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Les 10 ans de Catch & Shoot / BeBasket : Les meilleurs joueurs de la décennie, 21-30

En septembre 2009 nous venait l’idée de créer le site Internet catch-and-shoot.com (« attrape et envoie l’information », dira un jour un ingénieur québécois). Quatre mois plus tard, l’idée était devenue réalité : le 4 janvier 2010, le site Internet était mis en ligne pour la première fois. Devenu « BeBasket.fr » en septembre 2014 suite à un changement d’associés, il est dix ans plus tard toujours en activité. Non, le petit site Internet sur le basket français fondé dans un garage de Saint-Gély-du-Fesc (Hérault) n’est pas devenu une multinationale. Non, il ne possède pas des équipes de journalistes partout en France pour couvrir l’actualité du basketball français. Mais tant bien que mal, malgré les nombreuses difficultés, il réunit chaque jour pour vous toute l’actualité du basketball français et des Français du basketball.

Pour fêter ce 10e anniversaire, nous avons décidé pendant une semaine de publier un classement des 70 meilleurs joueurs (10 joueurs par jour) de la décennie de la Pro A / Jeep ELITE. Ce classement prend en compte l’impact des joueurs sur leurs équipes lors de leurs saisons en France, leur palmarès en France et leur longévité dans en première division française.

Ce mardi 7 janvier, voici les joueurs classés de la 30e à la 21e place :

N°30 : Antywane Robinson

Un homme clé des très belles saisons choletais du début de la décennie, dont celle du titre de 2010. Avec son compère Sammy Mejia, le poste 4/3 américain était une grosse menace offensive. Talentueux, adroit, fidèle (trois saisons à CB), il s’est montré régulier lors de ses années maugeoises et s’y est construit un joli palmarès. Il est ensuite revenu en France à trois reprises : en 2014 à l’Elan Béarnais (14,6 d’évaluation par match), son premier club dans l’Hexagone, en 2016 à Pau encore (une saison moyenne) et en 2018 à Cholet cette fois. Un dernier exercice en deçà de ses capacités. Mais Cholet s’est maintenu et revit désormais sous les ordres d’Erman Kunter.

N°29 : Fabien Causeur

Désormais bien installé au Real Madrid, où il espère terminer sa carrière, le meilleur Breton de l’Histoire du basketball a connu deux clubs en France au niveau professionnel. Et un seul sur la dernière décennie : Cholet Basket. Après ses années havraises, il a rejoint un candidat au titre en 2009 et est parvenu à ses fins dès la première saison, avec une grosse performance lors de la belle de la demi-finale contre Gravelines. Il n’est pas passé loin de faire le doublé l’année suivante – une saison gâchée par une blessure au pied – avec 16 points en 17 minutes sur la finale à Bercy. Mais son ancien coéquipier John Linehan l’en a privé. En 2011/12, si la saison choletaise a cette fois été difficile, elle a été sauvée par l’arrière gaucher, MVP français de cet exercice grâce à d’excellentes performances (16,2 points à 46% de réussite aux tirs, 3,3 rebonds, 3,7 passes décisives et 5,4 fautes provoquées pour 14,9 d’évaluation en 33 minutes). D’excellentes performances confirmées en playoffs puisque Cholet, 8e de la saison régulière, a sorti Gravelines-Dunkerque (1er avec 27 victoires en 30 matchs !) en quart-de-finale. Ce n’est que lors de la belle que l’équipe d’Erman Kunter a été sortie par le voisin et rival manceau en demi-finale.

N°28 : Tremmell Darden

Si Antywane Robinson et Fabien Causeur ont été privés d’un deuxième titre de champion de France, c’est que le SLUC Nancy était bien armé. A l’été 2010, l’équipe de Jean-Luc Monschau a ainsi fait venir l’ailier de Strasbourg (12,9 points et 5,7 rebonds pour 15 d’évaluation en 30 minutes de moyenne), champion de Belgique 2008 et champion d’Australie 2009. Celui-ci y a réalisé une saison de MVP (17,1 points à 52% de réussite aux tirs, 6,6 rebonds, 0,7 contre, 2,3 passes décisives, 2 interceptions et 3,2 fautes provoquées pour 19,7 d’évaluation en 38 minutes) même si c’est le Choletais Sammy Mejia qui a raflé la mise. Une saison conclue par le titre de champion, avant de s’envoler vers d’autres cieux plus prestigieux encore (Malaga, Kaunas, Real Madrid, Olympiakos, Besiktas…).

N°27 : Jamal Shuler

Après la réussite de sa première saison en France, à Vichy (16 points de moyenne, avec un tir légendaire du milieu de terrain à Limoges), l’arrière américain a rejoint le champion de France en titre, Nancy, afin de disputer l’EuroLeague aux côtés de Nicolas Batum notamment. Percutant lors de sa première saison (13,9 points et 4,8 rebonds en 33 minutes), il a été longuement blessé en 2012/13 à la suite d’une glissade sur le parquet d’Antarès. Revenu en France en 2014, il s’est parfaitement retrouvé dans l’attaque folle de Nanterre, signant un titre en EuroChallenge. Puis c’est chez le promu monégasque qu’il a signé son premier titre français, en 2016 lors de la Leaders Cup. Un titre confirmé un an plus tard à Marne-la-Vallée. Cependant, l’histoire avec l’ASM s’est arrêtée lors d’une élimination prématurée en quart de finale des playoffs, contre l’ASVEL. Son retour à Nanterre en 2017/18 n’a pas été aussi réussi qu’espéré (9,4 points à 36,9% en 26 minutes) mais sa production globale sur la décennie (229 matchs, 5 participations en playoffs, 4 Leaders Cup jouées, une semaine des As et 3 Matchs des Champions) lui permet d’intégrer ce classement.

N°26 : Jérémy Leloup

« The Wolf » a traversé la décennie dans la peau d’un joueur important dans toutes ses équipes. Lancé à Vichy après ses années mancelles, le club de sa ville natale, il a suivi Jean-Louis Borg à Dijon. Champion de Pro B 2011 (14,1 points par match), il s’est installé en Pro A avec la JDA avant de rejoindre Strasbourg à l’été 2014. Ailier shooteur utilisé sur les postes 3 et 4, il a remporté la Coupe de France et la Leaders 2015 mais a toujours échoué en finale avec la SIG (quatre fois), sans ne jamais rien lâché. Le All-Star 2013, après une saison 2017/18 où il a été moins utilisé (21 minutes par match), est revenu à Dijon où il a retrouvé un rôle au sein d’une équipe compétitive. En 2018/19, chez un demi-finaliste de playoffs, il valait ainsi 10,8 d’évaluation par rencontre.

N°25 : Taylor Rochestie

Au Mans, Taylor Rochestie n’a pas seulement trouvé sa future femme. Non, le meneur américaino-monténégrin a porté Le Mans jusqu’à la finale à Bercy, perdue contre l’Elan Chalon. Pour sa troisième saison professionnelle, il a cartonné sous les ordres de J.D. Jackson, tournant à 17,4 points à 51,3% de réussite aux tirs, 3,6 rebonds, 5,4 passes décisives et 4,2 fautes provoquées pour 20,2 d’évaluation en 35 minutes. Un impact de MVP, même s’il n’a pas été honoré de ce trophée, remis à Blake Schilb, l’homme fort de l’équipe ayant réalisé un triplé historique.

N°24 : Zachery Peacock

Lui, MVP il l’a été. Deux fois… D’abord en Pro B, en 2016/17, puis la saison suivante, toujours avec la JL Bourg, en Jeep ELITE. Si la formation de Savo Vucevic a raté les playoffs, ce n’était que d’un rien et l’ailier-fort californien a porté les siens (19,3 points à 55,7% de réussite aux tirs dont 46,1% à 3-points, 6,1 rebonds, 2,3 passes décisives et 5 fautes provoquées pour 20,3 d’évaluation en 31 minutes). L’ancien joueur de Georgia Tech (NCAA) aurait pu s’établir en Pro A plus tôt mais une bagarre avec Nick Minnerath lors d’un entraînement a poussé Cholet à le mettre à la porte, alors qu’il venait d’être élu All-Star. En Bresse, sa réputation est redevenue très bonne. A tel point que ce poste 4/5 shooteur, puissant mais mobile, s’est inscrit dans le temps avec la Jeunesse laïque, plutôt que de courir après les chèques ou les Coupes d’Europe.

N°23 : Andrew Albicy

Le meilleur défense de la saison régulière 2011/12, quadrule All-Star, MVP du All-Star Game 2015… Le Parisien est longtemps resté en France où il a fait souffrir plus d’un meneur adverse. Entre le Paris-Levallois (de 2007 à 2011) et Gravelines-Dunkerque (2011/12 puis 2014 à 2016), l’international français a noirci les feuilles de stats. Son dernier exercice avec le BCM, très réussi individuellement (10,7 points, 2,3 rebonds, 6 passes décisives, 2,4 interceptions et 4,7 fautes provoquées pour 13,9 d’évaluation en 32 minutes), lui a permis de trouver une porte de sortie vers l’étranger, à 26 ans, et amené le club pour la dernière fois en playoffs. Son énorme buzzer beater contre Le Mans en quart de finale a permis de prolonger l’aventure. Depuis, il a trouvé sa place à très haut-niveau, à Andorre (Liga Endesa et EuroCup) tout d’abord mais aussi en équipe de France. Il tente désormais de s’installer en EuroLeague, du côté de Saint-Pétersbourg.

N°22 : Randal Falker

Roi du sale boulot à Cholet, où il était une pièce majeure au même titre que Sammy Mejia, Antywane Robinson ou John Linehan, Randal Falker est devenu un MVP à Nancy. Sans changer ce qui faisait de lui un joueur essentiel mais en progressant offensivement (11,2 points par match), ce petit intérieur combatif a signé une saison 2013/14 de très haut vol (20,2 d’évaluation par rencontre) chez un autre poids lourd du championnat. En sept saisons de Pro A, le natif de Saint-Louis (Missouri) tourne à 7,9 points à 53,3% de réussite aux tirs, 7,9 rebonds, 1,4 contre et 2 passes décisives pour 14,4 d’évaluation en 28 minutes sur 198 matchs de saison régulière. Il a également participé à cinq campagnes de playoffs, un All-Star Game, un match des Champions, trois semaines des As et deux Leaders Cup.

N°21 : A.J. Slaughter

Arrivé en France à Cholet pour remplacer Fabien Causeur à l’arrière, le shooteur du Kentucky a trouvé ses marques (13,5 points à 51,7% de réussite aux tirs). Mais c’est sous les ordres de Jean-Denys Choulet à l’Elan Chalon qu’il a explosé en 2013/14 (17,6 points à 47,1%) avant de rejoindre le Panathinaikos et de découvrir l’EuroLeague. En 2016, la SIG alors en reconstruction suite au départ de Vincent Collet, en a fait la pièce majeure de son recrutement. Un peu plus en dedans (12,4 points, en 26 minutes cependant), il a toutefois atteint la première finale des playoffs de son histoire. Et si le club alsacien voulait le prolonger, l’ASVEL lui a fait une plus belle proposition. Après un exercice 2017/18 collectivement et individuellement (11,3 points à 46,8%) difficile, il a réussi tant bien que mal à s’adapter au nouvel entraîneur Zvezdan Mitrovic (pas fan du joueur) pour remporter le titre suprême en France en juin dernier, avec quelques paniers importants dans le match 5 de la finale à l’Astroballe.

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