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Qui sont les favoris de la saison 2023-2024 de Nationale 1, qui démarre ce 22 septembre ?

NM1 - Avec ses 28 équipes et sa formule alambiquée, la Nationale 1 masculine est un championnat à part. Avant le début de saison, il est toujours difficile de saisir qui seront les favoris. Mais plusieurs clubs affichent clairement leur ambition : monter en Pro B. En voici quelques uns.
Qui sont les favoris de la saison 2023-2024 de Nationale 1, qui démarre ce 22 septembre ?
Crédit photo : Caen Basket Calvados

La saison 2023-2024 de Nationale 1 masculine débute ce vendredi 22 septembre. A l’issue de cet exercice, deux équipes monteront en Pro B. La première sera fixée à l’issue de la deuxième phase, en terminant en tête du groupe A. La deuxième devra aller jusqu’au bout de très longs playoffs. Mais qui sont les favoris sur la ligne de départ ?

Chartres

Place forte de la Nationale 1 masculine depuis plusieurs années, Chartres présente un effectif parfaitement taillé pour la division. Tombé face à cette équipe en Coupe de France mardi, l’entraîneur d’Angers Ali Bouziane ne s’était pas trompé avant le match dans Le Courrier de l’Ouest. « Chartres a un roster incroyable. Pour moi en N1, ils sont favoris à la montée. Ils ont cinq ou six joueurs qui pourraient évoluer tous les jours en Pro B. Mention spéciale à la dernière recrue en date, l’intérieur philippino-ivoirien Ange Kouamé : lui, quand tu vois les vidéos, même en Betclic Elite, je le prends ! »

Caen

Parmi les gros clubs de Nationale 1 masculine depuis des années, Caen veut passer le cap cette saison pour sa première saison dans son nouveau Palais des Sports de 4 200 places. Pour cela, Stéphane Eberlin a rajeuni l’équipe en faisant venir des fins connaisseurs de la division (Alexis Thomas, Siegwarth, Davis et Rojewski). En préparation, le collectif a semblé prendre avec 23 passes décisives en moyenne par rencontre. « Il fallait cibler des mecs entre 20 et 30 ans, ayant une réelle ambition de rejoindre la Pro B, explique l’entraîneur alsacien dans Ouest-France. Pour l’instant, on est dans le vrai à ce niveau-là. On a un groupe travailleur, qui en redemande et qui est focus sur l’objectif fixé en début de saison. »

Quimper

Relégué en NM1 après une saison 2022-2023 chaotique, Quimper a lancé un nouveau cycle en faisant venir Thibault Wolicki, qui a conduit Loon Plage au titre lors des playoffs 2023. L’entraîneur nordiste a fait venir certains de ses soldats, à commencer par Ron Anderson, et d’autres tauliers de la division, tel quel Antoine Dudit. Avec 2,1 millions d’euros de budget, les Béliers ne veulent pas s’éterniser au troisième niveau national, sans pour autant être obnubilés par une remontée directe. « On veut jouer les premiers rôles, se qualifier pour la poule haute, annonce le président Bernard Kervarec dans Le Télégramme. Ensuite, on verra. Mais ce qu’a fait Rouen l’an dernier (remonté un après sa relégation), c’est exceptionnel. La nouvelle salle arrivera dans deux ans. Ce serait formidable de pouvoir y rentrer en Pro B… »

Saint-Vallier

Monté en Pro B à l’issue de la drôle de saison 2020-2021, Saint-Vallier s’est maintenu une première saison mais pas une deuxième. Cependant, les Drômois n’ont pas tout bouleversé. Tout d’abord, l’entraîneur Philippe Namyst est toujours là. Gros scoreur au niveau supérieur (17,6 points par match), Jazzmarr Ferguson a prolongé. Avec à ses côtés de forts joueurs tels que David Ramseyer, Jean-François Kebe, Hugo Dumortier et Jérôme Cazenobe, le meneur de jeu étasunien aura tout ce qu’il faut pour guider les siens vers de nombreux succès.

Tours

Comme Le Havre (voir plus bas), Tours a du mal à assumer son rang en Nationale 1 masculine. Malgré la présence de joueurs très bien rémunérés pour la troisième division, le TMB, qui a fait un aller-retour express en Pro B en 2021-2022, galère à assumer son rang. Cet été, l’effectif a été construit par Valérie Garnier qui a finalement été remplacée par Cédric Heitz. Cela n’empêche pas ce dernier de vouloir ramener l’équipe au deuxième échelon national. « Lorsque l’on a un club avec un tel budget (1,9 million d’euros), on ne peut pas se cacher derrière de la langue de bois, a-t-il assuré dans La Nouvelle République. Si on a l’un des trois premiers budgets, il faut finir dans le top 3 de manière claire. »

Et les autres

Colosse de la Nationale 1, le STB Le Havre présente évidemment sur le papier tous les atouts pour figurer au niveau supérieur. Mais, malgré les changements de formule, l’équipe du président Rudy Sévi tombe de haut année après année. Cette année sera-t-elle la bonne, enfin ? Également ambitieux, le CEP Lorient a attiré Morgan Belnou, qui était assistant-coach à l’ASVEL depuis trois ans. Mauvaise nouvelle pour commencer : les Bretons démarrent la saison avec une infirmerie pleine. Il serait osé de s’arrêter à ces sept clubs en matière de favoris. L’an passé, Rennes a réalisé un formidable exercice avant de perdre son meneur et leader Sébastien Cape juste avant le lancement de la deuxième phase. Promu dans la division, Loon-Plage a remporté les playoffs. En 2022, Mulhouse a atteint la finale des playoffs et présente encore de sérieux atouts pour jouer les premiers rôles. Challans, porté par son public fidèle, ou encore Andrézieux, qui est également ambitieux, ne peuvent être écartés de cette longue liste. Enfin, on est curieux de ce que va donner le Stade Toulousain à ce niveau, avec son nouveau nom qui attire la curiosité.

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