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Ben Kovac, l’international luxembourgeois qui séduit le basket français : « À Besançon, mon rôle était idéal »

NM1 - Avec 31 % des voix du public, l’ailier Ben Kovac a été désigné pour représenter la Nationale 1 lors des HOMKiA All Star Games, qui se déroulera aux Sables-d’Olonne. Une désignation qui vient couronner sa première saison, plus que réussie. Et pour parfaire le tout, l’international luxembourgeois s’apprête à rejoindre Évreux pour la saison prochaine. Entretien.
Ben Kovac, l’international luxembourgeois qui séduit le basket français : « À Besançon, mon rôle était idéal »

Ben Kovac, leader du basket luxembourgeois, a séduit les fans de NM1 lors de sa grosse saison avec Besançon en 2024-2025

Crédit photo : FIBA

Tous les voyants étaient au vert cette saison pour Ben Kovac (1,95 m, 25 ans) (1,95 m, 25 ans). Pour sa première saison en France, l’ailier du Besançon Avenir Comtois a su séduire. L’international luxembourgeois a été désigné pour représenter la Nationale 1 aux HOMKiA All Star Games 2025. Une élection qui ne manque pas de lui faire plaisir : « Ça montre l’intérêt des fans, et de le voir, ça me fait chaud au cœur », avoue-t-il. Une belle reconnaissance pour le poste 3, qui n’a pas manqué de dominer lors de son initiation à la Nationale 1. Lui qui nous vient tout droit du championnat de Slovaquie a compilé 15,6 points à 45,2 % aux tirs (dont 35,2 % à 3-points), 5,4 rebonds et 3,1 passes décisives en 32 minutes de jeu. Une domination qui lui aura permis de se faire connaître sur le sol français. « La Nationale 1, c’est un championnat très respecté. On sait que certains coachs vont parfois y piocher quelques joueurs pour la Pro B (…) », rappelle-il. « J’ai été surpris du professionnalisme du championnat. » Un environnement auquel il n’aura pas eu de mal à s’adapter.

Au point d’occuper la place du huitième meilleur marqueur du championnat. Un impact offensif qu’il affectionne particulièrement. « En Slovaquie, j’étais utilisé comme un couteau suisse, ça ne me convenait pas tellement », souligne-t-il. « Je me trouve plus percutant sur le plan offensif. À Besançon, mon rôle était idéal. » Une liberté en attaque qui aura notamment permis au BesAC de réaliser la meilleure saison de son histoire (20 victoires – 20 défaites). Un résultat collectif. « Sans mes coéquipiers, ça ne serait jamais arrivé », ajoute-t-il. « On était sous-estimés sur le papier. Réussir à avoir un bilan équilibré à la fin, c’est une bonne chose. »

« C’est un club de tradition, on le voit avec les supporters »: son arrivée à Evreux

Binational, Luxembourgeois et Slovaque, il n’a jamais caché son intention d’atteindre le championnat de Pro B. Objectif atteint. Ben Kovac va bel et bien monter d’une division la saison prochaine et évoluera sous les couleurs de l’ALM Évreux. « Ça me fait très plaisir de rejoindre ce club et d’avoir gagné la confiance du coach (Marc Namura) », avoue-t-il. Au sein du club normand, son rôle sera similaire à celui qu’il tenait à Besançon, à quelques minutes près. Cela a pesé dans la balance. « C’est ce qui m’a aidé à faire ce choix », déclare-t-il. Mais ce n’est pas la seule chose qui a séduit le poste 3. L’amour que porte Évreux pour le basket a également eu son importance. « C’est un club de tradition, on le voit avec les supporters », dit-il. « C’est une petite ville, mais c’est une ville qui vit basket. »

Face à ce grand saut, Ben Kovac ne montre aucune forme d’appréhension. « Je sais que j’ai les capacités pour évoluer à ce niveau », indique-t-il. « Depuis que je suis pro, j’ai pu rencontrer de grosses équipes. Mais je reste humble et respectueux. » Mais Ben l’admet, il lui reste quelques aspects à travailler pour pouvoir pleinement s’exprimer l’année prochaine. « J’ai besoin de travailler mon athléticité et mes prises de décision », sourit-il. « Ma détente, ma vitesse et mon explosivité, ce sont des aspects que je travaille depuis des années, et il y a une progression. »

Comparaison entre les championnats

À 25 ans, Ben Kovac est un vrai globetrotter de la balle orange. Après avoir fait ses débuts au Luxembourg, il a découvert les championnats hollandais et slovaque. Des expériences qui lui ont permis de consolider sa maturité sur les terrains comme en dehors. « Comparé aux autres, le championnat de N1 est très physique, mais il y a d’autres grosses différences », avoue-t-il. « En Slovaquie, le championnat est dominé essentiellement par des étrangers. » Une dominance compensée par un aspect tactique plus développé. « Le QI basket est plus élevé, et les prises de décision ont plus d’impact », affirme-t-il à notre micro.

« Mon cœur bat pour le Luxembourg » : son attache pour l’équipe nationale

Lui qui vient d’un pays peu connu pour le basket a tout de même su créer des bases solides. « Au Luxembourg, c’est un basket particulier », soupire-t-il. « Mais le niveau est plus élevé maintenant, ça a évolué. » Une progression qui se traduit par « quelques exploits » au niveau national. « Sur les deux dernières années, on a battu la Roumanie et la Slovaquie à l’extérieur », se souvient-il. Certains joueurs de l’équipe nationale sont des « étudiants » ou même « ont un autre métier la journée », une bonne chose pour le futur joueur d’Évreux. « C’est plutôt pas mal d’arriver à ce niveau-là », reconnaît-il. « Mais ce n’est pas encore du professionnel. Ça se voit dans la mentalité : on est trop gentils. »

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Ben, ayant la double nationalité, aurait pu faire le choix d’évoluer pour la Slovaquie. « Des coachs ont réalisé que ma mère était Slovaque », confesse-t-il. « Ils m’ont directement demandé si je voulais jouer pour la Slovaquie, mais je n’ai jamais donné de réponse claire. » Mais c’est en grandissant que le choix est devenu plus évident. « Certes, j’aime aussi la Slovaquie, mais mon cœur bat pour le Luxembourg », précise-t-il.

« Je n’ai pas vraiment eu le choix » : ses débuts dans le basket

Fils de l’ancienne basketteuse professionnelle Dana Kováčová, le basket a toujours été ancré dans sa famille. « Je n’ai pas vraiment eu le choix », sourit-il. Étant fils unique, Ben Kovac n’a pas cessé d’accompagner sa mère à ses entraînements. « Je savais qu’un jour je jouerais aussi au basket », affirme-t-il. C’est lorsque sa mère quitta ce monde, en 2012, que les choses sont devenues sérieuses. « C’est à ce moment-là que je me suis fixé comme objectif de devenir professionnel », confie-t-il. « Depuis que je suis petit, je veux suivre les traces de mes parents. » À fur et à mesure, il a franchi les échelons et dominé le championnat luxembourgeois. Jusqu’à atteindre son but et signer professionnel en 2020. La suite, vous la connaissez en partie. Mais une bonne partie reste encore à écrire.

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