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Plongée dans le doublé du Limoges CSP avec Jamar Smith : « Une saison unique »

Aéroport, hôtel, vidéo, shooting, match, aéroport, hôtel, vidéo, shooting, match… Ou la routine d’un joueur professionnel sur la route, un cercle sans fin pour Jamar Smith (1,91 m, 33 ans) et Kazan depuis le 9 novembre. Cela fait maintenant dix jours que les joueurs de l’UNICS n’ont plus mis le pied chez eux, au Tatarstan. Un premier voyage à Istanbul, puis un tour à Zielona Gora en Pologne pour un match de VTB League le week-end dernier, avant d’enchaîner par Belgrade et Bourg-en-Bresse cette semaine.

Vaincue par le Stelmet samedi puis par le Partizan mardi soir, loin d’afficher un niveau de performance digne du standing du club (4v-3d en EuroCup et 2v-2d en VTB League), l’équipe russe a connu une nouvelle journée de voyage difficile mercredi. Un temps bloquée par la police aux frontières serbes, elle n’a rallié la préfecture de l’Ain qu’en fin de soirée, via Varsovie et Genève.

Revenir à Ékinox ne ramènera pas forcément beaucoup de souvenirs pour Jamar Smith. Lors de sa période limougeaude, la JL Bourg n’était pas véritablement une équipe qui comptait en Pro A et le déplacement du CSP dans l’antre burgienne le 9 mai 2015 fut un match sans histoire (99-67), si ce n’est que la démonstration des hommes de Philippe Hervé avaient scellé la relégation en Pro B de la Jeu. C’était deux semaines avant les playoffs et Limoges montait simplement en température à l’approche du moment de vérité, de la défense de son titre.

Comme nombre de joueurs étrangers, Jamar Smith n’est resté qu’une seule saison en France. Mais à l’inverse de beaucoup, il a laissé une empreinte durable. La qualité de son poignet est toujours considérée comme une référence à Beaublanc, tant au niveau de la rapidité d’exécution que du taux de réussite global. Très apprécié humainement, à commencer par son ex-président Frédéric Forte qui l’avait cité parmi sa liste des joueurs les plus faciles à manager, le natif de l’Illinois s’est assuré d’inscrire son nom dans la légende du Cercle Saint-Pierre en contribuant au 11e titre de champion de France de Limoges en 2015. Une saison qui a marqué un tournant dans sa carrière, qui a d’abord oscillé entre la D-League, le Venezuela, la République tchèque, Israël et l’Allemagne avant de prendre de la hauteur suite à son passage à Beaublanc, avec l’Unicaja Malaga et l’UNICS Kazan (depuis 2017).

« Jamar est notre capitaine, un rôle qui revient généralement à un joueur local », indique Claudio Coldebella, l’ex-international italien, vice-champion d’Europe en 1997, devenu GM de l’UNICS Kazan. « Cela montre ce qu’il représente pour nous, en tant que joueur et en tant qu’homme. Tout le monde l’apprécie, c’est un vrai leader par l’exemple. Ce serait merveilleux s’il pouvait jouer à Kazan jusqu’à la fin de sa carrière. Il se soucie beaucoup de l’équipe et des autres, il représente notre club de la meilleure façon possible. Nous aimerions continuer avec lui le plus longtemps possible. » Surtout que l’ex-étudiant de Southern Illinois ne semble pas cesser de progresser, même à 33 ans. Élu meilleur sixième homme de VTB League en 2018, il tourne actuellement à 17,7 points à 52%, 2,7 rebonds et 5 passes décisives pour 19,9 d’évaluation de moyenne en EuroCup. En attendant de défier la JL Bourg de ses amis Danilo Andjusic et Alen Omic, Jamar Smith a profité de son rapide retour en France pour se pencher sur ses souvenirs limougeauds. Une saison vraiment pas comme les autres…

Jamar, il y a deux semaines, vous êtes entré dans l’histoire de l’EuroCup en dépassant Rafa Martinez au total de nombre de trois-points marqués depuis la création de la compétition (232 tirs primés). Qu’est-ce que cela vous inspire ?

C’est un accomplissement assez incroyable. Cela signifie que beaucoup d’équipes m’ont fait confiance pour les aider à tirer leur épingle du jeu en EuroCup. J’ai toujours été responsabilisé, on a souvent fait en sorte que le ballon m’arrive dans les mains avec un tir ouvert. C’est sympa d’être en tête de ce classement.

Mais est-ce que cela ne veut aussi pas dire que vous auriez pu faire plus carrière à l’échelon supérieur ? Vous n’avez disputé que trois saisons en EuroLeague, au début de votre carrière, contre sept en EuroCup alors que vous n’avez plus rien à prouver à ce niveau…

Je ne vois pas les choses comme cela. Je suis surtout reconnaissant pour ce que j’ai vécu. Bien sûr, j’aurais aimé jouer plus en EuroLeague, montrer ce que je pouvais faire à ce niveau. Maintenant, je veux gagner l’EuroCup pour emmener Kazan en EuroLeague et prouver que je peux y être tout aussi performant. Mais même si je n’y ai pas beaucoup joué, cela ne m’empêche pas d’apprécier tout ce que j’ai connu au cours de ma carrière.

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Jamar Smith mardi à Belgrade, son 95e match en carrière en EuroCup
(photo : Ivica Velesinov)

Si je vous dis Limoges, qu’est-ce qui vous vient à l’esprit ?

(il sourit) Aaaah, Beaublanc ! C’est l’une de mes salles préférées, c’était génial de jouer là-bas. Les supporters sont incroyables à Limoges. J’ai vécu une saison magnifique, c’était une super expérience. Même si l’on a finalement passé assez peu de temps ensemble, même pas un an, on a réussi à bâtir une sorte de famille en dehors du terrain. Cela a largement contribué à notre réussite sportive. Franchement, j’avais d’excellents coéquipiers là-bas, de très belles personnes avec qui je suis encore en contact pour certains.

Vous n’avez joué qu’une seule saison en France mais vous êtes resté dans les mémoires, ce qui n’est pas si fréquent pour un joueur étranger auteur d’un passage aussi rapide en Jeep ÉLITE. Est-ce la même chose pour vous avec Limoges ? Est-ce que ce club représente plus à vos yeux que certaines de vos autres anciennes équipes, comme Bamberg ou Prostejov par exemple ?

Ah oui, évidemment ! C’est dû aux liens humains que j’ai pu tisser à Limoges, comme je l’ai dit. Même avec certains supporters ! C’est avec le CSP que j’ai réalisé que les joueurs ne suffisent pas pour gagner un titre. Dans le vestiaire, avec le staff, l’encadrement du club, il faut créer une atmosphère positive et il y avait cela à Limoges dès mon premier jour. Tout le monde m’a traité comme si j’appartenais à leur famille et c’est pour cela que c’est un endroit aussi particulier à mes yeux.

Pourtant, ce n’est pas forcément la perception que l’on a de Limoges en France. On dit que le CSP ne serait pas le CSP sans toutes les histoires extrasportives…

Je ne l’ai pas ressenti, non. Ça a une tonalité assez négative à mes yeux et je n’ai que de bonnes choses à dire sur Limoges.

« Beaucoup d’affection pour Frédéric Forte »

Avez-vous déjà eu un président comme Frédéric Forte au cours de votre carrière ?

Non. Je l’aimais beaucoup. Je vais vous donner l’un de mes souvenirs préférés avec lui. On affrontait Strasbourg en saison régulière et visiblement, à ses yeux, j’étais trop passif sur le terrain. Alors il est venu jusqu’au banc en plein milieu du match pour me crier dessus : « Jamar, prends tes shoots, sois plus agressif ! » C’est quelque chose qui m’a marqué. Il attachait beaucoup d’importance à la confiance des joueurs. Il y avait un moment dans la saison où je traversais une crise d’adresse. Il m’a convoqué dans son bureau et on a discuté pendant 30 minutes. Pas que de basket, mais de la vie de tous les jours, comment je me sentais en dehors du terrain, etc. Et je tiens à le dire, cela m’a aidé à sortir la tête de l’eau. J’ai réalisé l’une de mes meilleures performances lors du match suivant. Honnêtement, en terme de rapport joueur / président, j’avais une relation unique avec lui. Même après la saison quand j’ai dû lui annoncer que j’avais choisi de ne pas prolonger mon contrat (pour finalement rejoindre Malaga, ndlr) Il ne m’en a pas voulu, il gardait un ton positif, je pense que c’est son passé de joueur de haut niveau qui parlait. Il m’a dit qu’il comprenait et qu’il voulait le meilleur pour ma carrière. Je ressens encore beaucoup d’affection à son égard.

Vous avez changé de coach peu avant les playoffs, Philippe Hervé est venu remplacer Jean-Marc Dupraz. Est-ce que cela a été décisif dans la conquête du titre ?

Je pense que oui. L’équipe était en train de totalement se désunir, chacun avait un avis différent sur ce qu’il fallait faire. Quand coach Hervé est arrivé, il a immédiatement repris le contrôle. Dès le premier entraînement, on a compris que c’était son équipe. Je crois que l’on en avait besoin. J’ai apprécié son style, sa philosophie d’entraîneur, il avait d’excellents systèmes. Il n’a eu que très peu de temps mais il a fait du super travail.

Quels souvenirs gardez-vous des playoffs ?

(il réfléchit) Oh, c’est tellement flou maintenant. Je ne me souviens pas de grand chose, j’ai juste l’image d’un shoot de Pooh Jeter en finale à Beaublanc…

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Lors du match du titre, le 20 juin 2015
(photo : Limoges CSP)

Tout était censé être contre vous en finale : Strasbourg n’avait perdu que quatre matchs dans la saison régulière, ils avaient l’avantage du terrain, Adrien Moerman s’est blessé en plein milieu de la finale… Et pourtant, on a eu l’impression que vous avez toujours eu l’ascendant psychologique sur eux ?

C’est le pouvoir de Beaublanc ça ! C’est grâce à l’énergie qui se dégage de ce public. Et regardez, j’y repense maintenant et ça me donne encore la chair de poule (il sourit). Je me rappelle des avant-matchs dans le couloir, il y avait tellement de bruit… Vous pouviez ressentir l’intensité, j’avais les poils qui se dressaient sur les bras. Je pense que Strasbourg avait surtout peur de l’ambiance, pas tellement de nous. Mais nous, on se nourrissait de cela. Quand on était en difficulté, c’est le public qui nous donnait la force de se remettre à faire des stops et à rentrer des gros tirs.

Comment était-ce de gagner un titre dans cette ambiance et ensuite de célébrer avec des milliers de supporters dans le stade de foot ?

Incroyable, incroyable… Je crois que j’ai passé la nuit sans t-shirt (il rit). Mais finalement, mes souvenirs restent aussi assez brouillés parce que j’étais épuisé, tant émotionnellement que physiquement. Fêter ça avec les fans, c’était un moment spécial. Vous savez, à Limoges, les supporters sont une partie extrêmement importante de l’équipe. C’est avec le CSP, dans cette ambiance de folie, que j’ai compris à quel point avoir l’avantage du terrain pouvait être décisif.

« À Limoges,
j’ai compris ce qui était nécessaire pour gagner un trophée »

[On lui montre la photo de une, signée Sylvain Vergne, où il célèbre avec Pooh Jeter dans le stade municipal de Beaublanc]

(il sourit, visiblement ému) Ah oui ! C’était un truc de malade (il le répète). C’était plus d’une heure après le match et il y avait autant de monde dans le stade de foot, c’est complètement fou.

Le soutien du public limougeaud est incroyable mais avez-vous aussi peut-être ressenti plus de pression au CSP qu’ailleurs ? Cela peut vite devenir compliqué pour les joueurs qui ne performent pas…

(il réfléchit) Oui, il y a plus de pression, c’est un fait. Il y a un certain niveau d’attente à Limoges. Mais je ne crois pas que ce soit de la mauvaise pression. Dans certains clubs, la pression peut faire plus de mal qu’autre chose à l’équipe et je n’avais pas l’impression que c’était le cas à Limoges, même si cela n’a évidemment pas l’air très positif quand tout Beaublanc vous siffle.

En réalité, c’est surtout que vous ne pouvez jamais vraiment couper du basket à Limoges. Quand vous vous promenez dans Kazan, j’imagine que vous passez totalement inaperçu en ville. Alors qu’à Limoges, tout le monde va vous glisser un petit mot.

Bien sûr ! Mais alors si on parle de ça, ce n’est pas de la pression pour moi. Ce sont juste des supporters irréductibles, des vrais de vrais. Quand ils viennent vous dire qu’il faut absolument gagner ce week-end, c’est leur manière de montrer leur soutien à l’équipe.

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13,5 points de moyenne avec Limoges pour Jamar Smith, qui fut élu All-Star de Pro A en 2014
(photo : Sébastien Grasset)

À quel point est-ce que cette saison 2014/15 a compté dans votre carrière ?

Elle a été très importante ! Comme je vous l’ai dit, cela m’a permis de comprendre tout ce qui était nécessaire pour gagner un trophée. Par exemple, vous pouvez avoir une équipe incroyablement talentueuse, avec que des bons joueurs, mais si vous n’avez pas un certain esprit de camaraderie en dehors du terrain, vous n’arriverez pas à grand chose. Or, c’est le cas de beaucoup d’équipes en Europe, simplement à cause de la barrière de la langue. Les Américains restent entre eux et les joueurs locaux en font de même, pas parce qu’ils ne s’apprécient pas mais juste parce qu’il est plus facile de passer du temps avec quelqu’un qui parle la même langue que toi. Limoges reste la première équipe de ma carrière où la barrière linguistique s’est effacée. Lors des dîners à l’hôtel, les tables étaient mélangées, il n’y avait pas une table d’Américains et une table de Français. J’ai découvert quelque chose de nouveau à Limoges : j’étais invité à manger chez d’autres joueurs, à partager le repas avec leurs femmes et enfants. Quand je vous parle d’un esprit de famille, c’est ça que je veux dire. C’était une saison unique, au sens propre du terme. C’est rare que tous les joueurs s’apprécient comme cela. Je n’ai que des bonnes choses à dire sur tout le monde, c’était vraiment une année spéciale.

Vous avez aussi remporté la Balkan League en 2013 avec Galil Gilboa et l’EuroCup en 2017 avec Malaga. Est-ce que vous accordez la même valeur à tous vos trophées ou est-ce qu’un d’entre eux sort du lot, comme l’EuroCup par exemple ?

L’EuroCup est un peu au dessus, oui. Plus le niveau est élevé, plus c’est bon de gagner. Mais en même temps, chaque trophée est important. À la fin d’un championnat ou d’une coupe, un seul club s’impose et peu importe le titre, faire partie de cette équipe qui gagne signifie quelque chose. Ça veut dire quelque chose sur toi en tant que joueur, sur toi en tant qu’homme. Tous mes trophées sont de beaux accomplissements dans ma carrière et je n’en prends aucun pour acquis.

Les champions de France 2015 vus par Jamar Smith

Pooh Jeter : « Il nous a apportés une étincelle dès sa signature. J’avais beaucoup de respect pour lui avant même d’évoluer à ses côtés : j’appréciais le regarder jouer, j’avais entendu des tonnes de choses positives sur lui. Et quand il nous a rejoint, j’ai reçu beaucoup de messages du type : « Wow, vous avez signé Pooh, c’est un assassin ! » Alors j’étais super excité de sa venue et il nous a été d’une aide incroyable. »

Léo Westermann : « Je ne suis pas surpris de le voir jouer dans des grands clubs maintenant. C’est un meneur de grande taille, un super passeur avec une très belle vision du jeu. Il travaille aussi dur que n’importe qui et est facile à coacher. On s’est affronté plusieurs fois en VTB League quand il était avec le Zalgiris Kaunas ou le CSKA Moscou. C’est toujours un plaisir de le croiser et de voir ce qu’il devient, comment évolue sa famille. »

Pape-Philippe Amagou : « Il m’a montré ce qu’est le professionnalisme. J’étais encore jeune à Limoges et c’était bien d’avoir quelqu’un comme Pape en tant que modèle. Que l’on gagne ou que l’on perde, je le voyais toujours en train de faire des séances supplémentaires et d’entretenir son corps. Il a une super personnalité, c’est lui qui faisait le liant dans l’équipe. J’ai beaucoup appris de lui. »

Mickaël Gelabale : « Je l’adore ! C’est quelqu’un d’hilarant, j’ai tellement rigolé avec Nobel et lui. D’un point de vue basket, il est super doué. Franchement, je ne suis pas étonné de voir qu’il performe encore toujours autant à son âge. »

Nobel Boungou-colo : « On l’appelait Nobeezy le Président (il rit) ! C’est mon gars, on se parle encore assez souvent, je l’ai eu pas plus tard que la semaine dernière. C’était top de jouer à ses côtés, il a une personnalité tellement forte sur le terrain, il n’a peur de personne. Peu importe qui était en face de lui, il voulait le dominer. Un vrai guerrier ! Malheureusement, il est ensuite allé dans des grosses équipes eurppéennes mais on ne lui a pas vraiment donné l’opportunité de jouer. Ce n’est pas toujours facile d’arriver dans des grands clubs où il y a de forts joueurs déjà établis. Pourtant, Nobel serait capable d’être productif n’importe, à condition qu’on lui donne les minutes nécessaires.

Adrien Moerman : « A-Boogy, c’est un monstre ! L’un des meilleurs poste 4 d’Europe, haut la main. Il n’y a même pas de débat. Je n’en vois peut-être qu’un seul plus fort que lui. Il a immédiatement gagné mon respect car c’est quelqu’un qui prend tout au sérieux, avec une excellente éthique de travail. Et il est aussi agréable, toujours en train de sourire ou de faire des blagues. C’est le mec que vous voulez absolument dans votre équipe ! »

J.P. Batista : « Il défie le temps. Honnêtement, je ne sais pas comment il fait pour être comme ça à son âge. Un professionnel incroyable, qui portait une attention extrême à son corps. Lui aussi m’a appris beaucoup. Nous sommes encore liés avec J.P., nos femmes se sont très bien entendues et sont restées en contact depuis notre époque limougeaude. Des vacances au Brésil prochainement, ce serait génial (il rit).

Ousmane Camara : « Skoz ! C’est un bourreau de travail, aussi le type de gars que vous voulez dans votre équipe car il donnera toujours 110% sur le terrain, fera les efforts nécessaires et ne reculera devant personne. Vous pouvez être sûr qu’il répondra présent défensivement lors de chaque match. L’un de mes coéquipiers préférés. »

Trent Plaisted : « Il ne joue plus, je crois qu’il travaille dans les assurances maintenant. C’était un bon coéquipier, quelqu’un d’important dans l’équipe. Un super mec aussi, on a passé beaucoup de temps ensemble. »

Fréjus Zerbo : « Big Zerbo ! Il ressemble à un nounours (il rit). Mais c’est un vrai tueur, souvenez-vous de sa performance en finale contre Strasbourg. Ce qui m’a marqué, c’est son opposition contre Sofo (Schortsianitis). Tout le monde nous vantait la puissance de Sofo puis il a essayé de poster Fréjus et il n’a pas réussi à le bouger d’un seul centimètre (il rit). Je me souviens m’être dit : « Waow, Fréjus, c’est un animal ! » Et c’est quelqu’un de super dans la vie. Énumérer tout le monde me permet de me rappeler à quel point les qualités humaines de tous les joueurs étaient aussi élevées que leurs qualités sportives. »

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Une photo pour l’histoire
(photo : Limoges CSP)

À Bourg-en-Bresse,

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