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« J’ai travaillé pour ça toute ma vie » : l’avènement international de Terry Tarpey

Facteur X de la victoire majeure de l'équipe de France contre la Lituanie, Terry Tarpey III s'est fait un nom sur la scène internationale. Même le capitaine Evan Fournier ne masque plus sa surprise quant aux performances de son coéquipier.
« J’ai travaillé pour ça toute ma vie » : l’avènement international de Terry Tarpey
Crédit photo : FIBA

Ça y est, Terry Tarpey III n’est plus un secret. Au fur et à mesure de la rencontre, après l’avoir vu laissé traîner ses mains sur tous les ballons, contrer plusieurs tirs, même rentrer deux tirs ouverts décisifs, tous les ordinateurs des journalistes étrangers placés devant nous ont ouvert la même page Wikipédia : celle de Terry Tarpey le troisième du nom. Mais qui est-il ? D’où sort-il ? « J’imagine que je sors de nulle part pour certains mais j’ai travaillé pour ça toute ma vie », glissait-il en zone mixte. Et dans le mot « certains », il faut aussi inclure ses coéquipiers et le staff, qui ont été les premiers surpris par son niveau de performance depuis le début de la campagne. « Je ne vais pas vous mentir », a glissé Evan Fournier. « Quand le premier groupe de 17 joueurs est sorti, j’ai essayé de me faire la liste de 12 dans ma tête. Et en voyant son nom, je me suis dit : « Lui, c’est sûr qu’il n’y sera pas… » » Présent à ses côtés, Vincent Collet avait opiné de la tête avec un sourire, en écoutant les propos de son capitaine. « Je dois aussi reconnaître que je ne pensais pas qu’il pourrait faire partie de la liste finale. Mais ce qu’il a fait lors de la préparation et des matchs amicaux nous a suggéré qu’il pourrait être une pièce du puzzle. Il a tout de suite trouvé son rôle. »

« Lui, c’est sûr qu’il n’y sera pas »

Mieux que ça, il est même en train de gagner en importance. Pour la première fois de sa carrière en équipe de France, Terry Tarpey a été intronisé dans le cinq de départ par Vincent Collet. Un pari gagnant en raison de son hyperactivité (8 points à 3/4, 4 rebonds et 4 interceptions en 21 minutes), propre à faire de lui l’un des héros du soir (77-73). « Le coach m’a dit de rester moi-même. Je ne fais que les choses que je peux faire : marquer les tirs ouverts et défendre. J’ai fait ça ce soir. Je suis heureux d’avoir aidé l’équipe, d’avoir apporté de l’énergie et ce dont on avait besoin. C’est mon style de jeu : les gens en France commencent à apprécier ce que je fais sans avoir besoin d’avoir la balle entre les mains. C’était surtout tellement important pour nous de gagner. »

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Avec l’aide de Fall, le duo Albicy – Tarpey a complètement désorganisé l’attaque lituanienne (photo : FIBA)

Aux côtés d’Andrew Albicy et Moustapha Fall, Terry Tarpey fait partie des « héros attendus » encensés ce samedi par Rudy Gobert. « Il a été incroyable. Il a changé le cours du match, des deux côtés du terrain. » Que ce soit par son exceptionnelle activité sur tous les aspects défensifs possibles et, « cerise sur le gâteau » dixit Evan Fournier, même par son efficacité offensive (100% à trois points), avec notamment un tir primé décisif à l’entame du money-time (60-60, 35e minute). En bref, Terry Tarpey est partout : il court aux quatre coins du parquet, il plonge sur tous les ballons, il conteste les déplacements, il coupe les lignes de passe, il ferraille sous les panneaux, il rentre ses shoots ouverts… « Il a tellement de cœur », applaudit Evan Fournier. « Il joue pour l’équipe, il donne tout ce qu’il a. Ce soir, c’était une grosse étape pour lui : sa première titularisation dans un match d’une telle intensité, d’une telle pression, alors qu’il n’y était peut-être pas forcément habitué. Et qu’est-ce qu’il a fait ? Il a joué son meilleur match en Bleu. Si l’on veut gagner, tout le monde doit comprendre qu’il est le parfait exemple de la façon dont on doit jouer au basket. Je suis heureux pour lui, j’espère qu’il va garder cette intensité sur l’ensemble du tournoi. »

« C’est dingue de parler d’Evan ou de Rudy comme s’ils étaient mes meilleurs amis »

Débarqué en France en 2016 par la petite porte lors d’un stage avec les A’ où il était déjà alors le parfait inconnu de la liste, passé par Denain (Pro B) avant de s’implanter au Mans, l’arrière petit-fils d’un habitant d’Aulus-les-Bains (Ariège) devenu cuisinier dans l’Empire State Builiding a étrenné le maillot bleu en novembre dernier à l’occasion des éliminatoires de la Coupe du Monde 2023. Et même lui s’amuse désormais de son nouveau statut… « Ce soir, Evan (Fournier) était chaud, Rudy (Gobert) a fait ce qu’il avait à faire. C’est dingue de parler d’eux comme s’ils étaient mes meilleurs amis ! Depuis le début, ils m’accueillent comme un des leurs. Avec mon profil de Franco-Américain, c’est très important pour moi car cela me donne l’énergie et la motivation de jouer dur pour eux. »

À Cologne,

 

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