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Gianmarco Pozzecco : « Mon premier travail a été de les convaincre qu’ils pouvaient gagner des matches »

EuroLeague - Avant d'affronter Monaco en EuroLeague, le nouveau coach de l'ASVEL Gianmarco Pozzecco fait un peu plus connaître sa philosophie dans L’Équipe.
Gianmarco Pozzecco : « Mon premier travail a été de les convaincre qu’ils pouvaient gagner des matches »
Crédit photo : Infinity Nine Media / Julie Darbon

Nommé coach de l’ASVEL il y a 15 jours, Gianmarco Pozzecco a déjà coaché sa nouvelle équipe lors de quatre rencontres, pour deux victoires et deux défaites.

Avant le duel entre équipes du championnat de France pour la 7e journée de l’EuroLeague, le sélectionneur de l’Italie livre sa philosophie dans L’Equipe. Celui qui est surnommé « La Mouche atomique » a ainsi l’occasion d’un peu plus faire découvrir sa personnalité. Il prend d’abord la défense de son prédécesseur T.J. Parker :

« T.J. Parker a fait un excellent travail depuis plusieurs années. Des fois, ce n’est pas la compétence du coach. Tu dois juste apporter une fraîcheur. Les joueurs manquaient de confiance. Certains disaient qu’ils finiraient la saison à 0-34 en Europe. Tu peux te laisser embourber dans ce sentiment. Mon premier travail a été de les convaincre qu’ils pouvaient gagner des matches. Je leur ai dit : « Vous êtes bien meilleurs que ce que vous pensez de vous-mêmes.  » On doit changer la mentalité, s’assurer que le succès à Kaunas est le premier, pas le dernier. »

L’ancien coach de Sassari, vainqueur de la FIBA Europe Cup en 2019, prend souvent l’exemple de son parcours pour répondre aux questions. Notamment lorsqu’il est interrogé sur la hiérarchie de l’équipe et de la gestion de Nando De Colo, la star de l’équipe qui est âgée de 36 ans.

« Déjà, avoir 14 joueurs n’est pas ma manière de faire. J’aime que les joueurs soient heureux et pour ça, il leur faut des minutes ! J’aime tous mes joueurs de la même manière. Nando ? Notre rôle de staff est de gérer des millions de choses, mais c’est une légende et je le traite comme telle. Je suis old school là-dessus. Un Nick Galis, même à 80 ans, je le mettrais dans mon cinq majeur. Quand je vois certains en douter, cela me rappelle quand j’étais jeune. J’étais déjà le plus petit en primaire. Mon père lui-même ne croyait pas en mon avenir de basketteur et m’avait poussé vers le foot. J’ai toujours dit que le basket était un sport raciste réservé aux grands (il rit). J’ai aidé les petits à croire en leur chance. Je me fiche des opinions. J’étais rapide, intelligent. Comme David contre Goliath, j’ai déplacé la confrontation sur un autre terrain, en utilisant des armes différentes, pour m’imposer. C’est ce que l’ASVEL devra faire face à des équipes d’EuroLeague plus fortes, à commencer par Monaco. On leur proposera des choses différentes. »

Caricature de lui même, le technicien transalpin qui découvre l’EuroLeague en tant que coach principal conclut avec la phrase suivante : « Je suis peut-être un clown. Mais le clown numéro 1. » Un clown qui visera cependant une victoire de prestige ce vendredi soir à Monaco. La rencontre débute à 21h et sera diffusé sur Skweek et La Chaîne L’Équipe.

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