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Les Bleuets sont bien entrés dans leur Mondial : « Je pense qu’on a envoyé un message »

En totale maîtrise contre le Canada (87-55), l'équipe de France U17 masculine s'est mise en confiance pour la suite de la compétition. Surtout, elle s'est ouvert un tableau favorable. Le sélectionneur Bernard Faure revient sur ce deuxième match.
Les Bleuets sont bien entrés dans leur Mondial : « Je pense qu’on a envoyé un message »
Crédit photo : FIBA

Cette fois, il n’y a pas eu de temps d’adaptation. L’équipe de France U17 masculine a sauté à la gorge au Canada ce dimanche après-midi pour s’offrir une large victoire (87-55) face à une sélection censée faire partie des meilleures. Les Bleuets sont assurés de terminer premiers du groupe A. Après la rencontre, le sélectionneur Bernard Faure s’est montré positif.

« C’était le match le plus important du premier tour »

Ce dimanche, vous êtes bien entrés dans la rencontre. La leçon du match de la Serbie a été tirée visiblement…

Oui, la leçon a été tirée. Je pense qu’on a mis le point là-dessus. Pour nous c’était le match le plus important du premier tour. En tout cas, ça nous a ouvert un tableau légèrement plus facile on va dire. Si on avait perdu, ça pouvait être les Ricains en quarts de finale donc l’équation était simple. Je pense qu’on est bien entré dans le match, on avait ciblé certaines choses chez les Canadiens, surtout sur leur jeu rapide. On a vu qu’à chaque fois qu’on n’était pas dans les efforts, on était sanctionné. Mais c’est bien, on avance à chaque match.

Il y a eu une plus grosse constance défensive, ce qui nous a permis de vous projeter beaucoup en transition notamment.

On a été beaucoup plus présent défensivement. Je pense qu’on est encore un petit peu naïf parfois, mal placé, trop sous le cercle donc on laisse des rebonds longs et c’est ce qu’on a le plus laissé aujourd’hui. Mais bon on ne peut pas être bon partout.

« Ça va être un cheval de bataille savoir attaquer les zones »

En dominant comme ça, vous rencontrez beaucoup de zone. Vous vous attendez à en voir beaucoup.

Oui, oui, c’est prévu. De toute façon, on sait que beaucoup d’équipes vont faire de la zone contre nous. On y travaille. Après, c’est toujours difficile à l’entraînement de travailler de l’attaque de zone car nous ne sommes pas très forts sur les défenses de zone donc on s’entraîne contre une équipe qui n’a pas l’habitude de défendre en zone. Même si quelque fois on pourra en faire pour surprendre un peu l’adversaire, ce n’est pas notre marque de fabrique. Quand on a été patient et qu’on avait de la discipline, on a amené plusieurs fois la balle au poste haut, c’était intéressant. On y travaille, on sait que ça va être un cheval de bataille savoir attaquer les zones. C’est mieux que ça n’a été, on a des capacités de renversement vers des shooteurs à l’opposée donc je ne suis pas inquiet par la zone.

Il y a quasiment tous les joueurs qui ont lancé leur compétition, avec des séquences très positives pour Killian Malwaya, Alexandre Sarr… Ça y est, ils sont dans leur Mondial ?

Je crois qu’on est tous dans la compétition. On l’était hier (samedi) mais on a montré un peu de fébrilité sur le premier match. Je pense qu’on a envoyé un message aujourd’hui (dimanche). Je demande aux joueurs de monter notre niveau match après match.

Par contre, Pacôme Dadiet a l’air de s’être fait un peu mal au poignet…

On ne sait pas trop (ce qu’il a). Le kiné va travailler avec le médecin pour savoir s’il y a besoin d’aller faire des examens ou pas. Il y a une petite inquiétude effectivement, je n’aimerais pas perdre un de mes joueurs aussi vite. Surtout que là il a montré qu’il était bien revenu (6 passes décisives en 14 minutes), qu’hier c’est déjà oublié (sourire).

Une formidable profondeur de banc : « Un jour c’est l’un, un jour c’est l’autre »

Les deux premiers jours passés, quel est votre programme désormais ? Vous allez pouvoir avec de vrais entraînements le jour off (ce lundi) ? Sachant que la Nouvelle-Zélande mardi c’est un peu particulier comme match, vu l’écart de niveau et le fait que ce match ne peut pas changer le classement.

C’est très compliqué parce que traditionnellement sur les jours off on s’entraîne plutôt assez sérieusement. Là, c’est compliqué au niveau des horaires parce que c’est très tôt donc on est obligé de raccourcir les séquences pour privilégier la récupération et le sommeil. On essaye de couper la poire en deux. Mais la récupération est essentielle. En plus mardi le match contre la Nouvelle-Zélande sur le plan comptable n’apporte rien donc on va essayer de ne pas tirer sur les joueurs, même si on va aborder ça sérieusement, comme un match de travail. Car derrière, il y a un huitième, c’est toujours compliqué, même contre des équipes réputées moins fortes.

Au niveau des individualités, vous avez essayé de responsabiliser Zaccharie Risacher (20 minutes, deuxième plus gros temps de jeu) pour qu’il parvienne à se libérer…

Il y a sept matches, tous les joueurs ne pourront pas se mettre en avant sur chaque match. L’un de ses avantages, c’est que d’un match à l’autre on peut difficilement être scouté. Après, un jour c’est l’un, un jour c’est l’autre. Il faut qu’ils acceptent que le jour où ils sont un peu moins dedans, ils doivent se mettre au service du collectif.

« Le danger, c’est nous »

Avec la défaite de l’Espagne ce samedi contre la Lituanie, vous pouvez avoir un tableau plutôt ouvert jusqu’à l’éventuel dernier carré…

On n’a pas l’habitude en France de calculer et de savoir sur qui on tombe. Il y a toujours une surprise. Hier (samedi) c’était l’Espagne (battue par la Lituanie). Donc ils vont se retrouver dans notre tableau, si on va en demi-finales. Après pour être là où on veut être, il faudra battre des belles équipes. On a déjà battu la Serbie et le Canada, qui sont deux belles équipes, donc on a fait le travail. Si on ajoute quelque chose à chaque match ça sera intéressant. Après, on peut aussi nous être sujet à des hauts et des bas. Le danger c’est nous. Si on aborde tous les matches sérieusement comme on l’a fait samedi et dimanche… Mais comme je l’ai dit avant le match, je préfère affronter les Américains le plus tard possible.

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