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Champion de France Pro B avec Saint-Quentin, Terrell Gomez va découvrir l’EuroCup

Après un probant exercice individuel et collectif, couronné par le titre de champion de France Pro B avec Saint-Quentin, Terrell Gomez a donné son accord à Hambourg, pensionnaire de l'EuroCup. Une première pour le joueur.
Champion de France Pro B avec Saint-Quentin, Terrell Gomez va découvrir l’EuroCup
Crédit photo : Julie Dumélié

C’est à croire que les clubs de Bundesliga ont les yeux rivés sur le Saint-Quentin Basket-ball depuis deux ans. Après les départs de Parker Jackson-Cartwright pour Bonn à l’été 2021 et de Deane Williams à l’été 2022, toujours pour Bonn (lui qui vient maintenant de signer à Oldenburg après avoir remporté la BCL), c’est au tour de Terrell Gomez (1,73 m, 25 ans) d’aller monnayer ses talents outre-Rhin. Le meneur américano-trinidadien a paraphé un contrat d’un an avec Hambourg, maintenu de justesse en première division (15e avec 12 victoires et 22 défaites). Malgré ce bien mauvais classement, la formation allemande disputera tout de même l’EuroCup, engagée dans le groupe A avec Paris Basket.

Arrivé sur la pointe des pieds à la JDA Dijon, en février 2022, après avoir explosé les compteurs en deuxième division turque en 2020-2021 (21,6 points), Gomez n’avait pas su être le relais attendu de David Holston (4,3 points en seulement 12 minutes). Mais bien décidé à rester en France, il avait fait le choix de descendre d’une division et de prendre la direction de Saint-Quentin. Bien lui en a pris. Jouant avec justesse, tourné vers le collectif, et dégainant à souhait (43,5% à 3-points), Gomez a été un artisan majeur du titre de champion de France Pro B du SQBB. S’il n’a pas eu les statistiques les plus reluisantes, il a en revanche été un vrai patron sur le terrain, finissant l’exercice à 12,4 points et 4,9 passes décisives en 26 minutes de jeu. C’est d’ailleurs ce qu’il en ressortait du propre aveu de William Pfister, le vice-capitaine, quand il fallu présenter un à un les champions.

« Il est venu en mission. Il était là pour gagner et c’est tout. Il a ses petites routines, toujours à la minute près, qui veut la même balle quand on fait les matchs à l’entraînement. Il ne veut pas de hasard, il faut tout préparer pour que ça marche. C’était super agréable de l’avoir comme coéquipier, une valeur sûre sur la ligne des lancers-francs en fin de match. Je pense qu’il sortait d’une saison frustrante à Dijon, c’est compliqué d’évoluer derrière un joueur comme David Holston. Dès le début de saison, il avait dit qu’il voulait être en vacances le 13 mai. Il n’avait qu’une envie : être champion directement. On a vu tout son talent cette saison et ça nous a beaucoup servi. Il a un bras exceptionnel, comme le jour où il nous fait 9/11 à trois points à Quimper. Beau joueur. »

À 25 ans, le natif d’Inglewood (Californie) s’apprête à faire le grand saut de la Pro B à l’EuroCup. Mais la priorité reste bien entendu le championnat avec la ferme volonté, pour tout un club, de vivre une saison plus paisible…

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