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Tony Parker tente d’éteindre l’incendie autour de l’ASVEL et érige Risacher au centre du projet

Après une semaine mouvementée à Villeurbanne, le président Tony Parker a pris la parole dans Le Progrès. Au menu : l'avenir financier et sportif de l'ASVEL.
Tony Parker tente d’éteindre l’incendie autour de l’ASVEL et érige Risacher au centre du projet
Crédit photo : Léo Morillon - LNB

Après les secousses de la semaine, entre le retrait de Smart Good Things qui a injecté plusieurs millions d’euros et la sanction sportive et financière infligée par la LNB, Tony Parker a pris la parole dans les colonnes du Progrès pour tenter de minimiser la tempête. Après avoir assuré qu’il resterait président et actionnaire majoritaire jusqu’en 2030, avec toujours le rêve de remporter l’EuroLeague, le tout nouveau membre du Hall of Fame a voulu faire oublier le départ de Serge Bueno par l’annonce de l’arrivée d’un nouveau partenaire, à l’identité secrète.

« Je vais rester majoritaire, nous allons faire une levée de fonds avec mes actionnaires du moment, nous allons tous revoir notre participation à la hausse, et, si je ne peux pas dire le nom du nouveau partenaire, j’ai signé, pour trois ans, le plus gros contrat qu’on n’ait jamais eu à l’Asvel depuis que je suis président.  Il n’y aura plus Smart Good Things la saison prochaine. Ce nouveau partenaire va remplacer Smart Good Things et sera le sponsor principal, pour les garçons et les filles. [Le budget sera-t-il en hausse la saison prochaine ?] Oui. Nous étions loin de cela il y a quelques semaines, mais j’ai de la ressource ! J’ai scruté le marché, pris de nombreux rendez-vous, rencontré Marc Lasry, qui m’a contacté et vient de vendre ses parts aux Milwaukee Bucks, à New York, d’autres fonds et j’ai choisi l’option de ce nouveau partenaire. »

Une tournée G-League, comme les Metropolitans 92

Sportivement, alors que tous les doutes se sont amoncelés ces derniers jours sur la capacité financière de l’ASVEL à conserver le duo Nando De Colo – Joffrey Lauvergne, Tony Parker a suggéré que ses deux stars françaises allaient honorer leur contrat. Surtout, dans un discours rappelant étrangement celui tenu concernant Victor Wembanyama à la même époque l’an dernier, le quadruple champion NBA place Zaccharie Risacher au centre du projet villeurbannais. Annoncé dans le Top 5 de la draft 2024, l’ailier qui soufflera sa 18e bougie samedi prochain est actuellement à Portland afin de préparer le Hoop Summit. Un sol américain qu’il retrouvera l’été prochain, dans le cadre notamment de deux matchs amicaux à Las Vegas contre des équipes de G-League. Comme ce qui a propulsé Wembanyama dans une autre dimension en octobre dernier…

« La saison prochaine, le plus important, c’est Zaccharie Risacher. Il sera au cœur de notre stratégie. Nous allons construire l’équipe autour de lui, Nando et Joffrey. Zaccharie doit exploser. Il est projeté Top 3 à la draft. Pourquoi ne serait-il pas numéro 1 ? Il a tout le talent du monde et nous allons vraiment le pousser. C’est pour ça que nous avons accepté l’offre de la G League pour faire une tournée américaine l’été prochain et l’exposer le plus possible. Nous irons deux semaines aux États-Unis. Nous commencerons par un training camp à San Antonio et nous jouerons deux matches à Las Vegas ensuite, les 7 et 9 septembre. »

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