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« Ce n’est qu’un au revoir » : Victor Wembanyama se confie après son dernier match avec les Metropolitans 92

Battu 3-0 en finale de Betclic ÉLITE avec les Metropolitans 92 par l'AS Monaco, Victor Wembanyama a joué son dernier match en championnat de France avant de s'envoler pour les États-Unis et la NBA.
« Ce n’est qu’un au revoir » : Victor Wembanyama se confie après son dernier match avec les Metropolitans 92
Crédit photo : LNB

Quel est votre sentiment après cette rencontre ?

C’est frustrant. C’est une déception de perdre 3-0 ces finales car on avait la place de gagner ce match.  Il y a beaucoup de circonstances qui font qu’on a perdu ce match là. J’étais vraiment concentré sur ces finales avant de penser à la suite.

Le public a très souvent scandé « Wenby, wemby », est-ce un souvenir que vous garderez en tête, surtout à Roland-Garros ?

Oui, c’est un souvenir que je garderai en tête. Ça me fait plaisir de donner cette opportunité aux gens de venir voir un match de basket ici dans une lieu unique. C’est un lieu unique.

Quel sentiment avez-vous ressenti en fin de match ?

Je ne me disais pas que c’était le dernier car je voulais gagner mais à la fin, c’était spécial… Mais je suis rassuré dans le même temps car je rejouerai des matches en France avec les Bleus donc, au final, ce n’est qu’un “au revoir”.

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Espériez-vous réaliser une telle saison ?

Dans mes rêves et mes objectifs, je voulais gagner le championnat de France. Il y a quand même des obstacles sur la route mais ça reste quand même un honneur d’avoir pu regarder l’AS Monaco dans les yeux sur deux des trois matchs. La Roca Team a certes fini troisième de l’EuroLeague mais pour moi, elle fait partie des 30 meilleures équipes du monde (NBA inclus donc). Si je fais un bilan de cette saison, je suis fier de ce groupe jeune, tellement soudé. On a eu des hauts et des bas mais on a toujours su rebondir. On a bossé, on s’est fait mal. On est arrivé à un stade de la compétition où nous étions pas forcément attendu. Quand je regarde mon équipe et tout ce qui s’est passé, je suis juste fier de mes gars.

« J’ai l’impression de clore une partie de ma vie »

Qu’allez-vous tirer de ces finales ?

Je sais qu’il y aura des épreuves dans ma future carrière en NBA. Et pour moi, elles servent uniquement à nous prouver à nous-mêmes qu’on mérite de recevoir une récompense à la fin. Chaque épreuve sert  me prouver à moi-même que je mérite de recevoir la récompense à la fin. Chaque défaite est plus une leçon qu’autre chose. Personnellement et c’est mon principal axe de progression, je dois réussir à rester intense de longues minutes, quand le coach a besoin de moi.

Entre l’ASVEL et les Metroplitans 92, dans quel domaine avez-vous le plus évolué aujourd’hui ?

Pour moi au -delà de l’aspect physique, sur lequel je dois encore travailler à mon âge, je dois gagner en leadership et réussir à gérer des responsabilités. Je ne sais pas même pas si dans le championnat de France, un joueur avait autant de responsabilités que moi avec les Mets 92. Cette charge, c’est ce qu’il m’a fait le plus progresser. Surtout avec un mentor comme Vincent (Collet).

Qu’est-ce que vous a apporté Vincent ?

Tout simplement, les performances individuelles dans un collectif idéal. Il a une grosse force d’adaptation et tout ce qu’il fait dans ce domaine-là, je n’avais jamais vu ça car aussi bien techniquement que tactiquement, il est très perfectionniste. C’était le meilleur coach pour ma dernière saison en France et de toute façon, n’importe où avec Vincent, ça ne peut que bien se passer. On a intégré ce que le coach demandait de manière progressive mais on a quand même su garder de la constance dans notre niveau de jeu, même si les équipes s’adaptaient à ce qu’on proposait. On a progressé tous ensemble.

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On vous a vu dire quelques mots à Lahaou Konaté à la fin…

Lahaou, c’est quelqu’un que je connais depuis qu’il joue à Nanterre. J’étais au centre de formation et il me voyait tout le temps à m’entrainer avant d’aller au lycée et il arrivait pour l’entraînement des pros qui suivait. Il me disait toujours qu’il était content de me voir bosser sur le terrain. C’est comme un grand frère pour moi et ce depuis longtemps. Jouer avec lui cette année était une chance et un privilège incroyable car on partage beaucoup de valeurs en commun. 

Avez-vous le sentiment de clore une partie de votre vie voire peut-être un peu plus ?

J’ai l’impression de clore une partie de ma vie mais pour mes proches aussi. C’est la fin d’une étape et le début d’une nouvelle.  Tout le monde m’a félicité pour ce que j’ai fait cette année et m’a souhaité bonne chance pour la suite. Je suis préparé pour la NBA, je n’ai pas d’inquiétude.

À Roland-Garros,

 

 

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