Antony Labanca, vainqueur du concours à 3-points : « Être sélectionné était déjà top, gagner c’est la cerise !”

Bien que derrière Sebastian Herrera sur cette image, c’est bien Antony Labanca qui a devancé le Chilien en finale du concours à 3 points !
L’Alsace est définitivement un terreau de shooteurs. Après les victoires d’Hugo Invernizzi (2014) et Nicolas Lang (2022), Antony Labanca, natif de Strasbourg, a remporté haut la main la finale du concours de tirs à 3-points (21 à 11). Seul Français du plateau, et désireux de défendre le coq, celui qui participait pour la première fois de sa carrière à la grande fête du basket français, nous a livré ses impressions en zone mixte, quelques minutes après sa victoire.
Quand tu vois Sebastian Herrera réalisé 25 points au 1er passage, ça ne t’as pas mis une pression supplémentaire au moment d’aborder la finale ?
“Ah si si, ça m’a mis une vraie pression ! (sourire) Sebastian a superbement enchaîné ces tirs durant son premier passage, inscrivant même le tir du milieu de terrain ! Trevor (Hudgins) a fait un joli passage aussi. S’il rentre son tir du milieu, il file en finale défendre son titre (20 points). J’avais une grosse goutte de sueur sur le front qui a failli couler (rire). Donc oui, il y avait une pression, d’autant plus face à moi, il y avait deux anciens vainqueurs, Trevor donc, et Johnny Berhanemeskel.”
« Quand on arrive devant 16.000 personnes, ça fait un peu flipper quoi ! »
Quand tu arrives au rack numéro 3, celui du milieu, tu inscris tous tes paniers, après un début moyen. On sent que ce passage t’as totalement libéré à ce moment-là…
“Totalement ! Il me fallait une série pour me libérer. Le premier rack est hyper dur, je m’en suis rendu compte hier à l’entraînement. Et puis, on ne s’en rend peut-être pas compte mais quand on arrive devant 16.000 personnes, ça fait un peu flipper quoi ! (sourire) Mais une fois qu’on enchaîne, ça libère, ça relâche.”
Aussi, tu as semblé mieux gérer ton stress lors de ton 2e passage. C’est un sentiment que tu partages ?
“Oui ! Il y avait du stress lors du 1er passage. Pour la finale, je me suis rendu compte du rythme à prendre, du relâchement à avoir. Au fur et à mesure des paniers rentrés, ça m’a libéré. À la fin, il y a eu un petit cafouillage mais cela a suffi pour l’emporter.”
Tu as eu du temps pour préparer ce concours, d’ailleurs ?
“Avec l’enchaînement des matchs à la JL Bourg, je me suis très peu entraîné. Et puis, à l’entraînement, il n’y a pas ces situations avec les racks pour être dans les dispositions parfaites du All Star Game. À mon avis, comme pour mes adversaires du jour, la préparation de ce concours s’est faite à coup de séances de tirs à n’en plus finir à la fin d’un entraînement (sourire).
Tu étais le seul Français du plateau. Est-ce qu’il y avait un côté cocorico à défendre la France à Paris ?
“Déjà que je représente un club, une ville, il y avait aussi la France à défendre ! C’est beaucoup de fierté d’avoir gagné ce concours en tant que Français oui.”
“Ça récompense tout le travail de ces années passées »
Tu tournes à 46,4% à 3-points cette saison, c’est ton meilleur pourcentage en carrière. Ce titre récompense aussi tous ses sacrifices et ce travail, n’est-ce pas ?
“Ça récompense tout le travail de ces années passées, oui. C’est vrai que je suis référencé shooteur depuis un moment. Je bosse toute l’année pour ça, pour avoir des pourcentages élevés. Être sélectionné pour le concours était déjà top, gagner c’est la cerise !”
C’est la première fois que tu venais à Bercy ?
“En tant que pro, oui. Mais je suis déjà venu ici pour disputer une finale de Coupe de France cadets avec la SIG Strasbourg, c’était il y a une paire d’années, bien avant que l’AccorArena soit rénovée (rire). Hier soir, quand j’ai foulé le parquet afin de m’entraîner et prendre mes repères, j’ai lâché un gros wow ! La salle est absolument magnifique. Et avec le public, c’est encore plus grandiose !
On te retrouve l’année prochaine donc. Une petite pression pour défendre son titre ?
“Avec plaisir pour revenir ! Cette fois-ci, ça va être plus de pression de conserver son titre que de venir en outsider. Et si je peux battre le record, allons-y ! Je suis très heureux d’avoir gagné ce soir mais un peu déçu du score, je dois l’avouer. Donc ça va être le but. Je suis exigeant envers moi-même (rire). »
À Bercy,

























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