Evan Fournier après France – Liban : « Ce n’était pas facile »

Hors course pour la qualification au deuxième tour de la Coupe du monde, l’équipe de France n’a pas terminé sa compétition pour autant. Avant de disputer deux rencontres de classement, les Bleus ont du jouer leur dernier match du premier tour, ce mardi après-midi à Jakarta. Privé de leurs trois pivots, ils ont du batailler pour se défaire d’une sélection libanaise qui se elle serait qualifiée pour les Jeux olympiques en cas de victoire. Ayant compté jusqu’à 10 points de retard (25-35, au milieu du deuxième quart-temps), mené une majorité du temps au score, les tricolores ont décuplé leur énergie lors des 15 dernières minutes pour ne pas subir une humiliation. Au final, ils l’ont emporté 85 à 79. De quoi soulager Evan Fournier.

« Ce n’est pas facile, clairement. Ce ne sont même pas des matches de classement, on joue contre une équipe qui jouait quelque chose, qui a envie de poursuivre. Nous il fallait digérer la déception, en plus nous n’avions pas de big men. Beaucoup de choses qui font que ce n’était pas facile. On fait la différence dans le dernier quart, on était plus dedans, plus agressifs. Il y avait un petit peu de fierté. »

Encore prolifique (17 points en 19 minutes), Evan Fournier a passé un long moment sur le banc en deuxième mi-temps. Les habituelles rotations (Isaïa Cordinier, Elie Okobo ou même Terry Tarpey) ont été laissés sur le terrain grâce à leur belle productivité. « De toute façon les gars sur le terrain jouaient bien et il n’y avait pas besoin que je rentre. On joue juste pour représenter le maillot là. » Pour autant, cette victoire ne va pas redonner le sourire au leader offensif des Bleus.

« Non, non, ça ne change rien. Ça va se jouer au maillot, à la fierté. Ce n’est pas gagner qui va nous remonter le moral. On est atteints, déçus, on a tous envie de rentrer chez nous. Ce n’est pas facile de devoir autant s’investir et de vivre ces moments là. C’est le premier match de classement depuis que je suis en équipe de France. C’est pas facile à vivre. Et c’est pas une victoire contre le Liban qui va changer quoi que ce soit. »

Malgré tout, l’arrière des New York Knicks sera là pour aller chercher la victoire jeudi et samedi.

A Jakarta,