Le jeu rapide de Paris a pris de vitesse l’AS Monaco : « C’était notre stratégie »

Terry Tarpey et Monaco ont été pris de vitesse par T.J. Shorts et les Parisiens.
Depuis deux saisons maintenant, l’un des mantras du Paris Basketball est de courir à foison. Guidée par son petit sprinteur T.J. Shorts, l’équipe de Tiago Splitter a bien mis en application l’un de ses grands principes de jeu, initiés par son ex-technicien Tuomas Iisalo, pour faire dérailler l’AS Monaco (94-82) en ouverture des finales des playoffs de Betclic ELITE. « On a bien couru quand leur défense n’était pas en place. C’était notre stratégie », soulignait l’entraîneur brésilien en conférence de presse.
« Si on donne trop de confiance, ils vont prendre feu »
Ce n’était pourtant pas comme si la Roca Team découvrait le style de jeu du club de la capitale à l’entame de ses Finales LNB 2025, pour ce qui constituait leur 12e confrontation en deux saisons. « Même si on sait comment il joue, on a donné beaucoup de points sur jeu rapide », regrettait Vassilis Spanoulis. Même si le technicien avait mis en garde ses joueurs, la défense monégasque a pris l’eau à l’Adidas Arena ce dimanche 15 juin. « On a beaucoup parlé de la manière dont on allait aborder ce match. Mais nous n’y étions pas défensivement. On n’a pas fait le job. »
Encaissant plus de 30 points sur contre-attaque, la faillite défensive de Monaco sur ce match 1 des Finales s’explique en grande partie par son incapacité à stopper la transition parisienne. L’envie de l’ASM de dominer la bataille du rebond, avec sa supériorité théorique dans le secteur intérieur, lui a peut-être joué des tours. « Il envoyait des gens au rebond donc quand on le sécurisait, cela nous donnait des possibilités », notait Tiago Splitter. Si la Roca Team a effectivement été impactante dans ce secteur, avec un Mam’ Jaiteh très présent (17 points et 9 rebonds dont 6 offensifs), cela s’est finalement révélé contre-productif sur cette rencontre.

« On était trop passifs, on a mal géré le jeu rapide », notait Terry Tarpey, envoyé parfois en mission sur T.J. Shorts, sans effet notoire (30 points et 31 d’évaluation pour le meneur). « Ils ont fait leur match, avec la transition, le rebond. Si on donne trop de confiance, ils vont prendre feu et jouer comme ils veulent. Ils font qu’on monte l’échelon sur l’aspect défensif. »
L’AS Monaco sait donc ce qui lui reste à faire lors du match 2, ce mardi 17 juin (20h30), toujours à l’Adidas Arena. Pour éviter de se retrouver en très fâcheuse posture avant de revenir en Principauté…
À l’Adidas Arena (Paris).
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