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Jean-Aimé Toupane : « On a montré un autre visage en deuxième mi-temps, c’est ce que je retiens »

Équipe de France - Le sélectionneur de l'équipe de France Jean-Aimé Toupane est revenu sur la défaite des Bleues en demi-finales de l'EuroBasket contre la Belgique (63-67). Conscient que son équipe n'a pas entamé la rencontre comme elle le devait, il se dit quand même fier de sa réaction. "Les filles ont réagi, elles ont fait le travail jusqu'au bout", a-t-il assuré.
Crédit photo : FIBA

Samedi soir, l’équipe de France s’est inclinée 67 à 63 contre la Belgique en demi-finales de l’EuroBasket. Menées toute la rencontre, les Bleues ont compté jusqu’à 17 points de retard (41-24, 18′) avant de revenir petit à petit, jusqu’à avoir la possession de la gagne sur l’avant-dernière possession. Mais Marine Fauthoux s’est empêtrée dans la défense belge et n’a pas trouvé Sandrine Gruda dans le jeu intérieur. Résultat, les tricolores ont laissé les Belgian Cats filer en finale où elles retrouveront l’Espagne ce dimanche soir. Pour son premier EuroBasket, Jean-Aimé Toupane n’accrochera donc pas le titre. Après la déception finale, il est revenu sur cette rencontre.

Jean-Aimé, la Belgique était-elle plus forte ce samedi soir ?

Oui elle était plus forte, elle a gagné. On ne peut pas dire qu’on est fort en perdant. J’ai beaucoup de respect pour cette équipe qui a montré de très belles choses et a mérité de gagner. Le travail, on ne l’a pas assez bien fait sur la première mi-temps. Et puis après, on a couru après. On a eu le mérite de ne pas baisser les bras, de montrer des vertus qui nous sont propres. On était à une possession. Bon… On l’a mal gérée. Ça aurait peut-être été un hold-up de gagner mais bon. En tout cas, les filles ont réagi. Elles ont fait le travail jusqu’au bout.

Sur quels plans pouvez-vous nourrir des regrets sur cette demi-finale ?

Une victoire ça se construit. Si au départ, on part déjà avec un retard… De l’autre côté il y avait peut-être un capital confiance. Nous on était peut-être un petit emprunté par rapport à ça. Je regrette surtout le début de match. Sur les 20 premières minutes, on n’a pas été dans nos standards défensifs. On a laissé trop de rebonds. On a été en difficulté. Mais malgré tout, on s’est ressaisi en deuxième mi-temps, on a montré un autre visage. C’est ce que je retiendrai de ce match-là. En espérant qu’on se servira de cette deuxième mi-temps pour le match de dimanche.

Vous vous êtes ajustés tactiquement sur la deuxième partie de la rencontre en switchant (changeant) sur les défenses des pick & rolls, et ça a fonctionné. Est-ce vous ne regrettez pas d’avoir tenté cela un peu plus tôt ?

Oui c’est évident qu’on n’était pas sur nos standards défensifs sur la première mi-temps. Elles ont quand même scoré 44 points là où on s’attendait à ce qu’elles en marquent 30. Quand on voit le travail et l’investissement qui a été fait sur la deuxième mi-temps, et qu’elles n’ont scoré que 27 points, peut-être qu’on aurait pu le faire (plus tôt). Ce n’est pas que ça. Il y a eu du rebond aussi. On n’était pas là. Est-ce que c’était l’enjeu, je ne sais pas. Je retiens une chose : comme je le dis, je suis fier de mon équipe depuis le début de cette compétition. Malgré les difficultés qu’on a eus sur la première mi-temps, on a réagi. On a été à une possession. On a eu la balle, on aurait pu. Mais bon, on a mal géré. Donc il y a toujours des regrets quand on perd. Oui on aurait pu (tenter les switches plus tôt), c’est ça mais c’est aussi beaucoup de choses, qu’on ne voit peut-être pas au niveau des statistiques. Je félicite en tout cas mes joueuses d’avoir eu cette réaction. Je suis fier de ce qu’elles ont fait.

« Quand on finit une compétition, il vaut mieux la finir par une victoire »

Vous parliez déjà du problème du rebond défensif après le premier match de préparation à Toulouse contre la Serbie. Comment expliquer que celui-ci persiste encore à ce jour ?

C’est comme ça. L’équipe en face aussi nous a mis en difficulté par rapport à ça. On a été par moments un petit peu en retard sur certaines actions. Ça peut arriver. Elles perdent 20 ballons et nous derrière on n’a pas pu concrétiser. C’est un tout. On va regarder la vidéo et surtout on va essayer de se corriger. Cette équipe-là a montré des vertus que j’aime bien car elle n’a pas baissé les bras et je leur ai dit tout à l’heure qu’elles pouvaient sortir fières de ce qu’elles avaient fait. Ça se jouera à une possession. L’équipe en face a peut-être été aujourd’hui meilleure que nous mais on n’a pas à rougir de ce résultat.

Vous visiez l’or. Est-ce que la médaille de bronze viendrait atténuer la déception ?

Forcément, il vaudrait mieux finir sur le podium. On a toujours tendance à dire que quand on finit une compétition, il vaut mieux la finir par une victoire. Souvent le paradoxe c’est de voir que le deuxième va être très déçu alors que le troisième qui a gagné va (être souriant). Pour autant, ça devient pour nous le fait de jouer notre médaille d’or ce dimanche parce que c’est aussi un résultat pour nous, la Fédération, pour tout le monde…|…] Ça reste un résultat positif de finir sur le podium, même si on voulait plus car on est des compétiteurs et que cette équipe là avait envie de bien faire.

Concernant la dernière possession, avec cette balle perdue de Marine Fauthoux. Que s’est-il passé ? Peut-être un manque de lucidité ?

Je ne sais pas, on va revoir les images. On ne peut pas la blâmer. Notre sport est fait d’erreurs. Malheureusement, celle-ci tombe au moment où on ne l’aurait pas voulu. C’est comme ça. Encore une fois, je pense que le début nous a été plus préjudiciable. Et puis après, le rebond, on n’a pas été là.

Iliana Rupert n’a pas pu jouer après s’être entraînée ce vendredi et échauffé avant le match. Le staff médical ne vous a pas donné le feu vert ?

C’est mon choix. Elle aurait pu mais bon. Par rapport à ce que je conçois au plus haut niveau, elle sort d’une blessure. Dans de telles situations, dans un match à enjeu, les conditions n’étaient pas réunies. On serait devant, de manière plus simple, là (sur ce match) la valeur d’engagement était optimale. C’est un choix que j’ai fait moi. C’est tout. Elle aurait pu, peut-être. J’ai aussi le souci de son intégrité physique.

Sandrine Gruda a joué son avant-dernier match à l’EuroBasket ce samedi. Elle a longtemps tenu l’équipe.

Sandrine, on sait l’importance qu’elle a sur le terrain. Au moins, on voit la championne qu’elle est. C’est quelque chose à mettre à son crédit. Si le travail a été fait en équipe, elle a montré qu’elle avait envie. Comme toute l’équipe d’ailleurs. Je retiens en tout cas le fait qu’il y ait une réaction et que malheureusement ça se joue à une possession et qu’il va falloir vite digérer ça pour jouer le match pleinement dimanche.

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