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Terry Tarpey, sensation de l’EuroBasket : « C’est bien de voir ce que je peux faire à ce niveau-là »

Devenu un cadre de l'équipe de France, Terry Tarpey a réussi à exporter ses qualités, de la Betclic ÉLITE jusqu'au championnat d'Europe. Le remplaçant idéal de Nicolas Batum ?
Terry Tarpey, sensation de l’EuroBasket : « C’est bien de voir ce que je peux faire à ce niveau-là »
Crédit photo : FIBA

Vendredi, au cours de la demi-finale contre la Pologne (95-54), les cadres de l’équipe de France ont été mis au repos lors du dernier quart-temps. Parmi eux, un certain Terry Tarpey, auparavant l’invité surprise de la liste pour la préparation, finalement devenu indispensable, membre indéboulonnable du cinq majeur depuis le deuxième match, meilleur +/- des Bleus sur l’ensemble de la compétition et même le maillot le plus vendu !

Au cours de sa carrière professionnelle, le capitaine du Mans n’avait jamais connu un niveau plus relevé que les playoffs du championnat de France, hormis une seule campagne de BCL en 2018/19. Le voici désormais capable de briller sur la plus grande scène européenne, véritable joueur sensation de cet EuroBasket (5,6 points à 62%, 3,8 rebonds, 1,8 interception et 1,5 passe décisive pour 10,9 d’évaluation), dans son profil de 3&D (shooteur à trois points et défenseur).

« Avant la prépa, je me disais que c’était génial de faire partie des 17 joueurs appelés », se remémore-t-il. J’étais dans un esprit où je pensais : « Si je ne vais pas à l’EuroBasket, OK, c’est normal. Si je vais à l’Euro, c’est super ! » J’ai toujours gardé cette confiance en moi car je pense pouvoir reproduire à chaque niveau de compétition les choses que je peux faire sur un terrain : la défense, les rebonds, l’extrapasse, les interceptions, les aides défensives, etc. Peu importe la compétition, il y a besoin de tout ça. C’est bien de voir que je peux le faire à ce niveau-là. Pour moi, ce n’est pas une surprise, peut-être que ça l’est pour les autres. »

Ça l’est effectivement pour tous ses coéquipiers, qui n’ont eu de cesse de mettre son apport en avant depuis les premiers matchs à Cologne. Evan Fournier avait, par exemple, eu de jolis mots à son égard en affirmant qu’il est « le meilleur exemple de la façon dont on doit jouer au basket », après avoir certes indiqué qu’il le voyait premier coupé de la préparation au début. À Berlin, Rudy Gobert a tenu un discours similaire.

« Je ne le connaissais pas vraiment au début de la préparation, même si son nom m’avait interpellé bien avant de jouer avec lui (il sourit). À chaque fois que Terry est sur le parquet, c’est comme s’il comblait tous les trous. Il est devenu indispensable. Il dégage une énergie positive pour l’équipe, se met complètement à son service et fait toutes les petites choses pour les autres. On a besoin de ce genre de joueurs. C’est un peu ce que Nicolas Batum faisait, dans un autre registre.  »

Stoppeur respecté du championnat de France depuis cinq ans, Terry Tarpey a notamment réussi à exporter cette facette de son basket à l’Euro. Jusqu’à l’entame de la demi-finale, il était le meilleur intercepteur de la compétition, avec deux ballons volés par match, avec en pointe d’orgue son interception décisive sur Furkan Korkmaz au buzzer du 1/8e de finale, même s’il était surtout « au bon endroit au bon moment ». De nombreux gros bras du continent ont peiné à se sortir de ses griffes : Cedi Osman (11 points à 3/10) puis Mateusz Ponitka (7 points à 3/10 et 4 balles perdues), entre autres. Son père, gros shooteur mais piètre défenseur de son état, nous avait confié avant l’Euro que les qualités de son fils venaient « de sa passion, de son cœur, de son moteur. » Terry Tarpey III a également tenté d’expliquer ce qui fait de lui un joueur référence dans ce domaine.

« Il y a deux facteurs pour les interceptions : le scouting, pour étudier les systèmes adverses, et l’instinct. Mon père n’était pas un gros défenseur donc il a tout mis en place pour que je le devienne (il sourit). J’ai toujours eu des bonnes jambes et des bons réflexes. Mais les interceptions ne sont pas forcément le plus important. Ce qui compte, ce sont les déviations, l’activité défensive, les box-outs, tout ce qui n’apparaît jamais dans la feuille de statistiques mais qui cassent le rythme de l’attaque adverse. J’essaye de rester moi-même en faisant preuve d’intensité en défense pour aider l’équipe. »

Un travail de l’ombre à même de faire de lui le meilleur glue-guy de cet EuroBasket 2022 ?

À Berlin,

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