« En plus, on jouait Orléans… » : Nicolas Pavrette se montre face à « son » club

Sous le regard de son ex-coach Lamine Kébé, Nicolas Pavrette célèbre un panier and one contre Orléans, le club auquel il appartient, mardi à la Halle Marlioz
« Plus jamais », s’est juré Nicolas Pavrette au cours du week-end. Le pivot d’Aix-Maurienne avait eu le temps de se repasser le film de sa contre-performance contre Nantes (8 points à 3/12 et 8 rebonds), où il s’était enfermé dans une forme d’individualisme en attaque, sans être capable de tenir un duel de l’autre côté du terrain.
« Plus jamais ! »
Un impact globalement négatif, traduit par le pire +/- du match (-15, sur ses 23 minutes) qui a poussé son coach Julien Cros à admettre qu’il aurait peut-être préférable de finir la rencontre avec Cheikh Sané sur le parquet. « J’étais agressif mais j’ai manqué de réalisation », étaye le Briochin de naissance. « J’ai commencé à rater mais j’étais trop dans mon feeling, j’ai trop forcé et ça ne m’a pas bénéficié. Et en défense, je me sentais lourd. Je n’étais pas bien. »

D’où une double motivation pour Nicolas Pavrette à l’approche de la réception d’Orléans mardi. Se rattraper à titre individuel, le fameux « plus jamais ça », et montrer à l’OLB, le club auquel il appartient toujours, qu’il vaut mieux que ce qu’ils ont dû étudier à la vidéo lors des 96 heures séparant la 15e de la 16e journée d’ÉLITE 2.
« Forcément envie de faire un bon match contre Orléans »
Mission réussie ! S’il a livré sa plus maigre production aux rebonds de la saison (seulement 2), l’enfant de la Chorale de Roanne a été « parfait dans ce qui lui était demandé », applaudit Julien Cros. Beaucoup plus juste dans sa sélection de tirs, capable de conclure plusieurs situations sur jeu rapide, moins soft défensivement, Nicolas Pavrette a pesé dans le joli succès savoyard (11 points à 5/7, 1 interception et 1 contre en 23 minutes).
« Après la contre-performance de Nantes, j’avais encore plus de motivation », indique-t-il. « Je me suis dit qu’il fallait que je réagisse. En plus, on jouait Orléans donc j’avais encore plus d’énergie. J’avais forcément envie de faire un bon match. Il y a eu un mix de tout ça, ça a bien pris et je suis content. Ça fait toujours plaisir de faire un bon match. Mais ça s’arrête là. »
Censé revenir à l’OLB en 2026
Même pas de saveur un peu spéciale face à l’OLB ? « Non, franchement, rien de particulier », jure-t-il. On ne sera pas obligé de le croire totalement puisque Nicolas Pavrette appartient encore à Orléans, simplement prêté à Aix-Maurienne afin de gagner en responsabilités, après une première saison française où il a eu du mal à grappiller du temps de jeu au sein de la grosse cylindrée du Loiret (3,1 points à 52% et 3 rebonds en 11 minutes), pénalisé au début par son manque de dureté et de compréhension du jeu.

Pour l’instant, l’ancien joueur vedette de la troisième division espagnole a trouvé en Savoie ce qu’il était venu chercher. Son temps de jeu a doublé par rapport à la saison dernière (de 11 à 23 minutes), sa production aussi (9,7 points à 49%, 6,2 rebonds et 1,1 passe décisive), lui qui est également le deuxième contreur du championnat derrière l’intouchable Narcisse Ngoy (1,9 block par match). De là à prétendre revenir à Orléans pour honorer sa dernière année de contrat en 2026/27 ?
Orléans satisfait du prêt
Difficile à dire si loin de la fin de la saison, tant beaucoup de choses peuvent encore se passer, individuellement pour Pavrette et collectivement pour l’OLB… Reste que toutes les parties sont contentes du prêt pour l’instant.
« Je porte un regard positif sur sa saison », apprécie l’entraîneur orléanais, Lamine Kébé. « Je pense que c’est un bon choix pour lui et pour nous qu’il soit à Aix-Maurienne. On voit qu’il avance, qu’il progresse, qu’il est de plus en plus dur sur le terrain. Il a toujours cette capacité à courir et à finir proche du cercle. Il est content d’être là et on est contents pour lui. »
À Aix-les-Bains,




























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