins de références sur le plan européen que les autres mais il a un gros potentiel. C’est un joueur extérieur de grande taille (1,95 m)qui peut amener de la création et du dribble. Il est tellement doué qu’on verra ce qu’il peut donner. »

Wilson Jacques

Joueur de devoir, Wilson Jacques a encore très peu de vécu basket. L’intérieur français a pris sa première licence à La Réunion il y a seulement cinq ans, avant de rejoindre les U15 France avec Denain. Entré au Pôle France avec un an d’avance, il a eu un rôle intéressant (19 minutes en 33 matchs) dans l’exceptionnelle saison du Pôle France.

L’avis de Nicolas Mathieu : « C’est un soldat. Si son coach lui dit de rentrer et de poser 150 écrans avant de se rasseoir sur le banc, il le fera. De plus, il a pu montrer par séquence qu’il est aussi capable de planter quelques tirs. Il devra surtout apporter des rebonds offensifs et poser de bons écrans. C’est aussi une voix sur le banc, il peut réveiller ses coéquipiers si besoin. »

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