Ce que fait Rudy Gobert est « franchement du niveau DPOY » selon son coach : « c’est phénoménal »

Gobert au contre sur le DPOY 2023, Jaren Jackson Jr
La dernière apparition de Rudy Gobert (2,16 m, 33 ans) au palmarès du trophée de Défenseur de l’année (DPOY) remonte à la saison 2023/24. Depuis, on se disait que la jeune génération menée par Victor Wembanyama allait glaner tous les trophées, et ne lui laisser que des miettes. Le Saint-Quentinois a par exemple fini 13e au classement de la récompense l’année dernière (remportée par Evan Mobley). Mais ce n’est pas l’avis de son coach Chris Finch.
Après la belle victoire de ses Timberwolves contre les Knicks (115-104), l’entraîneur américain s’est lancé dans une tirade pour faire les louanges de son pivot français, auteur d’un gros match (11 points, 16 rebonds, 2 passes décisives, 2 interceptions et 3 contres), dans la lignée de son mois de décembre. Pour lui, ce genre de performance montre qu’il est encore candidat au DPOY, même à 33 ans :
« C’est de la trempe d’un Défenseur de l’année. Ce qu’il fait est aussi bon qu’il y a deux saisons, et que toutes les autres saisons où il a gagné le trophée (2018, 2019, 2021). Franchement… C’est phénoménal. »
Chris Finch, dans des propos rapportés par Nadine Babu
« Je pense être le meilleur défenseur du monde »
Le coach finaliste du COY en 2024 a notamment souligné sa capacité à résister à l’excellent rebondeur offensif qu’est Michell Robinson chez les Knicks. Tout en soulignant l’importance du plan de jeu défensif de l’équipe. La ligne statistique de Gobert est très complète mais pas la plus impressionnante de sa saison, ce qu’il faut contrebalancer en soulignant à quel point l’adversaire du soir était coriace. Les Knicks sont en effet 2e de la conférence Est et restaient sur 8 victoires sur leurs 9 derniers matchs avant cette défaite à Minneapolis. Quant au principal intéressé, il a ré-affirmé sa confiance en lui :
« Je me sens bien. J’ai l’impression d’arriver chaque soir avec la mentalité qu’il faut pour aider l’équipe à gagner. Et être ce que je pense être le meilleur défenseur du monde. Je sais qu’il faut que je fasse ça régulièrement pour qu’on ait une chance d’atteindre nos objectifs collectifs. C’est tôt dans la saison, mais c’est ça que je veux être chaque soir, et que je vais être chaque soir. »
Rudy Gobert, dans les vestiaires après le match
Les Timberwolves ont vraiment été transformés depuis son arrivée en 2022. Cette saison, ils ont la 5e meilleure défense de NBA, avec 111,9 de Defensive Rating. Un classement largement dominé par OKC (104,1), mais où tous les autres concurrents se tiennent de peu, dont Minnesota. Ce n’est pas pour rien qu’ils pointent en 5e place de la très relevée conférence Ouest. Quant à Gobert, il compile 11,5 points à 73% aux tirs (son record en carrière), 11,1 rebonds, 2,0 passes décisives et 1,5 contre en 32 minutes de moyenne. Ses statistiques restent forcément plus faibles qu’il y a quelques années, mais restent d’un haut standing.
Son impact dans la dissuasion des adversaires près de l’arceau se fait, quant à lui, toujours autant ressentir avec les années. Il inflige à ses vis-à-vis une perte de 6% de leurs pourcentage aux tirs. Ce qui le classe dans le Top 10 de la hiérarchie des pivots, derrière le phénomène Victor Wembanyama (-12,1%), mais devant le DPOY en titre Evan Mobley (-3,3%). Ce chiffre est encore plus parlant à moins de 2 mètres du panier (-15,3%). Il est dans la course pour le DPOY cette année selon les bookmakers, d’autant plus si son compatriote Wembanyama venait à passer sous la barre des 65 matchs obligatoires.
What kind of level of play are you getting from Rudy Gobert every game now?
Chris Finch: It’s defensive player of the year stuff. It’s every bit as good as it was 2 seasons ago and every other time he’s won the award. It’s phenomenal. #Timberwolves pic.twitter.com/QASrSgkrcY
— Nadine Babu (@NadineBabu) December 24, 2025
























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